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 Pommes dauphine 

 

 

 

 

 

 

 

Spécialité  d’Île-de-France.

C'est toujours la même histoire: le Dauphin était en retard à une invitation, dès lors le cuisinier arrêta la cuisson d'une préparation à base de pommes de terre qu'il avait commencé à faire sauter.

Il reprit la cuisson à l'arrivée du Dauphin, les pommes se mirent à gonfler : un nouveau plat venait de naître...

 

"Dauphin" fut d'abord le surnom, puis le titre des seigneurs du Dauphiné, ces comtes de Viennois, qui s'intitulaient dauphins de Viennois et comtes d'Albon.
Ce surnom vient du fait que de nombreux comtes du Viennois portèrent comme second prénom "Dauphin" - peu courant au masculin, même de nos jours - ce, depuis Guigues IV Dauphin, comte d'Albon et du Viennois de 1133 à 1142.
Ce prénom, Dauphin, delphinus en latin, rappelle les liens forts du Dauphiné avec la Provence et donc la méditerranée. Le dauphin de Méditerranée prit naturellement sa place sur le blason du viennois: d’or au dauphin d’azur, crêté, barbé, loré, peautré et oreillé de gueules
À l'instar des dauphins de Viennois, une branche des comtes d'Auvergne prit le titre de dauphin d'Auvergne, qui subsista jusqu'à la Révolution française.
Plus tard, les héritiers du trône de France portèrent le titre de Dauphin, lorsqu'en 1343, Humbert II du Viennois, très endetté, cédât sa seigneurie d'Albon et du Viennois - appelée ultérieurement Dauphiné - au roi de France Philippe VI de Valois, à la condition que l'héritier portât le titre de dauphin...
Pour avoir "titre" de Dauphin, il fallait non seulement être l'héritier de la couronne, mais aussi descendre du roi régnant. Le dauphin intégra les armoiries du "Dauphin" de France.

 

L'expression "pommes dauphine", datée de 1891, serait apparue en 1864 sous la forme "pommes de terre à la dauphine"... Quoiqu'il en soit, jamais de S à dauphine.

 

 

 

 


 

 

 

 

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Ingrédients

  • 500 g de pommes de terre : Bintje par ex.

  • 2 jaunes d’œufs

  • 50 g de beurre
    Pâte à choux

  • 25 cl d’eau

  • 4 œufs

  • 80 g de beurre

  • 125 g de farine

  • 1 pincée de sel

Peser scrupuleusement les ingrédients.
La pâte à choux pourra être préparer la veille.

Indications de préparation

  • Éplucher les pommes de terre.
    Les couper en morceaux, cuire sur feu vif 30 min, saler l’eau froide.
    Écraser en purée, sans ajout de liquide.

  • Saler, poivrer.
    Incorporer doucement le beurre et les 2 jaunes d’œuf, 1 à 1.

  • Préparer la pâte à choux :
    Mettre sur le feu une casserole contenant eau, sel, beurre en morceaux.
    Dès le beurre fondu, jeter la farine d’un seul coup dans la casserole.
    Mélanger sur feu doux jusqu’à ce que la pâte ne colle plus à la cuillère.
    Hors du feu, ajouter les œufs 1 à 1, en battant énergiquement la pâte avec une cuillère en bois.

  • Mélanger la purée avec pâte à choux - 1/3 de pâte à chou, 2/3 de purée de pommes de terre.
    Prendre la pâte avec une cuillère à café, la détacher à l’aide d’une autre cuillère à café au dessus de la friture chaude à 170°c.

friteuse - ja6

  • Les pommes "dauphine" remontent en surface et se retournent d’elles-mêmes lorsqu'elles sont dorées uniformément.
    Égoutter aussitôt, saler et servir chaud.

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

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La pomme de terre

 

La pomme de terre nous vient des Andes péruviennes où les Incas la cultivaient il y a près de 3000 ans sous le nom de ''papa'', elle remplace le maïs en altitude... Les écoliers anglais apprennent que Sir Walter Raleigh l’a rapportée d’Amérique latine en passant par la Virginie, puis l’Irlande - version confirmée par Jefferson qui acquit les siennes auprès d’immigrés venus d'Ulster. Sur le continent, on raconte plutôt que ce sont les marins de Pizarre qui en firent don, en 1534, a un couvent de Séville.
Les 2 récits sont sans doute authentiques. Raleigh en offrit quelques plants a Élisabeth I, mais le cuisinier royal apprêta les feuilles et jeta les tubercules... Plus tard, on la cultiva pour nourrir les armées à bon compte.
Son succès fut très timide en Espagne, dans le sud de la France et dans les états italiens, où elle fut longtemps utilisée pour nourrir les animaux. C’est alors que Antoine-Augustin Parmentier agronome et pharmacien militaire, vit en elle une parade contre la famine pendant sa captivité en Prusse... Louis XVI soutint sa campagne en portant à la boutonnière une fleur de pomme de terre. En 1780, dans la plaine des sablons, Louis XVI, fait céder à Parmentier 57 arpents de terre afin de cultiver expérimentalement la pomme de terre. Faisant ostensiblement garder tout le jour ce champ de pommes de terre, laissé par ailleurs, sans surveillance la nuit... afin d’encourager le chapardage. La stratégie porta ses fruits, la pomme de terre devint une denrée de base en France. Une réussite ! Parmentier n’en tira pas profit. Napoléon, lui, fût plus généreux: Légion d’honneur, 1 titre de Baron et une charge d'inspecteur général de la santé.

À la fin du XVIIIe siècle, elle constitue la principale production agricole de l’Allemagne, où elle fait son apparition pendant la guerre de 30 ans. En Irlande elle a été introduite vers 1565 et massivement consommée, jusqu’à l’apparition du mildiou qui détruisit les récoltes entraînant la famine et le départ vers l’Amérique d’1 million d’irlandais entre 1845 et 1850.

Aujourd’hui, c’est surtout la quatrième grande culture mondiale, après le blé, le riz et le maïs.