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Omelette aux vairons 

 

 

 

 

 

 

Pas un Aveyronnais, un Gascon, un ariégeois, ni même un Audois, ne laissait passer le lundi de Pâques sans se régaler de préférence en plein air, et au casse-croûte du matin, de la traditionnelle omelette, rarement nature.

 

Juillet 1954 

 

L'omelette de Pâques ! aux vairons - que les gamins venaient de pêcher - est l'un des plus jolis souvenirs d'enfance de bien des Aveyronnais.
Sans porc, elle s'imposait néanmoins aux côté de l'omelette occitane.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients par convive

  • 2 Œufs

  • Autant de vairons que l’on veut... à défaut, prendre de petits éperlans.

  • Huile d’arachide

  • Lait

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Rincer les vairons, les éponger avec du papier absorbant, les passer dans le lait, les rouler dans la farine, puis les frire rapidement dans de l’huile brûlante.

  • Pendant ce temps battre les œufs, saler, poivrer, commencer la cuisson de l’omelette.

  • Lorsqu’elle commence à prendre, la garnir avec les vairons, et arrêter la cuisson, au bout de quelques secondes.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Le vairon

 


 

Petit poisson a pêcher au coup avec flotteur, le vairon (Phoxinus phoxinus) est une petite espèce de 4 à 10 cm de long.
Vairon est un adjectif et substantif dérivé de l'adjectif populaire vair (XIe siècle, du latin varius, "bigarré, tacheté", dont l'usage est attesté en français depuis le XIIe siècle pour désigner un "poisson tacheté".

Très commun dans les eaux douces et bien oxygénées, le vairon migre chaque année pour assurer sa reproduction, de la "zone à barbeaux" vers des eaux à substrat gravillonnaire, où il devient une proie de choix pour la truite, et pour le brochet.

Sa chair est peu estimée sur le plan alimentaire, mais il est fréquemment utilisé comme appât vif (esche) pour la pêche à la truite, au brochet et au sandre.



Sensible à la cause animale ?

 

 

Grâce au code inscrit sur les coquilles d'œuf, l'on peut savoir dans quelle condition la poule a été élevée.
S'il commence par 1, elle s'est nourrie de bons grains en plein air - le 0 précise que l'œuf est issu de l'agriculture biologique.
2
révèle que les œufs ont été pondus par des poules élevées au sol, c'est-à-dire en intérieur mais sans cage.
Quant au chiffre 3, il souligne l'élevage en cage à raison de 18 poules par m2...