Sauce pizzaïola
Servir en saucière, avec un plat de pâtes à l’italienne ou une viande rouge grillée...
Ingrédients pour 5 convives
600 g de tomates pelées - en boîte éventuellement...
2 Oignons
2 Gousses d’ail
3 Cuillères à soupe d’huile d’olive
10 Cuillères à soupe de concentré de tomates
1 Feuille de laurier
1 Cuillère à café d’origan - ciselé
1 Cuillère à soupe de basilic - ciselé
2 Cuillères à café de sucre en poudre
Sel fin & Poivre noir
Indications de préparation
Peler les oignons et les 2 gousses d’ail, puis les ciseler finement, séparément.
Égoutter les tomates et les couper en dés.
Faire fondre les oignons dans l’huile sans cesser de remuer.
Ajouter les gousses d’ail puis laisser revenir 2 min.
Ajouter les tomates, avec leur jus, ainsi que l’origan, le basilic, le laurier et le sucre. Saler et poivrer.
Mélanger l’ensemble.
Laisser cuire, à découvert, sur feu doux, pendant ± 1 heure, en remuant de temps en temps.
Retirer la feuille de laurier.
Découverte au Mexique, poussant dans le maïs, de
la même famille que la mandragore, la tomate provient des montagnes
péruviennes où elle a longtemps été cultivée. Importée en Occident
par les Espagnols il y a 400 ans.
Autrefois la tomate était dorée, rarement rouge. Les premiers fruits
étaient profondément ridés et aplatis. La variété de ''Marmande''
est encore assez plate. La tomate était considérée comme vénéneuse
et fut longtemps cultivée comme une simple fleur pour la beauté de
ses fruits rouges. On l’appelait aussi, pomme du Pérou et pomme
d’acacia. Son nom vient de l’aztèque ''tomati''. Baptisée pomme
d’amour dans le Midi, et pomodoro : ''pomme d’or'' en Italie. Les
premières tomates furent observées dans le Nord en Italie en 1554
puis se développa ensuite dans le reste de l’Italie... Gêne, Nice,
puis le Sud de la France et la Corse.
Elle apparut dans le Nord de la France et à Paris après 1790. Elle
ne se répandit réellement au nord de la Loire qu’à la faveur de la
Révolution française.
Depuis l’Égypte antique, l’ail est apprécié pour
ses vertus médicinales : il entrait déjà dans la composition de 22
des 800 potions décrites dans le ''Codex Ebers'', un papyrus rédigé
1550 ans avant notre ère.
Remède universel à l'époque de Ramses II. Les bâtisseurs de
pyramides recevaient 1 gousse d'ail par jour pour ses propriétés
toniques...
Autrefois, à Draguignan, ses gousses étaient rôties sur les feux de la Saint-Jean allumés dans toute la ville, avant d’être ensuite partagées entre tous les habitants.