Soupe aux moules
de Bretagne
Le moelleux des pommes de terre, l'onctuosité de la crème fraîche et le parfum des aromates: échalotes, oignons, cerfeuil, font de cette soupe aux moules un plat chaleureux.
Dans les verres, un Muscadet Sèvre et Maine sur lie.
Ingrédients pour 6 convives
2 Litres de moules
400 g de pommes de terre
4 Échalotes
1 Oignon
80 g de beurre ½ sel
50 cl de vin blanc sec
50 cl de lait
20 cl de crème fraîche
Cerfeuil - haché
Sel & Poivre
Indications de préparation
Laver
les moules à l’eau froide et les gratter avec un couteau.
Dans
une grande marmite, fondre 30 g de beurre, et faire revenir les échalotes
épluchées et émincées pour qu’elles soient fondantes.
Verser
le vin blanc et chauffer jusqu’à ce qu’il frémisse. Jeter les
moules dedans et remuer sur feu vif pendant 5 min environ jusqu'à
ce que qu’elles s‘ouvrent.
Arrêter le feu.
Décoquiller
les moules et les réserver.
Les couvrir avec leur jus de cuisson
filtré.
Dans une grande casserole, faire fondre le reste du beurre - 50 g, et faire revenir 1 oignon épluché et émincé. Lorsqu‘il devient fondant, verser le lait.
Ajouter les pommes de terre épluchées, lavées et
coupées en petits dés. Laisser cuire 20 min.
Ajouter
alors la crème fraîche, saler et poivrer, puis verser les moules et
leur jus de cuisson.
Amener
cette soupe à la température voulue pour la servir, sans qu’elle
boue, afin que le lait ne tourne pas avec l’apport du jus de
cuisson…
Verser dans la soupière et parsemer de cerfeuil haché.
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1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.
Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.
Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux
de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles
ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !
Si la présence de vignes dans le pays nantais dès
l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu
le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants
de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses
feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de
Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les Muscadet se déclinent aujourd'hui en 4
appellations : " Coteaux de la Loire " à l'est, " Sèvre et Maine "
au sud de Nantes, " Grand-Lieu " autour du lac du même nom et tout
simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 "terroirs".
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou "sur lie" :
après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont
laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter
l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du
fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin. À tort... car
la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui
produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans
et + … Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une
exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.