Galette fourrée à la mandarine
Autrefois la galette n'était consommée que le jour de l'Épiphanie.
Ce jour là, dans toute l'Europe, la coutume voulait que chaque famille confectionne une galette dans laquelle on glissait 1 fève ou une figurine.
Celui qui la trouvait était couronné roi et avait le droit de commander jusqu'au soir...
Ne pas oublier de se procurer 1 fève… |
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Ingrédients pour 8 convives
500 g de pâte feuilletée (en 2 pains à étaler)
4 à 6 Mandarines
4 Œufs
180 g de sucre en poudre
2 Cuillères à soupe de maïzena
5 Cl de liqueur de mandarine
50 g de beurre
Sucre glace
Indications de préparation
Préparer la crème : laver les mandarines en les brossant
sous l‘eau, puis râper le zeste de 2 fruits.
Presser le jus des fruits et le verser dans une casserole avec les zestes.
Porter à frémissement 2 min, puis retirer du feu.
Dans un saladier, fouetter 3 œufs avec le sucre, jusqu’à ce que le mélange mousse.
Ajouter la maïzena, puis verser peu à peu le jus de mandarine chaud, tout en battant.
Reverser la crème dans la casserole puis, sans cesser de délayer, faire cuire sur feu doux, sans faire bouillir.
Hors du feu, incorporer la liqueur de mandarine et le beurre. Laisser refroidir.
Préchauffer le four.
Fariner le plan de travail, et abaisser les pâtes en 2 disques égaux. Humidifier la tôle du four, et glisser l‘un des disques.
Casser le dernier œuf en séparant le blanc du jaune.
Battre le blanc en neige avec 1 pincée de sel, l‘incorporer à la crème refroidie,
et étaler cette dernière sur la pâte jusqu‘à 2 cm des bords. Placer la fève, puis recouvrir avec le second disque.
Souder en humectant le pourtour et en pinçant.
Guillocher le bord de la galette avec une fourchette. Dessiner des motifs avec un couteau.
Badigeonner au jaune d’œuf.
Enfourner à mi-hauteur, laisser cuire 10 min, puis baisser la température
: th 6 - 180°c et poursuivre la cuisson pendant 20 min.
Saupoudrer la galette de sucre glace, et remettre au four 7 min en baissant la température : Th 5/6 - 160°c.
Déguster tiède.
Parent de la clémentine, le mandarinier "Citrus reticulata" était un agrume respecté dans la Chine ancienne, et son
fruit symbole de longévité et de noblesse, était réservé aux
dignitaires de l'Empire - les célèbre mandarins.
L'origine du nom du fruit coule de source... La mandarine ne fut
connue que fort tard en occident, environ 4 siècles après l'orange.
On la cultiva en Algérie à partir des années 1850, mais sans
parvenir à la débarrasser de ses nombreux pépins...
Le bigaradier "citrus aurantium", est aussi appelé oranger
amer. La mandarine n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même.
Ses pépins ennuies le consommateur moderne. Il existe bien une
variété japonaise qui en est à peu près exempte mais celle-ci a
également laissé toute saveur au vestiaire...
La mandarine, rapportée en Europe par Alexandre le Grand, nous
arrive désormais de Corse, d’Afrique du Nord et des États-Unis. Sa
pulpe est juteuse, douce et sucrée, son zeste agréable et parfumé.
Mais ses nombreux pépins lui font souvent préférer sa cousine et
rivale :
la clémentine, hybride d'orange amère et de mandarine qui
ensoleille nos papilles depuis 1902, grâce au père clément Rodier,
missionnaire en Algérie, qui l'a créée et lui a donné son nom. Elle
a quasiment remplacé la mandarine sur les étals.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux.
Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...