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 Rouleaux de filets de julienne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 







Ingrédients pour 4 convives

  • 4 Filets de julienne de 150 à 200 g

  • 1/2 cuillère à café de sel

  • 1 Prise de poivre
    Pour la farce

  • 1 cuillère à soupe d'huile de tournesol

  • 2 cuillères à soupe d'échalotes - finement hachées

  • 1 cuillère à soupe de câpres

  • 2 filets d'anchois

  • 1 cuillère à soupe de persil - haché

  • Sel & poivre

  • 120 g de crevettes roses - décortiquées

  • 13 cl de vin blanc sec

  • 3 cuillères à soupe d'huile de tournesol

  • 12 cl de fumet de poisson ou de bouillon de volaille

Indications de préparation

  • Passer les filets de julienne sous l'eau courante et les sécher avec du papier absorbant.
    Les saler & les poivrer, les étaler sur une surface de travail bien propre.

  • Chauffer la cuillère d'huile dans une grande poêle et faire revenir les échalotes hachées jusqu'à ce qu'elles deviennent translucides.

  • Hacher grossièrement les câpres et les filets d'anchois, ajouter les aux échalotes, ainsi que le persil, un peu de sel et un peu de poivre.

  • Couper les crevettes en morceaux, les ajouter au contenu de la poêle.

  • Verser le vin blanc et faire revenir le tout sur feu vif, pendant 3 à 4 min, jusqu'à ce qu'il ne reste presque plus de liquide.

  • À ce moment, étaler la farce encore chaude sur les filets de julienne et les enrouler sur eux-mêmes afin de former des rouleaux.
    Fermer avec une pique en bois.

  • Chauffer le restant de l'huile dans la poêle où a cuit la farce et faire revenir les rouleaux, sur feu vif, jusqu'à ce qu'elles prennent une jolie couleur dorée.

  • Ajouter alors le bouillon ou le fumet de poisson et laisser "mijoter" le tout pendant ± 11 min.

Servir ces rouleaux accompagnés d'une sauce tomate bien relevée et d'un riz créole.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

 

 

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 La lingue ou julienne

 


 

Molva molva de la famille des Gadidés, la lingue, poisson de chalut est très appréciée.
On la trouve principalement commercialisée en filet, sous le nom de julienne.
La lingue franche est commercialisée entière, en filet, en darne voire en pavé.
Si elle appartient à la famille de la morue, elle ressemble davantage à une anguille.
Bleue, franche ou espagnole, de forme effilée, la lingue se caractérise par un barbillon mentonnier de taille supérieure au Ø de l’œil pour les lingues franches, de taille inférieure pour l’espagnole. Elle possède une mâchoire supérieure proéminente. Sa taille varie de 70 cm pour la lingue espagnole, à 1 m 60 pour les lingues bleue…
La lingue vit à de grandes profondeurs et se déplace près des fonds. La lingue franche se trouve entre 50 et 600 m sur les fonds vaseux et caillouteux. L’espagnole, elle, descend jusqu’à ± de 1000 m. La lingue bleue préfère les fonds rocheux du large et les abords du plateau continental, entre 400 et 1200 m.
La lingue préfère les eaux tempérées, et se trouve en Atlantique, du Groenland au Portugal, ou encore en Méditerranée. Elle se déplace peu. Sa croissance est rapide, prédateur vorace elle possède un large régime alimentaire : poissons, crustacés, céphalopodes…
Difficiles à pêcher, elles sont principalement pêchées au chalut traînant.
Lorient, Douarnenez et Boulogne sur Mer sont les principaux ports de débarquement en France. Une partie des prises françaises viennent de l’Ecosse.
Sa chair fine a tendance à sécher lors de cuissons longues ou trop vives. Elle apprécie les marinades au citron, à l’huile d’olive, ou aux herbes.
En filets, la lingue se prépare comme tous les poissons blancs : juste farinée, passée à la poêle, servie avec un filet de citron et un peu de persil.



L'échalote

 

 

Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.

Au XIIe siècle on parlait "d’escaluigne", altération du latin "ascolonia cepa", ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.

Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.