Filets de loup aux herbes
Une manière provençale de préparer ce poisson de fêtes
Ingrédients pour 4 convives
2 Filets de loup
150 g d'oseille
50 g de persil
3 Branches de menthe fraîche
1 Brin de thym
30 g de beurre
1 Citron
25 cl d'eau
100 g de crème fraîche
Sel & Poivre
Indications de préparation
Effeuiller la menthe.
Presser le citron.
Hacher le persil sur du papier absorbant.
Faire fondre l’oseille dans une cocotte avec le beurre.
Placer les filets de loup sur le lit d oseille.
Recouvrir avec le persil, les feuilles de menthe et le thym effeuillé.
Saler et poivrer le tout.
Couvrir la cocotte pour cuire doucement à l’étuvée pendant 8 à 10 min environ.
Cuisson terminée, retirer les filets de loup de la cocotte.
les disposer sur un plat de service chaud.
Mixer le jus de cuisson avec toutes les herbes et l’oseille.
Lier cette sauce avec la crème fraîche sur feu doux sans bouillir.
Napper le poisson de la sauce.
Accompagnement: riz ou pommes vapeur.
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Déjà prisé à Rome, ce poisson de fête, le bar,
est un poisson perciforme, assez rare et donc coûteux.
Bar en atlantique, connu sous le nom de
loup en Méditerranée (ou loubin, loubine)
mais aussi perche de mer. Et puis
Baers en néerlandais,
d'où son nom !
Ce carnivore très vorace, à chair fine avec peu
d'arêtes, est très apprécié...
La cuisson devra toujours être courte afin de respecter la
délicatesse de sa chair.
On écaille le poisson de la queue vers la tête, seulement lorsqu'il
dit être braisé ou cuit au four. Poché, les écailles protègeront sa
chair fragile !
Native d’Iran, du nord de l’Eurasie ou plus
simplement d’Europe, l’oseille est spontanée aujourd’hui du
Groenland au Chili, en passant par le cap Horn. La variété la plus
répandue en France aujourd’hui, l’oseille ''de Belleville'' a larges
feuilles blondes, mentionnée dès 1749, était naguère cultivée d’un
bout a l’autre de l’année par les maraîchers parisiens, qui la
faisaient hiverner sous châssis. Il en existe aussi une belle
variété à feuilles rouges. En climat doux, son feuillage est
bienvenu en hiver. Le catalogue Vilmorin de 1885 affirme que
certains récoltent la touffe entière, mais les maraîchers parisiens
la cueillent plutôt feuille à feuille, de manière à toujours avoir
des pousses tendres. À peine cueillie, l’oseille flétrit.
En cuisine, on l’associe souvent à d’autres légumes à feuilles
vertes afin de réduire son acidité due a l’acide oxalique, parfois
mal toléré. Ses feuilles vertes au goût acide, qui se cuisinent
comme les épinards, accompagnent traditionnellement le veau, les
œufs et les poissons de rivière, comme l’alose, le sandre ou le
brochet, dont elle dissout les arêtes.
Son acidité fait aussi merveille avec la volaille et les farces.
L’historien Waverley Root rapporte que les Lapons la font bouillir,
puis mêlent l’eau de cuisson refroidie à du lait de renne...