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 Soupe aux moules
         de Bretagne
 

 

 

 

 

 

 

 

Le moelleux des pommes de terre, l'onctuosité  de la crème fraîche et le parfum des aromates: échalotes, oignons, cerfeuil, font de cette soupe aux moules un plat chaleureux.

 

 

 

 

 

 

 

 

Dans les verres, un Muscadet Sèvre et Maine sur lie.

 

 

 

 


Ingrédients pour 6 convives

  • 2 Litres de moules

  • 400 g de pommes de terre

  • 4 Échalotes

  • 1 Oignon

  • 80 g de beurre ½ sel

  • 50 cl de vin blanc sec

  • 50 cl de lait

  • 20 cl de crème fraîche

  • Cerfeuil - haché

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Laver les moules à l’eau froide et les gratter avec un couteau.

  • Dans une grande marmite, fondre 30 g de beurre, et faire revenir les échalotes épluchées et émincées pour qu’elles soient fondantes.

  • Verser le vin blanc et chauffer jusqu’à ce qu’il frémisse. Jeter les moules dedans et remuer sur feu vif pendant 5 min environ jusqu'à ce que qu’elles s‘ouvrent.
    Arrêter le feu.

  • Décoquiller les moules et les réserver.
    Les couvrir avec leur jus de cuisson filtré.

  • Dans une grande casserole, faire fondre le reste du beurre - 50 g, et faire revenir 1 oignon épluché et émincé. Lorsqu‘il devient fondant, verser le lait. 

  • Ajouter les pommes de terre épluchées, lavées et coupées en petits dés. Laisser cuire 20 min.

  • Ajouter alors la crème fraîche, saler et poivrer, puis verser les moules et leur jus de cuisson.

  • Amener cette soupe à la température voulue pour la servir, sans qu’elle boue, afin que le lait ne tourne pas avec l’apport du jus de cuisson…

  • Verser dans la soupière et parsemer de cerfeuil haché.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 Britton & Breton, le granit et le sable.

 

 

 

 

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La moule

 



1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.

Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.

Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !

 


Le muscadet

 

 

Si la présence de vignes dans le pays nantais dès l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4 appellations : " Coteaux de la Loire " à l'est, " Sèvre et Maine " au sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" : après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans et + …  Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.