Logo


 Lapin aux oignons

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Simple à réaliser, cette recette ne demande qu'un peu de patience pour préparer les oignons.
   L’on pourra servir en même temps comme garniture de la bouillie de maïs ou des haricots verts.
La bouillie de maïs est nettement plus rustique et traditionnelle, à base de farine et d'eau tiède bien mélangées, mijotée pendant 1 heure.  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 






Ingrédients pour 5 convives

  • 1 Lapin de ± 1,5 kg - découpé en morceaux

  • 1,5 Kg d'oignons jaunes moyens

  • 4 Cuillères à soupe de graisse d'oie

  • Thym

  • 20 Cl de vin blanc

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Peler les oignons.
    Les émincer le plus finement possible pour qu'ils cuisent en même temps que le lapin en fondant doucement.

  • Fondre la graisse d'oie dans une grande cocotte en fonte.

  • Ajouter les morceaux de lapin et les faire revenir sur feu vif en les retournant sans cesse avec une spatule jusqu'à ce qu'ils aient pris une belle couleur dorée.

  • Ajouter les oignons émincés et les mélanger avec les morceaux de lapin en les répartissant régulièrement.

  • Ajouter un peu de thym émietté. Saler et poivrer.
    Mélanger encore une fois.
    Mouiller avec le vin, couvrir et baisser le feu.

vin blanc - ja6

  • Laisser cuire tout doucement à l'étouffée pendant ± 40 min.

  • Servir directement dans le plat de cuisson.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le lapin

 

 

Le lapin, mammifère rongeur,  fut longtemps considéré comme une calamité, en raison des dégâts qu’il causait et de sa prolificité.

Jusqu’au XVe  siècle, on l’appela “connil” ou “connin”.

Symbole de fécondité, le lapin fut souvent associé aux plats de Pâques. 

  


L'oignon

 


 

Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge, l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.