Lotte au chou vert et au lard
Cette recette qui nous vient de Bretagne, ne déçoit jamais.
Ingrédients pour 6 convives
6 Tranches de Lotte de 150 g
1 Chou vert
250 g de poitrine fumée
1 Tête d’ail
6 cuillères à Soupe d’huile d’olive
1 Branche de thym
1 Feuille de laurier
6 Baies de Genièvre
1 clou de Girofle
Sel & Poivre
Indications de préparation
Préparer les gousses d’ail. Blanchir à l’eau bouillante salée
pendant 5 min.
Égoutter, passer sous l’eau froide et recommencer
l’opération 1 fois.
Éponger l’ail, et mettre les gousses avec le thym et le laurier dans une casserole. Saler, poivrer.
Ajouter 4 cuillères à soupe d’huile d’olive et 5 cl d’eau bouillante.
Couvrir et laisser cuire
sur feu doux 30 min.
En fin de cuisson retirer le couvercle, augmenter le feu. Les gousses seront blondes.
Rincer le chou, le couper en 4.
Le ciseler
finement puis le blanchir 10 min à l’eau bouillante salée. L’égoutter.
Découper la poitrine fumée en dés.
Fondre les lardons dans une poêle
sur feu doux.
Mettre le reste de l’huile d’olive dans une poêle, colorer les tranches de lotte sur les 2 faces.
Déposer la moitié du chou dans le fond d’une cocotte en fonte.
Dessus poser les tranches de lotte, les lardons, les baies de genièvre, le clou de girofle.
Recouvrir de chou. Saler, poivrer.
Couvrir puis laisser mijoter 10 min.
Ajouter les gousses d’ail en fin de cuisson.
Servir très chaud !
|
''Crapaud des mers'' à Arcachon et aux Sablesd’Olonne, ''diable des mers'' à Noirmoutier ou encore ''grenouille pécheresse'', la baudroie devient queue de lotte une fois étêtée et dépouillée.
Sa tête démesurée représente en effet près de la moitié de son poids et ressemble à celle d’un crapaud qui serait doté de dents pointues. Elle est si laide que les pêcheurs, aussi pour des raisons de coût de transport, la coupe avant de déposer le poisson sur un lit de glace.
La lotte ou lote, est un poisson téléostéen d’eau douce au corps allongé (70 cm) et à la peau grise marbrée de jaune. La Lotte de mer ou lotte se nomme également baudroie.
Ne nous arrêtons pas à son aspect extérieur
inquiétant et dégustons ce poisson merveilleux. La chair sans aucune
arrête est très ferme et goûteuse.
Il est acquis que consommer
du poisson 2 fois par semaine en alternant gras et maigre est bon
pour notre santé. L'Agence Française de Sécurité Sanitaire des
Aliments (Afssa) le confirme mais elle a émis ultérieurement un avis
resté étonnamment discret, invitant à se méfier des poissons
prédateurs. Arrivant en fin de chaîne alimentaire, ils sont
susceptibles de contenir en excès un composé toxique pour le système
nerveux, le méthylmercure.
L'Afssa recommande désormais aux enfants de - de 30 mois et aux
femmes désirant un enfant, enceintes ou allaitant, de ne plus manger
d'espadon, de marlin et de siki (de la famille des requins).
Les autres prédateurs : anguille, daurade, empereur, grenadier,
raie, mulet ou rouget-barbet, roussette, saumonette, sabre,
baudroie, sardine, sébaste, émissole et thon, sont à limiter à 60 g
par semaine pour les jeunes enfants et 150 g pour les femmes citées
ci-dessus, en plus de leur consommation habituelle de poisson non
prédateur.
En attendant de retrouver une mer plus propre... (2004)