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  Gâteau de crêpes
         aux pommes
 

 

 

Servir tiède ou froid. Possibilité de le flamber avant le service !  

 

 

 

 


Ingrédients pour 4 convives

  • 80 G de farine de froment

  • 100 G de farine de sarrasin

  • 20 Cl de cidre doux

  • 2 Œufs 

  • 10 Cl de lait

  • 85 G de beurre

  • 1 Sachet de sucre vanillé

  • 110 G de sucre semoule

  • 4 Pommes

  • Confiture d’abricots

  • 1 Pincée de sel

Indications de préparation

  • Mélanger les 2 farines dans une terrine avec le sucre vanillé, 60 g de sucre semoule et le sel.

  • Ajouter les œufs l’un après l’autre.

  •  Incorporer progressivement le lait, puis le cidre. Ajouter 25 g de beurre fondu et travailler au fouet pendant 1 min. 

  • Laisser reposer 1 h au moins.

  • Peler et épépiner les 4 pommes. Les tailler en tranches de 3 mm, les répartir sur une plaque beurrée, badigeonner de 30 g de beurre fondu et saupoudrer de 25 g de sucre semoule. Glisser au four.

  • CUISSON à four chaud, Th 7, 210°c,  et laisser cuire ± 5 min.

  • Chauffer la crêpière et confectionner crêpes un peu épaisses et dorées, jusqu’à épuisement de la pâte...

  • Sur un plat rond allant au four, poser 1 crêpe, la recouvrir d’une mince couche de confiture puis de tranches de pommes. 

  • Empiler les crêpes ainsi préparées et terminer par une crêpe.  

  • Tasser légèrement à la main, badigeonner du reste de beurre fondu puis saupoudrer de sucre.

  • CUISSON à four chaud, Th 7, 210°c. Laisser cuire 10 min.

 


 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

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Crêpes et galettes

 


Les crêpes correspondent à l’une des plus anciennes manières de faire cuire de la pâte, technique issue de la confection des premières galettes de pain. Friandise populaire et courante depuis le Moyen Age, elles se mangent traditionnellement
à la chandeleur et Mardi gras. Il est recommandé, pour s’assurer d’avoir de l’argent toute l’année, de retourner la crêpe en la faisant sauter en l’air d’une main, tout en tenant une pièce d’or dans l’autre. Si la crêpe retombe dans la poêle, la richesse est assurée...

 



La pomme

 

 

Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.

Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...

Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'', un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel'' en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot ''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore aujourd’hui le fruit.