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Côtes de porc charcutière
    1970

 

 

 

 

 

 

 

   Un plat régulièrement présent dans la cuisine familiale des années 1960/70 …
 

 

 

 

 

 

 

Déguster avec un côteau d’Aix

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Ingrédients pour 4 convives

  • 4 côtes de porc, dans le filet ou dans l'échine

  • 2 cuillères à soupe de moutarde blanche

  • 1 tasse à thé de chapelure

  • 40 g de beurre

  • 2 cuillères à soupe d'huile

  • Sel & poivre
    Pour la sauce

  • 1 oignon

  • 50 g de beurre

  • 35 g de farine

  • 35 cl de bouillon

  • 1 cuillère à soupe de concentré de tomate

  • 15 cl de vin blanc sec

  • 5 cornichons

  • Persil

Indications de préparation

  • Saler légèrement les 4 côtes de porc sur 1 face, enduire cette face de moutarde puis la passer dans la chapelure en appuyant.
    Procéder de même sur l'autre face.
    Laisser sécher les côtes ainsi enrobées d'une couche épaisse de chapelure.

  • Pendant ce temps, préparer la sauce.
    Éplucher et hacher finement l'oignon.
    Chauffer le beurre dans une casserole, mettre le hachis d'oignon, remuer à la cuillère de bois, saupoudrer avec la farine et mouiller ce "roux blond" avec le bouillon chaud.
    Délayer le concentré de tomate avec le vin blanc, verser dans la sauce.

  • Laisser frémir, à feu doux, pendant 15 min, en continuant de remuer la sauce.

  • D'autre part, chauffer les 40 g de beurre et l'huile dans une poêle, mettre les côtes de porc.
    Lorsqu'elles sont bien dorées et cuites sur une face, les retourner.

  • Goûter et rectifier l'assaisonnement de la sauce.
    Couper les cornichons en rondelles, les ajouter à la sauce.

  • Dresser les 4 côtes de porc sur le plat de service chaud.
    les napper avec la sauce.
    Décorer avec du persil.

 


 

 

 

 

 

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La moutarde

Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens'' (moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre "liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots.

Aujourd’hui, il existe une infinie variété de goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...

 


Le cornichon

Cuccumis sativus L.

4 variétés, 15 hybrides se distinguent par l’aspect et la taille.
Originaire d’Asie tropicale, ce ''légume'' ou condiment est rafraîchissant et a une consistance croquante. Sa flaveur dépend directement des autres condiments et du vinaigre qui sert à le conserver… Une spécialité délicate, typiquement française qui sert de condiment pour les viandes froides et autres charcuteries.
Indispensable autour du pot-au-feu ou de la poule au pot...