Gâteau de crêpes
aux pommes
Servir tiède
ou froid. Possibilité de le flamber avant le service !
Ingrédients pour 4 convives
80 G de farine de froment
100 G de farine de sarrasin
20 Cl de cidre doux
2 Œufs
10 Cl de lait
85 G de beurre
1 Sachet de sucre vanillé
110 G de sucre semoule
4 Pommes
1 Pincée de sel
Indications de préparation
Mélanger les 2 farines dans une terrine avec le sucre vanillé, 60 g de sucre semoule et le sel.
Ajouter les œufs l’un après l’autre.
Incorporer progressivement le lait, puis le cidre. Ajouter 25 g de beurre fondu et travailler au fouet pendant 1 min.
Laisser reposer 1 h au moins.
Peler
et épépiner les 4 pommes. Les tailler en tranches de 3 mm, les répartir
sur une plaque beurrée, badigeonner de 30 g de beurre fondu et
saupoudrer de 25 g de sucre semoule. Glisser au four.
CUISSON
à four chaud, Th 7, 210°c, et laisser cuire ± 5 min.
Chauffer
la crêpière et confectionner crêpes un peu épaisses et dorées,
jusqu’à épuisement de la pâte...
Sur un plat rond allant au four, poser 1 crêpe, la recouvrir d’une mince couche de confiture puis de tranches de pommes.
Empiler les crêpes
ainsi préparées et terminer par une crêpe.
Tasser
légèrement à la main, badigeonner du reste de beurre fondu puis
saupoudrer de sucre.
CUISSON à four chaud, Th 7, 210°c. Laisser cuire 10 min.
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Les crêpes correspondent à l’une des plus anciennes manières de
faire cuire de la pâte, technique issue de la confection des
premières galettes de pain. Friandise populaire et courante depuis
le Moyen Age, elles se mangent traditionnellement
à la chandeleur et Mardi gras. Il est recommandé, pour s’assurer
d’avoir de l’argent toute l’année, de retourner la crêpe en la
faisant sauter en l’air d’une main, tout en tenant une pièce d’or
dans l’autre. Si la crêpe retombe dans la poêle, la richesse est
assurée...
Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.