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Truites périgourdines
          marinées

 

 

 

 

 

 

 

Pour cette recette, choisir dans un vivier de petites truites. Les vider par les ouïes, les laver et les essuyer.

Les tartares et autres carpaccio de poisson, exigent une fraîcheur irréprochable. Pour ce faire, demander au poissonnier de lever les filets devant vous. Pour les femmes enceintes ou les personnes âgées, il est prudent de réaliser le plat avec des surgelés

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un bergerac blanc sec







Ingrédients pour 4/8 convives

  • 8 Petites truites - vidées

  • Huile de noix

  • 20 cl de vin blanc

  • 2 Brins de thym

  • 4 Brins de persil

  • 1 Feuille de laurier

  • Poivre en grains

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Inciser les truites en 2 ou 3 endroits sur le dos.
    Les saler et les poivrer.

  • Les envelopper une par une dans du papier sulfurisé badigeonné d'huile de noix.

  • Tordre les 8 papillotes à chaque bout afin d'enfermer les truites d'une manière hermétique.

  • Les cuire sur un gril posé sur des braises bien rouges 5 min de chaque côté environ.

  • Retirer les papillotes du feu, les défaire et sortir les truites puis les ranger dans un plat creux.

Une autre recette excellente consiste à griller simplement les truites sur des braises bien tassées où l'on jettera quelques baies de genièvre.
Prendre la précaution de les emballer dans du papier d'aluminium une par une et compter 5 min de chaque côté. Les arroser de jus de citron au moment de les servir.

  • Verser 10 cl d'huile, le vin blanc et 25 cl d'eau dans une casserole, saler et poivrer, ajouter les aromates et porter à ébullition.

  • Laisser mijoter pendant ± 30 min.

  • Passer cette marinade et la verser sur les truites. Servir aussitôt ou laisser mariner et servir froid...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Blanc (Périgueux), noir (Sarlat, vert (Nontron) ou rouge (Bergerac), le Périgord n'a jamais bénéficié de conditions naturelles très clémentes. Son ordinaire, fut plutôt le chou, le lard et la châtaigne, le navet et les fruits, davantage que la truffe et l'oie grasse, les sauces et le gibier.
La cuisine du Périgord doit moins sa réputation aux ressources naturelles qu'au talent séculaire de ses cuisinières, fermières et maîtresses de maison. Les ingrédients de la bonne cuisine ne sont ni exotiques ni rares, chaque ferme les possède. Rurale et simple, elle reste tributaire des saisons et utilise les produits du terroir.
Témoins de cet art, entre autres, les "farcis": un peu de pain rassis, une poignée de fines herbes, un œuf, un reste de viande, une tranche de foie gras, et voici une feuille de chou, un cou de volaille ou une poule métamorphosés en plats de haute cuisine...
Ultime élément, d'une cuisine de haut goût, son unité, grâce à des saveurs fortes comme celles de l'ail, de la graisse d'oie et de la noix.
Périgord, mot magique, indissociable de l'idée ou de l'envie d'un bon repas.
Terre des foies gras, de la truffe, producteur de vins et de fruits, qui nourrit encore cochons et volailles de pommes de terre, de maïs et de grains, pays des cèpes à gros pied, patrie de la noix, riche en eaux vives et en étangs poissonneux, en bois giboyeux où se dissimulent les palombières, le Périgord sait manger.

 

 

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La truite

 

La truite appartient à la famille des salmonidés. Poisson carnivore, rusé et très exigeant : elle vit en eaux vives et fraîches (inférieures à 18°), riches en oxygène, et fuit la pollution.
L’unique espèce qui peuple nos rivières est la truite fario ''salmo trutta fario''. Près des estuaires, la truite migre parfois en mer, mais revient toujours se reproduire en eau douce dans sa rivière d’origine.
La truite arc-en-ciel, originaire d’Amérique de l’Ouest, fut introduite en Europe à la fin du XIXe. C’est aujourd’hui la plus répandue en France 95% de la production.
C’est au Moyen Âge que la technique de l’élevage des poissons d’eau douce s’est développée en France à l'instigation des moines. Un savoir-faire bien connu des chinois, égyptiens et romains. La salmoniculture pris son essor, fin XIXe, en 1866, grâce à 2 pêcheurs vosgiens : Remy et Gehin, qui mirent au point la reproduction artificielle des truites. La truite se place au 4e rang des poissons achetés par les ménages, avec une part de marché de 7,5 %. 1 foyer achète en moyenne 1,5 kg/an de truite fraîche (de + en + de filets).

Nota : Vider les truites par les ouïes et non en fendant la peau du ventre, les poissons se déforment moins à la cuisson...



L'huile de noix

 

 

Originaires d'Orient, la noix, et l'huile qu'on en extrait, étaient déjà utilisées par les Grecs  au IVe siècle avant J.-C. Fin IVe siècle, les Romains vulgarisèrent la culture du noyer dans l'Empire. Sa dénomination:  Jovis glans, noix de Jupiter, indique assez l'estime qu'on lui accorde. Dans le Paris des XIIe et XIIIe siècles, bon marché, l'huile de noix étaient utilisée au fond des cours, tant pour les fritures et salades que pour remplir les lampes à brûler...

La culture du noyer se développera en France au XIXe siècle, principalement dans 2 régions : le Périgord et le Dauphiné. Mais dans ces régions de production, c'est toujours par faute de moyens qu'elle était encore, au début du XIXe siècle, le quotidien des paysans. L'huile de noix, le plus souvent déconsidérée, n'est devenue un condiment élégant que depuis ± 20 ans. 2 raisons restreignent l'utilisation de cette huile dorée et fruitée :
- Elle ne supporte pas la chaleur ou difficilement... - Elle vieillit mal car elle a tendance à rancir - 3 grains de gros sel dans la bouteille permettent cependant une meilleure conservation.
Si les fritures lui sont interdites, elle accompagne à merveille salades & crudités, apportant richesse & caractère. L'huile de noix est destinée à l'assaisonnement. Parfaite avec des endives, une salade au bleu ou aux gésiers, voire un carpaccio de cèpes crus. En mince filet, elle rehausse la délicatesse des poissons blancs et fait merveille sur les légumes tièdes tels que les fonds d'artichauts, brocolis ou asperges...
Elle apporte aussi une saveur inimitable dans certaines pâtisseries tels que : cakes salés ou sucrés, gâteaux... Attention ! Son goût prononcé réclame de la modération. Elle vole rapidement la vedette au produit qu'elle accompagne.

Conservation : Au frais et à l'abri de la lumière au réfrigérateur par ex.