Croquettes de pommes
de terre au boudin
Une simplicité de façade pour une préparation classique...
Ingrédients pour 6 convives
1 kg de pommes de terre à purée
20 cm de boudin noir
150 g de beurre
1 œuf entier + 5 jaunes
Un peu de farine - pour fariner la planche de travail
Huile de friture
Sel & Poivre
Muscade
Pour la panure
2 œufs
1 paquet de chapelure ou biscottes pilées…
Sel & Poivre
Indications de préparation
Éplucher, laver, couper et mettre les pommes de terre a cuire dans de
l’eau froide salée.
Laisser cuire 30 min.
Vérifier ta cuisson, égoutter, et sans attendre les passer au moulin a
légumes au-dessus d’une casserole.
Remettre cette dernière sur feu doux et laisser dessécher cette purée
pendant 2 min.
Ajouter le beurre coupé en morceaux puis, toujours sur feu doux,
mettre l’œuf entier et les 5 jaunes.
Retirer du feu, saler, poivrer, ajouter une râpée de muscade.
Verser cette purée dans une boîte hermétique.
Laisser tiédir et réserver au frais 2 ou 3 h.
Retirer la peau du boudin et le trancher en rondelles d’ 1,5 cm d’épaisseur, puis façonner ces rondelles afin de leur donner la forme d’un “mini-boudin”.
Pour préparer la panure, dans une assiette creuse, fouetter les 2
œufs.
Dans une assiette plate, placer la chapelure.
Lorsque la purée est froide, la faire glisser sur le plan de
travail bien fariné.
Prendre 1 bonne cuillère a soupe de purée et l’étaler en carré.
Au milieu, poser le mini-boudin et l’enrouler afin de former une
croquette farcie.
La déposer dans l’œuf battu, l’enrober puis la passer dans
l’assiette de chapelure.
Façonner ainsi les autres croquettes.
Chauffer dans une poêle un bon fond d’huile ou bien utiliser, si
l’on en a une, une friteuse réglée à 180°c.
Plonger les croquettes dans l’huile chaude et les laisser dorer 3
a 4 min.
Égoutter sur du papier absorbant et saler.
Déguster chaud.
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Fort ancienne, la
préparation du boudin, nous vient sans doute d'un cuisinier de la
Grèce antique.
Autrefois les agapes de fin d'année comportaient toujours du boudin
noir et le sacrifice du "Monsieur", en décembre, s'accompagnait
d'une boudinée conviviale....
La pomme de terre nous vient des Andes
péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous
le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude...
Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée
d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande -
version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès
d’immigrés venus d'Ulster.
Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de
Pizarre qui en firent don, en 1534, à un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit
quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les
feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour
nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et
dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir
les animaux.
C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien
militaire, vit en elle une parade contre la famine, pendant sa
captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la
boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des
sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin
de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant
ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre,
laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager
le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre
devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en
tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur,
un titre de Baron et une charge d'Inspecteur général de la santé.
À la fin du XVIIIe siècle, elle
constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle
fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a
été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à
l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la
famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre
1845 et 1850.
Aujourd’hui, c’est surtout la 4e grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.