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Boudin blanc aux artichauts 

 

 

 

 

 

 

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Simple et rapide, cette recette renouvelle le genre des recettes de boudin, toujours un peu lourdes.

Cuits en papillotes, les boudins n’éclatent pas.
Moins croustillants que cuits à la poêle, ils conservent leur moelleux et leur finesse sans absorber trop de gras.

 

 

 

 

 

 

 

  Déguster avec un rosé d’Anjou

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Ingrédients pour 5 convives

  • 4 boudins blancs

  • 2 gros oignons

  • 50 g de beurre

  • 8 fonds d’artichauts cuits

  • Huile

  • Pluches de cerfeuil

  • Sel & poivre

Indications de préparation

  • Peler et couper les oignons puis les hacher très finement les oignons.
    Fondre le beurre dans une cassero1e à fond épais, ajouter les oignons, saler et poivrer.
    Laisser fondre en remuant sur feu doux jusqu’à ce que les oignons soient bien tendres et transparents, sans devenir roux.

  • Couper les fonds d’artichauts en quartiers et les ajouter à la fondue d’oignons.
    Les faire réchauffer en remuant délicatement sans les briser.
    Tenir au chaud.

white pudding - ja6

  • Pendant cette opération, cuire les boudins en papillotes dans le four : huiler 4 morceaux de papier sulfurisé et emballer les boudins séparément.
    Placer ces papillotes dans le four à 160°c - Th 5, et laisser cuire pendant ± 20 min.

  • Retirer les papillotes du four puis déballer les boudins.
    Répartir les fonds d’artichauts aux oignons sur des assiettes chaudes et poser 1 boudin à côté.
    Parsemer de pluches de cerfeuil puis servir aussitôt.  



 

 

 

 

 

 

 

Les plus connus des emballages de papillotes sont le papier d'aluminium & le papier sulfurisé.

▪ Le papier d'aluminium convient aussi bien pour la cuisson sous la cendre, au barbecue que pour une cuisson vapeur ou encore au four. Noter que les 2 côtés du papier aluminium réagissent différemment à la chaleur : mis à l'extérieur, le côté mat permet une cuisson uniforme dans le four et les aliments absorbent plus rapidement la chaleur. Au contraire, pour des cuissons au barbecue, il vaut mieux placer le brillant à l'extérieur.
Le papier sulfurisé est tout indiqué pour des cuissons courtes au four traditionnel. Une cuisson prolongée risquerait néanmoins de le faire brûler ou plutôt se consumer.
Des emballages naturels, telles les feuilles de bananier ou d'épis de maïs, permettent de confectionner des papillotes originales.
Moins exotique, les feuilles de chou ou de vigne juste ébouillantées avant usage, transfigurent n’importe quel ingrédient

- Ne pas hésiter à doubler la feuille de papier si elle doit contenir des aliments un peu lourds !
- Pour des cuissons avec circulation d'air - qui permettent aux aliments de déployer toute leur saveur - ne pas serrer trop les papillotes contre leur contenu. Le papier doit pouvoir gonfler !
- Papier d'aluminium ou sulfurisé seront préalablement huilés ou beurrés sur leur surface intérieure avant d'y placer les aliments.
- Veiller à ce que les papillotes contiennent suffisamment de liquide, sauce, vin, crème fraîche, afin que les aliments soient hydratés.
- Ne pas hésiter à utiliser des herbes qui, avec ce mode de cuisson exhalent tous leurs parfums.
- Essayer de bien espacer les papillotes sur la grille du four.

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

  Briton, Britannus, Britton, Breton...

  

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Le boudin blanc

L’origine du boudin blanc remonte au Moyen Âge, lorsqu'il était de tradition de débuter le réveillon de Noël par de la bouillie de lait, servie chaude.
Dans son ouvrage, ''la Maîtresse de maison'', la baronne de Staffe relate, en 1892, l’idée d’un cuisinier du cardinal de Mazarin, auquel appartenait autrefois le comté de Rethel, de présenter cette bouillie sous boyau, afin de simplifier le service, et d’apporter aussi quelques changements radicaux à la recette traditionnelle de la bouillie.
Ainsi est né le ''boudin blanc de Rethel'' : 17 cm de long, 120 g, une préparation cuite qui se présente sous la forme d’une pâte très claire, composée de viande de porc uniquement, de lait, d’œufs et d’un assaisonnement, unis dans un boyau de porc.

Le boudin blanc de Rethel bénéficie d’une Inscription géographique protégée (IGP), qui interdit toute velléité de le fabriquer ailleurs...



L'artichaut

D'abord remède, il fut réputé guérir de la mélancolie...
Cette fleur comestible, originaire de Sicile est populaire depuis longtemps dans le Midi. L'artichaut devint à la mode et fit son entrée officielle dans la cuisine à l’époque de la Renaissance, sous l’influence italienne. Il est dit que Catherine de Médicis faillit mourir d’une indigestion d’artichauts, dont elle raffolait ! Elle en imposa la mode à la cour et bientôt la France s'engoua...

Cultivé en France depuis le XVIe siècle, il s’est particulièrement bien adapté en Bretagne.
La Bretagne produit les beaux et gros artichauts ronds, le Midi fournit les violets, plus petits et plus fins, dont certains si tendres qu’on peut les manger crus. C’est un légume d’été que l’on trouve sur tous les marchés à partir du mois de mai.