Pizza au capocollo
Une pizza comme l'on en mange encore en Campanie !
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Ingrédients pour 4 petites pizza de 20 cm de Ø
1 “Pellota” –
boule de pâte à pain de 500g
Garniture
1 Tomate - broyée
1 Oignon - haché
Origan ou mélange d’herbes de Provence
6 Tranches de capocollo
75 g de fromage de chèvre taillé en cubes
4 Cuillères à soupe de sauce tomate : sauce tomate pizzaiola
Quelques rondelles d’oignons...
Origan
Sel & Poivre
Indications de préparation
Étaler
la pâte “pellota” sur la plaque du four farinée.
½ cm d’épaisseur
et 1 cm pour le bord.
Dans une poêle antiadhésive ou autre, cuire ± 10 min sur feu moyen la tomate, l’oignon avec un soupçon d’origan. Saler, poivrer et laisser refroidir (sauce tomate pizzaïola).
Garnir
la pâte de concassé de tomate.
Ajouter la sauce tomate.
Ajouter
le capocollo et le fromage de chèvre, ainsi que les rondelles
d’oignon.
CUISSON
à four très chaud préchauffé, placer la plaque dans le 1/4
bas du four, Th 10 - 300°c, durée de cuisson de 10 à 15 min.
Parsemer d’origan en fin de cuisson.
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Dans les
temps archaïques, le repas se composait de pain, qu’on appelait
''maze'': pâte non levée, et ''d’opson'', en grec cela signifiait
l’accompagnement du pain : ail, oignon, olive... Puis l'on se mis à
déposer
'' l’opson '' sur le pain,
ce fût la naissance de la pissaladière niçoise et de la pizza...
À l’origine le ''pissalat'': poisson salé en provençal, se préparait
avec des alevins de sardines et d’anchois conservé dans du sel. Il
servait à tartiner la pâte à pain de la ''pissaladière''.
Le ''salat'' descend en droite ligne du ''garum'' et plus encore de
''l’hallex'' des romains.
Les romains confectionnaient également une sorte de ''focaccia'',
appelée alors ''picea''.
Au Moyen Âge, la chose plate et ronde qui sortait des fours napolitains, ressemblait beaucoup à un vulgaire pain plat. Nous étions encore loin de la vraie ''pizza napolitaine'' garnie de sauce tomate, d’anchois, de câpres et de mozzarella...
Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’ignon
est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des
Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes
vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge,
l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À
la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la
Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production
française demeurant insuffisante, il
est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même
d’Égypte.