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 Soupe aux "perclous" 

 

 

 

 

 

 

Parmi les soupes bretonnes les plus courantes figure la soupe aux “perclous”, c’est-à-dire garnie de morceaux de lard, mais il existe aussi une soupe au lard liée de farine de sarrasin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 800 G de lard demi-sel

  • 4 Carottes

  • 1 Oignon

  • 1 clou de girofle

  • 1 Petit cœur de chou frisé

  • 2 Grosses pommes de terre

  • Sel & poivre noir

Indications de préparation

  • Mettre le morceau de lard dans un grand fait-tout, ajouter 2 litres d’eau et porter à ébullition, écumer puis établir des frémissements réguliers et laisser cuire pendant ± 1 h 30.

  • Pendant ce temps, peler les 4 carottes et les couper en 2 dans la longueur.

  • Peler l'oignon et le piquer avec le clou de girofle.

  • Parer le chou et l’émincer.

  • Faire blanchir le chou dans une grande casserole d’eau bouillante pendant 10 min, puis l’égoutter.

  • Lorsque le lard a cuit pendant ± 1 h 30, ajouter les carottes et l’oignon, puis, 15 min plus tard, le chou.

  • Peler les pommes de terre et les couper en dés, les ajouter et poursuivre la cuisson pendant 30 min.

  • Goûter et rectifier l’assaisonnement.

  • Égoutter le lard et le couper en morceaux réguliers assez petits plutôt qu’en tranches. Verser le bouillon avec les légumes dans des soupières individuelles et ajouter les morceaux de lard en garniture.

  • À la place du pain de campagne, proposer des galettes de sarrasin.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

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Le Chou

 

 

Le chou, est un légume primitif dont les ancêtres croissent toujours à l’état sauvage sur les côtes de l’Europe occidentale et méridionale.

Une légende grecque assure que le chou jaillit des larmes d’un prince de Thrace châtié par Bacchus pour avoir détruit des vignes. L’auteur latin Caton affirme de son côté que consommer du chou macéré dans le vinaigre, peu avant ou après des agapes, permet d’échapper à la ''gueule de bois''...
C’est en vivant de chou et d’eau claire, dit-on, que Diogène atteignit les 90 ans. Il aurait déclaré un jour à un jeune courtisan:
''Si tu vivais de chou, tu n’aurais pas à flatter les puissants''. À quoi l’insolent répondit : ''Si tu flattais les puissants, tu n’aurais pas à vivre de chou''.

 


La carotte

 

 

Longtemps considérée comme une plante médicinale, la carotte ne commence à apparaître qu'au XVIIIe siècle avec la “carotte orange de hollande”...