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Aknef 

 

 

 

 

 

 

 

Plat tunisois, l’aknef figure au menu de l’une des plus grandes fêtes musulmanes, l’Aïd el Kébir.

À l’occasion de ces festivités liées aux rituels du pèlerinage à la Mecque, toutes les familles égorgent le mouton.
Pendant une semaine, le providentiel animal est valorisé sous toutes les formes imaginables, si possible chaque jour dans un plat différent.
Hérité des grands-mères, l’aknef se compose d’un morceau d’agneau cuit à la vapeur sur un lit de romarin, accompagné de chorba au safran.

Les pâtes "langues d’oiseaux" seront servies à part.
À base de pâte à nouilles à la semoule de blé dur, elles ressemblent à des grains de riz effilés aux extrémités.
Ces chorba Isen asfour, comme l’on dit en Tunisie existent en 2 tailles : les moyennes sont cuites en sauce pour garnir des plats d’agneau, et les plus petites sont plongées dans un court-bouillon avec beaucoup de légumes, afin de confectionner des soupes.  - 1998

 

 

 

 

 

 

 

 

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Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Kg de gigot d’agneau

  • 2 g de safran

  • 4 g d’ail

  • 50 g de carotte

  • 30 g de céleri

  • 100 g de romarin frais

  • 20 g de persil

  • 50 g de "langues d’oiseaux" ou kritharaki

  • 8 artichauts

  • 1 petit oignon

  • 100 g de citron

  • 1 cuillère è café de fécule de maïs

  • 3 cl d’huile d’olive

  • Sel & Poivre du moulin 

Indications de préparation

  • Éplucher les artichauts, récupérer les fonds.
    Éplucher les tiges, garder le cœur et réserver le tout dans de l'eau citronnée.

gigot d'agneau - ja6

  • Désosser le gigot d’agneau.
    Le détailler en gros cubes de ± 50 g.
    Assaisonner de sel, poivre, safran et ail écrasé.

  • Verser de l’eau dans la marmite basse dit : couscoussier.
    Additionner de safran. Porter à ébullition.
    Plonger dans l’eau bouillante une garniture aromatique composée de bâtonnets de carotte, céleri, persil et d’un petit oignon.
    Disposer les branches de romarin dans la passoire du couscoussier.
    Installer les morceaux d‘agneau par dessus.
    Poser la passoire sur la marmite remplie d’eau aromatisée.
    Entourer l’agneau avec les fonds et les tiges d’artichauts réservés.
    Couvrir.
    Laisser cuire l’ensemble 1 h 15 à la vapeur.

  • Filtrer le fond de cuisson safrané dans un chinois-étamine (passoire fine + tissus tissé serré), au-dessus d’une casserole (réserver 20 cl de jus).
    Couper la carotte de la garniture aromatique en rondelles.
    Les plonger dans la casserole.
    Ajouter la chorba "langues d’oiseaux" et l’huile.
    Laisser cuire 10 min sur feu vif.

  • D’autre part, lier le jus réservé à la fécule, et laisser réduire sur le feu.

  • Servir la viande sur un lit de sauce au safran, entourée d’artichauts, et la chorba dans un bol à part.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Depuis Carthage, fondée par quelques colons phéniciens en 814 av. J.-C, Berbères, Arabes, Juifs, Turcs, Maltais, Italiens... ont forgé une tradition gastronomique qui reflète ces multiples héritages culturels successifs. Celle-ci dépend aussi du climat régional et de la géographie du pays, par voie de conséquence de ses produits locaux.
Cette cuisine tunisienne, à la fois méditerranéenne, africaine et orientale, est riche et élaborée.
Elle comporte de nombreuses spécialités variant selon la région (Nord, Sud, littoral, oasis, etc.) et le groupe ethnique d'origine (cuisine Berbère, Andalouse, Juive ou Arabe).

Bien sur, la cuisine des villes sera plus sophistiquée et plus diversifiée que celle des campagnes, notamment en matière de pâtisserie.
Blé (sous forme de pain, pâtes ou semoule), olives et huile d'olive, viande (surtout de mouton, bœuf, poulet et autres volailles voire de chameau dans certaines régions), fruits et légumes, poisson et fruits de mer, surtout le long des côtes, caractérisent une cuisine authentique, coloriée et équilibrée.
Elle se différencie sensiblement de ses voisines maghrébines. Ainsi, le tajine tunisien différe de la version marocaine, il en sera de même pour certaines préparations de pâtes, de salades, etc.
Coucous, Mloukhia (sorte de sauce noire accommodée de viande de veau, consommée jadis par les pharaons), tajines, salades Méchouia, bricks à l’œuf, ragoûts d’agneau aux gombos, poissons grillés… figurent parmi les plats emblématiques de la Tunisie.

