Confiture d'abricots
à la cardamone
Ingrédients pour 8 pots de 325 g
2,5 abricots
2 kg environ de sucre cristallisé
12 gousses de cardamome
2 citrons
Indications de préparation
Laver,
équeuter, ouvrir et dénoyauter les abricots.
Les peser et peser
le même poids de sucre.
Ouvrir les gousses de cardamome de manière
à recueillir les petites graines noires logées à l’intérieur.
Les mêler au sucre.
Alterner
les abricots par couches avec le sucre dans une grande terrine.
Ajouter le jus des citrons, couvrir avec un linge et laisser macérer
12 h.
Au bout de ce temps, verser le contenu de la terrine dans une bassine à confitures.
Porter à ébullition sur feu moyen, puis réduire l’intensité du feu et laisser cuire 30 à 40 min en écumant bien au départ.
Mélanger souvent afin que que les abricots
n’attachent pas.
Vérifier la cuisson en versant quelques gouttes de confiture sur une assiette froide inclinée : elle doit figer instantanément et ne pas couler.
Mettre aussitôt en pots ébouillantés et séchés.
Couvrir chaud et laisser refroidir complètement, pots retournés à l’envers.
Étiqueter et ranger dans un endroit sec et frais,
à l’abri de la lumière et de l’humidité.
La cardamome est une plante du S.E. asiatique,
dont les graines très odorantes sont utilisées notamment comme
condiment.
En Inde, on utilise 2 types de cardamome. La plus commune se
présente sous la forme de petites gousses vertes ou couleur paille,
qui contiennent une douzaine de minuscules graines noires très
parfumées.
La cardamome noire a des gousses au moins 6 fois plus grosses que la
verte et s'utilise pour certains plats dans le Nord.
Éviter l’achat de cardamome en poudre elle est insipide comparée à
l'épice entière fraîchement moulue qui a un parfum merveilleux.
On a longtemps cru que les abricotiers étaient
originaires d’Arménie où Alexandre le Grand les découvrit, En fait,
les premiers abricotiers arrivèrent de Sibérie ou de Chine où on les
cultivait déjà il y a 5 siècles. Les Romains adoraient ces fruits
mais ne parvinrent jamais à les acclimater dans le nord de l’Europe.
Il semble que ce soit l’Islam qui l’ait acclimaté, en Irak, en
Palestine. La production de ce fruit y est bien attestée avant l'an
1000. On le trouva aussi en Espagne - celle des califes.
L'Europe, émergeant d'une longue nuit, y goûta à son tour. Le grand
commerce italien se mit ensuite de la partie : voilà l'abricot en
terre italienne, vers le XIIIe ou XIVe siècle. En France, il faut
attendre le génie de La Quintinie et la boulimie Louis XIV pour
qu'une véritable production démarre, à Versailles.
Au siècle suivant, L'abricotier ''prunus armeniaca'' est
lancé.
Leur culture se développa avec succès dans le Midi de la France. En
Perse et en Arménie, l’abricot était surnommé ''œuf de soleil''. Les
romains, eux, l’avaient baptisé ''pomme d’or''. Le nom d’abricot
vient de l’arabe ''albarquouq''. Plus romantique on peut
dire aussi que nous l’appelons simplement abricot, à partir d’un nom
latin ''apricum'' qui signifie ''l'ensoleillé'' en fait
''fruit précoce''... car il est le premier fruit jaune de l’été. On
le trouve, aujourd'hui, sur les marchés, dès mars en provenance de
Grèce ou de Tunisie...