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 Tête de moine aux 2 fromages 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appellation d'une magnifique entrée et d'un prestigieux fromage!

 

 

TÊTE-DE-MOINE
Fromage de BELLELAY

Dans la quiétude d'une des plus prestigieuses abbayes du Jura suisse, l’abbaye de Bellelay fondée en 1136, fut fabriqué un fromage connu encore aujourd’hui des habitants de ces vallées sous le nom de "Tête-de-moine".
Les premiers écrits parlent d’un fromage d’exception conçu avec “un lait très gras d'excellente qualité issu des meilleures herbes et plantes du pays et sa région d'origine”.
Dès l'an 1292, le fromage des moines avait acquis une belle réputation. Il servait, entres autres, de monnaie d'échange ou encore pour payer les redevances que le prieur de l'abbaye de Bellelay recevait chaque année de ses fermiers. Des documents mis à jour, témoignent de cette pratique, et font état d'un “fromage fabriqué en mai ou juin et livrable à la St-Martin d'hiver”. Une fête paysanne célébrée encore de nos jours, surtout en Ajoie, vers la mi-novembre. Il fit également l’objet de présents aux princes-évêques de Bâle…
En fait au début de son histoire, ce fromage s'appelait plus simplement "fromage à talon". On tout simplement le “Bellelay”.
L'appellation “Tête- de-Moine” remonte seulement à moins de 3 siècles. Un surnom donné par dérision, en 1790, par les soldats français de la Révolution, juste après avoir chassé les moines, et surpris par les innombrables meules de fromage entreposées au fond des caves de leur abbaye.  
Fromage du Jura suisse, labellisé AOC, il est principalement exporté vers l'Allemagne (54%) et la France (25%).
Il se présente sous la forme d’une meule cylindrique, de 10 à 15 cm de Ø, hauteur comprise entre 70% et 100% du Ø, poids de 700 g à 2 kg. Ce fromage mûrit 4 à 7 mois en caves fraîches, sur planchette d'épicéa.
Sa croûte, épaisse, dure et granuleuse est de couleur, brun à brun-rouge. Fromage de lait de vache à pâte mi-dure, très fine, jaune et souple. Elle présente une saveur relevée et un arôme bouqueté. La Tête de Moine rougit au fil du temps.
Pour déguster le fromage de Bellelay, il faut éviter de couper le fromage mais plutôt le racler en rosettes très fines. Une fois l'entame enlevée, on le gratte avec la pointe d’un couteau, afin d’obtenir de fins copeaux. En effet, le raclage modifie la structure de la pâte. La plus grande surface mise en contact avec l'air met en valeur son arôme typique et permet de mieux la savourer. La Tête de Moine doit être raclée au sortir du réfrigérateur, sa consistance est alors optimale.
On racle le fromage avec le couteau placé à angle droit du plan de raclage, comme le faisaient déjà les moines de l'abbaye de Bellelay ou à l'aide de la “Girolle”, invention simple mais efficace de Metafil SA. 

La girolle se pique au centre du fromage, permet de faire tourner une lame à la perpendiculaire du cylindre de fromage et de réaliser en 1 tour - ou un peu plus - une belle rosette de fromage. Les rosettes de tête de moine se présentent donc sans peau et le goût du fromage, très particulier et fondant en partie dû à sa coupe, est parfait.

Il s’accompagne bien de raisins secs ou de figues, C'est un fromage idéal en dégustation d’apéritif ou en fin de repas, avec un vin doux ou mieux un vin jaune du Jura!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  déguster avec un vin jaune

 

 

 



Ingrédients pour 4 convives

  • 250 g de salades mélangées : trévise, roquette, mâche, batavia …

  • 4 Crottins de Chavignol

  • 100 g de Tête-de-moine - coupés en tranches très fines
    Pâte à choux

  • 10 cl d'eau

  • 75 g de farine

  • 50 g de beurre

  • 2 Œufs

  • 1 Pincée de sel
    Vinaigrette

  • 1 Cuillère à soupe de vinaigre de vin

  • 3 Cuillères à soupe d'huile d'arachide

  • 1 Cuillère à soupe d'huile de noisette

  • 1 Cuillère à café d'échalote - hachée

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Préparer la pâte à choux : Mettre l'eau, le sel et le beurre dans une casserole.

  • Chauffer jusqu'à ébullition, puis retirer du feu.

  • Verser la farine d'un seul coup et mélanger en tournant avec une cuillère de bois. Remettre la casserole sur feu doux, sans cesser de remuer, afin que la pâte se dessèche, forme une boule et se détache de la casserole.

