Tête de moine aux 2 fromages
Appellation d'une magnifique entrée et d'un prestigieux fromage!
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Dans la quiétude d'une des plus
prestigieuses abbayes du Jura suisse, l’abbaye de Bellelay
fondée en 1136, fut fabriqué un fromage connu encore
aujourd’hui des habitants de ces vallées sous le nom de "Tête-de-moine".
La girolle se pique au centre du fromage, permet de faire tourner une lame à la perpendiculaire du cylindre de fromage et de réaliser en 1 tour - ou un peu plus - une belle rosette de fromage. Les rosettes de tête de moine se présentent donc sans peau et le goût du fromage, très particulier et fondant en partie dû à sa coupe, est parfait.
Il s’accompagne bien de raisins secs ou de figues, C'est un fromage idéal en dégustation d’apéritif ou en fin de repas, avec un vin doux ou mieux un vin jaune du Jura! |
déguster avec un vin jaune
Ingrédients pour 4 convives
250 g de salades mélangées : trévise, roquette, mâche, batavia …
4 Crottins de Chavignol
100 g de Tête-de-moine - coupés en tranches
très fines
Pâte à choux
10 cl d'eau
75 g de farine
50 g de beurre
2 Œufs
1 Pincée de sel
Vinaigrette
1 Cuillère à soupe de vinaigre de vin
3 Cuillères à soupe d'huile d'arachide
1 Cuillère à soupe d'huile de noisette
1 Cuillère à café d'échalote - hachée
Sel & Poivre
Indications de préparation
Préparer la pâte à choux : Mettre l'eau, le sel et le beurre dans une casserole.
Chauffer jusqu'à ébullition, puis retirer du feu.
Verser la farine d'un seul coup et mélanger en tournant avec une cuillère de bois. Remettre la casserole sur feu doux, sans cesser de remuer, afin que la pâte se dessèche, forme une boule et se détache de la casserole.
Retirer du feu.
Incorporer 1 œuf en remuant énergiquement, puis ajouter l'autre œuf jusqu’à obtention d'une pâte lisse.
À l'aide d'une poche munie d'une douille remplie de la pâte à chou, disposer 8 petits tas de pâte, en les espaçant, sur une plaque beurrée et farinée.
Enfourner et laisser cuire 15 min environ, jusqu'à ce que les choux soient dorés.
Nettoyer et trier les salades. Les laver à pleine eau, les essorer les casser grossièrement.
Couper les crottins horizontalement et les passer rapidement sous le gril du four, juste le temps qu'ils dorent et commencent à couler…
Ouvrir les petits choux et glisser à l'intérieur les demi-crottins encore chauds.
Les repasser rapidement sous le gril le temps de les faire tiédir.
Préparer la sauce : mélanger le vinaigre, l'échalote et les huiles. Saler. poivrer et mélanger bien.
Verser sur les salades et mélanger.
Répartir la salade dans 4 assiettes individuelles, poser 2 choux dessus, disposer les tranches de Tête-de-moine autour et servir aussitôt.
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La pâte à choux doit sa spécificité au fait qu'on
réhydrate en ajoutant les œufs 1 à 1,
une pâte préalablement desséchée, à base de farine passée au feu. Un
goût neutre, gonflant bien au four, bref un support idéal pour
des fourrages à la crème pâtissière ou au beurre.
On doit son invention à Popelini, cuisinier de la reine Catherine de
Médicis, au milieu du XVIe siècle, en 1540 si l'on veut être précis.
Popelini mit au point cette pâte dont il faisait déjà de petits
choux pas très réguliers, qu'on appelait alors des "poupelins".
On les dressait à la cuillère sur une plaque allant au four et qu'on
fourrait de gelée de fruits après cuisson.
Frit à l'huile, ces petits "poupelins" ont donné, plus tard,
naissance aux "pets-de-nonne".
Le mode de préparation de cette pâte lui a longtemps donné le nom de
"pâte à chaud", devenu pâte à choux plus tardivement - Rien à voir
avec de petits choux donc...
Au XVIIIe siècle, Avice en modifia légèrement la recette. La pâte à choux contemporaine fut mise au point par, une fois de +, le grand Carème - ex apprenti d'Avice, comme par hasard.
C'est lui qui eut l'idée de fourrer de crème pâtissière ou de crème
chantilly les petits choux afin d'en faire des croque-en-bouches.
Précédemment, les croque-en-bouches étaient des fruits juste passés
dans un caramel chaud.
Carême est également le créateur des profiteroles, mais là on
s'égare...