Salade de gambas
méditerranéenne
Une belle entrée qui doit beaucoup à la richesse de ses ingrédients...
Ingrédients pour 4 convives
20 gambas
2 petits ananas
100 g de gingembre frais
4 échalotes grises
4 brins de ciboulette
100 g de copeaux de noix de coco
100 g de noix de cajou décortiquées – non salées de préférence...
4 feuilles de
menthe
Sauce
1/2 cuillère à café de moutarde
2 cuillères à soupe de vinaigre de vin blanc
5 cuillères à soupe d'huile de pépins de raisin
3 branches de citronnelle
Sel & Poivre
Indications de préparation
Cuire les gambas pendant 2 min
dans de l'eau bouillante salée.
Les décortiquer, tout en conservant leur
queue.
Couper les 2 ananas en 2.
Les creuser sans les percer à l’aide d’un
couteau pointu et couper leur chair en
tout petits dés.
Les placer dans un grand saladier.
Peler le gingembre puis
l’émincer très finement.
Peler les 4 échalotes et les hacher.
Ciseler la ciboulette.
Placer le gingembre, les
échalotes et la ciboulette dans le
saladier.
Mélanger bien.
Préparer la sauce
Délayer la moutarde dans le vinaigre.
Saler, poivrer.
Ajouter l'huile en battant vigoureusement,
puis la citronnelle coupées en anneaux
très fins.
Verser la sauce dans le saladier
et mélanger.
Ajouter les gambas et les noix de cajou,
puis verser cette salade dans les
demi-ananas.
Griller rapidement les copeaux
de noix de coco dans une poêle
antiadhésive et les parsemer encore
chauds, sur les demi-ananas.
Poser 1 feuille de menthe sur chaque
salade et servir illico !
Le terme espagnol gambas désigne la crevette
rose d'Algérie pêchée dans les profondeurs de l'Atlantique et de la
Méditerranée. Cette dernière atteint une longueur de 15 à 20 cm.
Par habitude, on a tendance à appeler "gambas" les autres grosses
crevettes, telles que la crevette "du Sénégal", la crevette "Caramote",
etc...
Les Indiens Tupis l’appelaient nanae
qui signifie parfum. Cultivés et sélectionnés dans la nature par
les Indiens d’Amérique centrale depuis des millénaires, ces
fruits firent sensation parmi l’équipage de Christophe Colomb,
en 1493.
Des motifs en ananas furent repris par les artistes européens,
parfois déformés, sur des pommeaux et des poignées...
En 1550, des ananas conservés dans du sucre étaient expédiés en
Europe comme une friandise luxueuse, exotique et lucrative.
Fin XVIe, l’ananas s’était répandu jusqu’en Chine,
aux Philippines et acclimaté à Java. Il colonisa peu après la
côte ouest de l’Afrique.
En 1686, un Hollandais du nom de Le
Cour parvint à le cultiver sous serre et, en 1690, il
approvisionnait déjà les horticulteurs anglais.
L’engouement pour les ananas fut tel que les jardiniers les
cultivèrent jusqu’en Écosse, sous serre, sur couches chaudes et
profondes, fertilisées au fumier de cheval. En 1702, Louis XIV
put goûter un ananas mûri dans les serres du château de
Choisy-le-Roi !
3 principales variétés :
Cayenne lisse, le plus courant. En dépit de son nom, il vient de Côte d’ivoire et du Cameroun.
Gros fruit, il peut peser plus de 3 kg — à chair ferme et jaunâtre, juteux et sucré, importé de Martinique et d’Afrique du Sud, aux feuilles épineuses, à chair jaune plus pâle, mais ferme, sa saveur est plus douce que le Cayenne.
Red spanish, originaire du Cameroun, généralement rond à chair blanche et peau légèrement rougeâtre, particulièrement savoureux.