Bars, daurades, rougets, mulets, moules, mérous, clovisses, crevettes et autres crustacés... les fruits de mers et poissons, principalement des produits frais pêchés en haute mer, participent à la diversité culinaire.
Les poissons sont généralement grillés, et assaisonnés d’1 filet de citron et de plusieurs sauces locales, dont la tastira, sorte de ratatouille élaborée à base d’œufs et de poivrons frits.

Les Tunisiens font un usage quotidien d'épices et de piments frais ou séchés, utilisés sous forme de poudre ou de pâte telle que l'harissa. Une pâte ou sauce piquante constituée de poivrons séchés, d’ail moulu et d’épices. Les habitants de certaines régions de la Tunisie comme Nabeul, en sont particulièrement friands. Par ailleurs, les herbes aromatiques sont utilisées en abondance tant pour parfumer les mets que sous forme d'infusions diverses.

L'usage des œufs est presque quotidien. Ils sont présents dans la préparation de la brik, du tajine, de la ojja, de la chakchouka, des gâteaux et entremets ou servent à garnir salades et autres plats.
Les œufs sont également consommés au petit-déjeuner, durs, mollets ou brouillés nature ou parfumés au curcuma.

Les spécialités peuvent être différentes d’une région à une autre. Ainsi, il existe + d’une centaine de variantes du couscous, plat national d'excellence. Sucré ou salé, il est préparé soit à base de poisson, soit de viande (mouton, poulet ou chevreau). Il pourra être aussi accommodé de légumes, de lait, d’œufs, de fruits secs, de raisins…

Si fruits et légumes, tiennent une place de choix à table, la pâtisserie fait partie intégrante de la gastronomie tunisienne.
Les spécialités tunisoises, généralement constituées de différentes pâtes de fruits secs, sont d’ailleurs les plus connues, comme les fameux Baklawa, boulettes aux pistaches, à la pâte d’amande ou aux noix…
Sans oublier les incomparables gâteaux sfaxiens, réputés pour leur raffinement extrême, on peut citer le mlabbess, une pâte d’amande à l’eau de rose délicatement enrobée d’une fine couche de sucre, ou encore les couronnes tressées aux pistaches et aux amandes.
Moins subtils mais délectables, les makroudh, spécialité de Kairouan élaborée à la semoule, à l’huile d’olive et fourrée aux dattes ou aux amandes. Arrosés de miel au sucre et parfumés à l’eau de fleur d’oranger, ces gâteaux typiques reconnaissables à leur couleur dorée et à leur forme en losange, s’accompagnent merveilleusement d'un thé à la menthe.

Pour finir, les amateurs de vins pourront découvrir une tradition viticultrice vieille de plusieurs milliers d’années.
Initiée par les carthaginois, notamment grâce au célèbre agronome Magon ( VIIIe ou IIe siècle av. J.-C), la viticulture a toujours existé en Tunisie, ce malgré l’arrivée des musulmans.
Chaque terroir possède ses caractéristiques. Des Grands cru de Mornag en passant par Sidi Salem et les Coteaux d’Utique, l'on découvre des vins ensoleillés, au caractère prononcé.
Bénéficiant pour la plus part d’A.O.C, les vins rouges, blancs et rosés de la Tunisie remportent régulièrement des médailles lors de concours internationaux.

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Safran

Le crocus qui produit le safran, est originaire d’Asie Mineure. Il fut introduit en Europe par les Phocéens, puis à nouveau par les Arabes comme l’atteste son nom d’assfar, devenu ''sahafaran'' puis safran.

Il s’implanta en Espagne et en Avignon, pour gagner le Quercy, le Vaucluse, l’Angoumois, l’Albigeois, le Gâtinais et même les Pays-Bas. Aujourd’hui, en France, les safranières ont pratiquement disparu, alors qu’elles s’étendaient autrefois sur 12 000 ha. Le safran est désormais importé du bassin méditerranéen (celui de la Mancha, en Espagne, est le plus prisé), et d’Amérique du Sud.



Langues d'oiseaux

kritharaki

Les petites pâtes nommées "langues d'oiseaux" en forme de losange se rencontre dans la cuisine grecque sous le nom de kritharaki.
On en trouve aisément dans les commerces turques ou arabes.
Compagnes idéales des viandes en sauce, elles conviennent pour les bouillons.

 


Maïzena

Crée en 1862 par les frères Duryes aux États-Unis, Maïzena, et surtout sa “Fleur de maïs”, rencontre aussitôt un succès mérité.
Naturellement sans gluten, elle allège et évite les grumeaux. Pâtisserie et sauces lui doivent beaucoup...