Pâté de foie de porc
Confectionné de manière artisanale, ce pâté de "campagne" est nettement plus
savoureux qu'une charcuterie achetée toute faite.
Il ne présente aucune
difficulté de préparation ni de cuisson.
Idéale pour pique-nique ou buffet, cette terrine est également parfaite en entrée froide, avec des cornichons et une salade verte.
Ne pas hésiter à préparer ce pâté en grandes quantités puis à le répartir dans de petits bocaux à stériliser.
Ingrédients pour 1 terrine de ± 1,5 l
500 g de foie de porc
1 Gousse d'ail
2 Échalotes
1 Petit bouquet de persil
500 g de chair à saucisse
Quatre-épices
1 Feuille de laurier
1 Œuf
Bardes de lard
Sel & poivre
Indications de préparation
Passer le foie de porc au mixeur ou au hachoir.
Peler et hacher très finement l'ail et les échalotes, ainsi que le persil.
Réunir tous ces ingrédients dans un grand saladier, ajouter la chair à saucisse et 1 pincée de quatre-épices.
Saler et poivrer, ajouter le laurier finement émietté.
Lier avec l'œuf battu.
Mélanger intimement avec une cuillère en bois.
Tapisser une terrine en terre ou en porcelaine à feu de bardes de lard.
Verser la farce qui ne doit la remplir qu'au 3/4.
Couvrir et laisser cuire dans le four à
chaleur douce
– Th 5 - pendant ±
1 bonne heure.
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Apparition des dictons
culinaires
La figure
montre les précisions recueillies dans 348 livres de cuisine
français, publiés entre 1310 et aujourd’hui, en fonction de
la robustesse ainsi calculée de différentes recettes. |
Ce mélange remplace le piment officinal dit “quatre-épices” qui ne
se trouve plus en Europe actuellement.
Il réunissait la saveur des 4 épices, sauf le gingembre ajouté
ultérieurement au mélange afin d'en corser le goût!
On trouve également des mélanges dans lesquels on a ajouté du piment
de la Jamaïque et de la cannelle, de la cardamome, voire du
gingembre, réglisse ou badiane.
On retrouve le mélange 4 épices dans les charcuteries, notamment les
terrines, les farces et les pâtés. C'est l'allié parfait pour la
préparation des foies gras maison. Il se marie idéalement avec le
miel afin de déglacer les volailles.
On a toujours intérêt à l'agrémenter, selon goût, d'aromates divers : truffe, épices, pistaches, poivre vert, etc…
On peut surtout la préparer soi-même en utilisant de l'échine de porc et du lard passés au hachoir. Tous les restes de volaille ou de viande : maigre de veau, bœuf bouilli, dinde ou poulet, voire gibier… permettent de lui donner une saveur plus personnelle et relevée.
Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.
Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.
Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.