  • Retirer du feu.

  • Incorporer 1 œuf en remuant énergiquement, puis ajouter l'autre œuf jusqu’à obtention d'une pâte lisse.

  • À l'aide d'une poche munie d'une douille remplie de la pâte à chou, disposer 8 petits tas de pâte, en les espaçant, sur une plaque beurrée et farinée.

  • Enfourner et laisser cuire 15 min environ, jusqu'à ce que les choux soient dorés.

  • Nettoyer et trier les salades. Les laver à pleine eau, les essorer les casser grossièrement.

  • Couper les crottins horizontalement et les passer rapidement sous le gril du four, juste le temps qu'ils dorent et commencent à couler…

  • Ouvrir les petits choux et glisser à l'intérieur les demi-crottins encore chauds.

  • Les repasser rapidement sous le gril le temps de les faire tiédir.

  • Préparer la sauce : mélanger le vinaigre, l'échalote et les huiles. Saler. poivrer et mélanger bien.

  • Verser sur les salades et mélanger.

  • Répartir la salade dans 4 assiettes individuelles, poser 2 choux dessus, disposer les tranches de Tête-de-moine autour et servir aussitôt.



 

 

 

 

 

 

 

 

Le vin jaune du Jura est l'un des plus fascinants. Vendangé tardivement, il est élaboré à partir d’un cépage unique, le Savagnin, récolté sur certaines parcelles localisées près du village de Château-Chalon – Jura - France.
Il est amené à maturité et vieilli obligatoirement 6 ans et 3 mois en fût de chêne de 228 litres. Cette longue maturation explique son coût élevé et la contenance de sa bouteille appelée “clavelin”  de 62 cl ! Sur 100 litres de jus fermenté, il reste en moyenne 62 litres de vin au bout de 6 années …

Une lente évaporation se produit et un voile de levure se forme, qui lui donne ce fameux "goût de jaune". Le goût particulier - dit “de Jaune” est du à une oxydation très lente produite par la levure Saccharomyces Bayanus. Caractérisé par des arômes de noix, noisette, amande verte… ce vin vieillit très bien: on peut le mettre en cave plus de 100 ans pour certains millésimes.
Une variation du Vin Jaune : le Château-Chalon, nom du village d'origine. La différence entre vin jaune et Château-Chalon  est des plus subtile. Ce sont les terroirs qui les distinguent principalement, mais aussi le degré de sucre contenu dans le jus au moment de la “pressée”. Un Château-Chalon qui n'atteint pas un certain degré sera déclassé en prestigieux Vin Jaune.

 

Le vin jaune se déguste presque chambré entre 14° et 16°c. On aura pris soin de le déboucher plusieurs heures à l'avance afin de le laisser pleinement s'épanouir.
Il se marie à merveille avec le foie gras, les fromages, plus particulièrement le comté et la fourme d'Ambert. Il s’accorde également très bien avec les plats relevés en sauce :
Homard à l’américaine, coq au vin jaune et aux morilles, haddock, plats au curry ou il est le seul vin capable de résister. Certains le préconisent même sur le chocolat amer…

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pâte à choux

 

 

La pâte à choux doit sa spécificité au fait qu'on réhydrate en ajoutant les œufs 1 à 1, une pâte préalablement desséchée, à base de farine passée au feu. Un goût neutre,  gonflant bien au four, bref un support idéal pour des fourrages à la crème pâtissière ou au beurre.

On doit son invention à Popelini, cuisinier de la reine Catherine de Médicis, au milieu du XVIe siècle, en 1540 si l'on veut être précis.
Popelini mit au point cette pâte dont il faisait déjà de petits choux pas très réguliers, qu'on appelait alors des "poupelins".
On les dressait à la cuillère sur une plaque allant au four et qu'on fourrait de gelée de fruits après cuisson.
Frit à l'huile, ces petits "poupelins" ont donné, plus tard, naissance aux "pets-de-nonne".
Le mode de préparation de cette pâte lui a longtemps donné le nom de "pâte à chaud", devenu pâte à choux plus tardivement - Rien à voir avec de petits choux donc...

Au XVIIIe siècle, Avice en modifia légèrement la recette. La pâte à choux contemporaine fut mise au point par, une fois de +, le grand Carème - ex apprenti d'Avice, comme par hasard.


C'est lui qui eut l'idée de fourrer de crème pâtissière ou de crème chantilly les petits choux afin d'en faire des croque-en-bouches. Précédemment, les croque-en-bouches étaient des fruits juste passés dans un caramel chaud.
Carême est également le créateur des profiteroles, mais là on s'égare...