Salade
Waldorf - 1893
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Ingrédients pour 4 convives
1 belle laitue ou 4 endives
200 g de céleri-rave
2 Pommes acidulées : Boskoop
1 Banane
1 cuillère à café de jus de citron
20 cerneaux de noix
Sauce mayonnaise
1 Œuf
1 cuillère à café de moutarde
1 cuillère à soupe de jus de citron
4 cuillères à soupe d'huile d'arachide
2 cuillères à soupe de crème fraîche
Sel & Poivre
Indications de préparation
Laver, effeuiller et essorer soigneusement la laitue.
Casser grossièrement les feuilles et retirer les nervures centrales qui seraient trop dures.
Laver et peler le céleri-rave.
Le râper ou
plutôt, le couper en fine julienne.
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Peler les 2 pommes, les épépiner et les débiter en fines lamelles.
Éplucher la banane et la couper en fines rondelles.
Mélanger les pommes et la banane avec le céleri et les arroser aussitôt de jus de citron afin d’éviter qu'ils ne noircissent au contact de l'air.
Préparer une
mayonnaise un peu fluide : mélanger l'œuf avec la moutarde et le jus de citron.
Saler, poivrer, faire monter la mayonnaise en versant l'huile en milice filet.
Lorsqu'elle est prise, ajouter la crème fraîche, goûter et rectifier l'assaisonnement si nécessaire.
Mêler intimement la mayonnaise au mélange précédent.
Dans un grand plat creux, ciseler la laitue en chiffonnade de lanières plus ou moins larges.
Disposer le mélange pommes, céleri, banane par-dessus, parsemer les cerneaux de noix et placer au réfrigérateur jusqu'au montent de servir.
Une manière délicieuse de consommer ce tubercule
quelque peu ingrat. Il y a à peine 30 ans, lorsqu’on parlait de
''crudités'', pour la majorité des français, cela signifiait céleri
rémoulade et carottes râpées servis en doses homéopathiques.
Les transformations culinaires et gustatives de cette dernière
décennie ont considérablement développé l’éventail des aliments que
nous acceptons maintenant de consommer crus.
On doit cette plante potagère, remarquable par l'hypertrophie de sa
racine, à des agronomes italiens de la Renaissance. Mais son usage
ne s'est répandu que bien plus tard au XIXe siècle !
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.