Queues de langouste
caramélisées au wok
Accompagner de riz créole, pour un réveillon gourmand….
Ingrédients pour 4/8 convives
8 Queues de langoustes de ± 250 g fraîches - ou surgelées
6 Belles mangues pas trop mûres
2 Poivrons verts
2 Poivrons rouges
2 Gros oignons
2 Gousses d'ail
1 Petit piment vert frais
4 Citrons verts
2 Cuillères à soupe d'huile
4 Cuillères à soupe de sucre en poudre
1 Douzaine de branches de coriandre fraîche
Sel & Poivre
Indications de préparation
Si les queues de langoustes sont surgelées, les placer quelques heures à l'avance dans le réfrigérateur afin de les faire décongeler ou mieux encore, les passer 5 min au micro-ondes en position décongélation automatique, puis les laisser reposer 20 min.
Faire griller les poivrons jusqu'à ce que leur peau se boursoufle.
Les ouvrir, éliminer les queues, les graines et les côtes intérieures blanches.
Peler et émincer les mangues en tranches.
Peler et émincer finement l'oignon.
Peler et écraser les gousses d'ail.
Épépiner le piment vert et le couper en fines rondelles.
Presser le jus des citrons verts.
Chauffer l'huile dans le wok.
Tronçonner les queues de langoustes à cru avec leur carapace (4 morceaux par queue), les jeter dans le wok sur feu vif et les arroser aussitôt avec le jus des citrons verts.
Mélanger 5 min, puis ajouter les oignons.
Faire revenir 5 min. Ajouter encore les mangues, les rondelles de piment et l'ail. Saler et poivrer.
Ajouter le sucre, bien mélanger et laisser fricasser 5 à 10 min en mélangeant de temps en temps, jusqu'à ce que la sauce caramélise légèrement.
En fin de cuisson, ajouter les lanières de poivrons et parsemer la coriandre finement ciselée.
Pour servir, transvaser dans un plat creux bien chaud.
Langouste du latin ''locusta', ''sauterelle''.
Genre (Palinurus) de Crustacés décapodes marcheurs palinoures,
pouvant atteindre jusqu'à 50 cm de long, dépourvus de pinces, et aux
antennes très développées, caractérisés par une vie larvaire
planctonique.
La langouste rouge ''Palinurus vulgaris'', est pêchée
le long des côtes de la Méditerranée et de l'Atlantique, où son
exploitation intensive depuis plusieurs décennies a entraîné sa
raréfaction. Des espèces voisines, provenant d'Afrique et des
Antilles, approvisionnent actuellement les marchés aux poissons de
la plupart des grandes villes d'Europe occidentale.
Ce crustacé
affectionne fonds rocheux et les eaux calmes. Les conditions
climatiques hivernales ne sont guère propice à sa pêche.
Hier prise au casier, à l'aide d'appâts : tacaud ou grondin, elle
est de nos jours capturée au filet. Comme le homard la langouste
rouge se raréfie.
La reine des crustacés mérite amplement son surnom de "royale". Sa chair blanche aux reflet nacrés est la meilleure de toute. Son prix est lui aussi "royal", à réserver pour les grandes occasion.
Le manguier est originaire de l'Inde. On y
dénombre près de 1000 variétés, dont certaines croissent toujours à
l'état sauvage.
Cet arbre est de longue date vénéré par les Hindous. On conte
également qu'il fut choisi par Bouddha lui-même pour abriter ses
méditations. Le mot mangue vient du portugais manga, lui-même calqué
sur le mot malabar - qui désigne aussi une côte de l'ouest de
l'Inde, point d'arrivée naturel des voiliers venus d'Occident.
Il est mentionné pour la première fois en 1300, par un certain Friar
Jordanus, mais il était sans doute connu bien avant.
Le manguier fut introduit au XVIe siècle en Afrique, puis gagna
l'Amérique centrale et l'Amérique du Sud, conséquence des ''grandes
découvertes''.
Aujourd'hui, le manguier est cultivé dans tous les pays tropicaux et
subtropicaux du globe. Arbre au feuillage luxuriant, de taille
moyenne à grande, ses feuilles sont étroites et ses fruits, d’un
poids variant de quelques grammes à 2 kg, ont une peau coriace
immangeable. Ils contiennent un noyau plat qui adhère à la chair
fibreuse.
Il y a 2 siècles, le grand Carême, étoile
consacrée de la gastronomie, proposait à l'époque de la
Restauration, une recette de potage à base de lapin, de mangues et
de curry. On ne sait pas où il se procurait les mangues..., mais,
gageons que ce n'était pas à la portée de toutes les bourses. On
trouve peu de mentions de la mangue par la suite. Ce n'est que
depuis quelques années
qu'elle s'est discrètement installée sur les étals.