Calmars aux poivrons
Si les chipirons basques s’accommodent souvent "à l’encre", on les aime aussi mijotés aux légumes avec du vin blanc sec dans une sauce bien relevée.
Déguster avec un Irouléguy rouge…, si l’on en trouve.
Ingrédients pour 4 convives
1 kg de petits calmars
5 cuillères à soupe d’huile d’olive
4 poivrons
3 oignons
3 tomates
100 g de mie de pain de campagne - sèche
15 cl de vin blanc sec
1 bouquet de persil
2 gousses d’ail
1 mesure de safran
Sel & poivre noir
Indications de préparation
Laver les calmars puis les éponger.
Les tailler en lanières et en
rondelles, tentacules compris.
Les faire raidir dans un grand poêlon
avec 2 cuillères à soupe d’huile d’olive très chaude en
les remuant sans cesse, puis retirer le poêlon du feu.
Passer les poivrons dans le four
très chaud pendant quelques minutes afin de faire gonfler la
peau, puis les mettre pendant 1 min dans un sac en plastique. Ils
sont alors très faciles à peler.
Les couper en 2, retirer les graines et les cloisons blanches, et tailler la pulpe en lanières.
Peler et émincer les oignons.
Ébouillanter les tomates, retirer le pédoncule, les peler et concasser grossièrement la pulpe.
Détailler
la mie de pain en petits dés et les faire rissoler à la poêle
dans une cuillerée à soupe d’huile
Remettre les calmars sur le feu, remuer et ajouter les poivrons, puis les oignons et enfin les tomates.
Mélanger intimement et faire revenir le tout sur feu assez vif pendant quelques minutes.
Verser ensuite le vin blanc, baisser le feu, saler et poivrer.
Couvrir et laisser mijoter tout
doucement pendant 45 min.
Pendant ce temps, hacher ensemble les dés de pain rissolés, le bouquet de persil et les gousses d’ail pelées.
Ajouter le safran et 2 cuillères à soupe d’huile.
Mélanger et verser cette préparation sur les calmars bien cuits, mélanger à nouveau et rectifier l’assaisonnement.
Servir très chaud avec du riz nature.
1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
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Calmar ou calamar. Mollusque céphalopode à corps
cylindrique et dont la coquille interne est réduite à une simple
plume cornée, reconnaissable à son corps en forme de sac allongé,
couvert d’une fine membrane violacée, quelquefois brune. La taille
des calmars va de quelques décimètres pour "oligo" le calmar
ordinaire ou encornet comestible, à une vingtaine de mètres,
tentacules allongés, pour "Architeuthis", qui vit dans les grands
fonds.
Mollusque sans coquille apparente, laid mais succulent, la seiche
est vendue soit entière, avec son encre son sac et sa tête, soit en
"blanc", c’est-à-dire son manteau nettoyé, sans tête ni tentacules,
soit encore découpée en lanières ou en tronçons et surgelée. Celles
de petites tailles, particulièrement savoureuse, sont surnommées "supion"
dans le Midi, "casseron" à Oléron ou "chipiron" au Pays basque. Sa
tête compte 10 tentacules, dont une paire plus longue que les
autres.
Le poulpe, synonyme de pieuvre, beaucoup plus grand, au corps
globuleux, aux 8 tentacules munis de ventouses, disposés en couronne
autour de l’orifice buccal.
Commun sur les côtes rocheuses.
Préférer les petits poulpes aux plus gros, qui sont durs et dont il
faut battre la chair pour les rendre comestibles.
Si l’on ne les prépare pas au court-bouillon, il faut leur faire
rendre leur eau. Les mettre à étuver, coupés en morceaux, à couvert
pendant 10 min, puis à découvert, pendant encore 10 min pour faire
évaporer l'eau rendue à couvert.
L’on peu alors réaliser la recette de son choix, avec des poulpes
qui seront bien plus savoureux.
De la même famille que le piment, le poivron originaire d’Amérique du sud gagna l’Amérique du Nord puis les Caraïbes. Christophe Colomb le ramena en Europe. ''Corail des jardins'' au Brésil, ''Corne de corail'' en Italie, ce fruit-légume était quasi inconnu il y a encore 50 ans, bien qu'apparut en Europe au XVIIe siècle.
Le poivron se nomme ''Piper'' en Latin et en Béarnais. Il est la base de la ''piperade'', spécialité Basquaise. Il fut tout d’abord utilisé dans la cuisine du Midi, à partir du XVIIIe siècle, particulièrement en Provence. Il commença sa carrière plus tôt en Italie, en Espagne, en Roumanie et bien sûr en Hongrie, où il est cousin du célèbre paprika. Ce nouveau venu dans nos livres de cuisine, n’est mentionné sérieusement comme légume à cuire qu’après la Seconde Guerre mondiale. C’est aujourd’hui un légume de choix de notre cuisine contemporaine. Les poivrons peuvent accompagner œufs mimosa, salade de tomates, olives, purée d’aubergines, poissons, viandes froides, etc...