Logo

 

 Omelette au brocciù 

 

 

 

 

 

pic-nic - ja6

Un vrai coup de foudre à partager.

 

 

 

 

 

 

ja6 site search by freefind


Ingrédients pour 8 convives

  • 16  œufs frais

  • 500 g de broccio ou brocciù frais

  • 1 bouquet de menthe fraîche

  • 3 cuillères à soupe de crème fraîche liquide

  • 3 cuillères à soupe d’huile d’olive

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Laver et décher la menthe.
    Conserver quelques feuilles pour la décoration.

  • Placer le Bruccio dans un saladier et l’émietter à la fourchette.

  • Incorporer les œufs, un à un en fouettant.
    Ajouter la crème puis la menthe ciselée. Saler, poivrer.

  • Chauffer l’huile d’olive dans une poêle de Ø 22 cm. Lorsqu’elle est chaude, verser la préparation, laisser prendre le dessus en faisant glisser le mélange à l’aide d’une cuillère en bois.

  • Retourner l’omelette et la laisser cuire quelques secondes – la garder moelleuse.

  • Décorer de quelques feuilles de menthe.
    Servir chaud ou froid lors d'un pique-nique...

 

 

 
















 

La Corse est une région de France, mais c'est d'abord une île qui de tous temps attira les convoitises.
Les premières traces d'occupation humaine date de 10 000 ans avant JC. Les invasions se succèderont à travers les siècles: Ibères, Ligures, Phéniciens...

Après une longue période romaine, la Corse passera de main en main, jusqu'à devenir Génoise jusqu'au XVIIIe s. Brièvement indépendante, elle sera rattachée à la France à la Révolution.
Mais peut-on parler de la Corse sans évoquer Napoléon Bonaparte, empereur des français mais corse avant tout...
La Corse, c'est aussi une île somptueuse où les montagnes côtoient les côtes parmi les plus belles et les plus préservées de France.
La cuisine Corse, respectueuse des traditions, est le reflet de cette nature si difficile à cultiver mais dont les richesses, exploitées avec sagesse, savent apporter à l'homme, humble berger ou simple paysan le matin, chasseur le soir, le réconfort d'un repas préparé avec sagesse et partagé avec bonheur.
C'est traditionnellement une cuisine de montagnards même si les produits de la pêche sont devenus plus importants, essentiellement grâce à la disparition du paludisme des côtes et à la tradition corse d'ostréiculture et de mytiliculture héritée des romains.
L'implantation du châtaigner en Corse au XVIe siècle sous le joug des Génois maitres de l'ile fut décisive. La châtaigne permet l'élaboration de la "Pulenta" et nourrira le Sanglier ou le cochon de lait du repas de fêtes. Dernière des 5 espèces végétales: vigne, figuier, murier à soie, olivier, que les Corses ont obligation de planter afin éviter la disette, le châtaignier se révèlera vite être non seulement l' "arbre à pain" de l'île mais aussi une source de richesse et de célébrité de la région montagneuse qui en tira son nom: la Castagniccia, et bientôt "arbre de vie" de la Corse.
Le châtaigner permet aussi la construction de ces foudres où doucement le vin vieillit... Appréciés dès la plus haute antiquité, les vins de Corse sont aujourd'hui plus de 100 à avoir mérité le classement A.O.C. La Corse compte à elle seule 8 appellations d'origine, différentes, situées tout autour de l'Île.
C'est à partir de la viande de "porcs coureurs" élevés le plus souvent en liberté, qu'est fabriquée, selon des rites ancestraux, la charcuterie corse dont la renommée a depuis longtemps franchi les rives de l'île de beauté: Coppa (longe de porc séchée), lonzu (filet salé et poivré), figatellu (saucisse au foie, viande et herbes) et aussi prisuttu (jambon entier salé et poivré puis séché à l’os). Pour être honnête quelques tonnes de porcs sont importés du continent (± 90%)...
Les Bergers et leurs Troupeaux permettent la production laitière corse qui est généralement associée la commercialisation de viandes et le gigot de cabri Caprettu rôti à la braise piqué d'ail, légèrement arrosé de jus de lard grillé Panzetta ou cuisiné en sauce et accompagné de ravioli au brocciu fait traditionnellement partie du repas qui marquent les fêtes religieuses notamment la veillée de Noel, tandis que la préférence ira au gigot d'agneau Agnellu pour la fête de Pâques.
Le sanglier, prince du maquis nourri de baies sauvages et de châtaignes donne l'occasion aux chasseurs infatigables de pratiquer leur sport favori sous forme de "battues" pouvant couvrir plusieurs hectares de maquis et sous-bois. La viande de cet animal est très répandu dans l'ile qu'il soit servi rôti ou soigneusement mijoté en ragout Tianu. Les Pigeons et perdrix aux choux agrémentés d'une sauce tomate parfumée à la Nepita (plante sauvage) feront délicieusement oublier les merles rôtis dont la chasse autrefois abusive est aujourd'hui interdite.
Les torrents de montagne procurent anguilles et truites, autrefois cuites à même les galets chauffés à la braise, qui rivalisent de saveur avec les poissons venus de la mer, tels: daurades, rougets, bianchetti, rascasses, loups, langoustes, calmars.

Que dire de l'inimitable bouillabaisse l'Aziminu... Oursins et huitres des étangs de Diana ou d'Urbino peuvent se déguster nature au soleil des doux hivers insulaires.
Servies aujourd'hui en entrée, aux légumes et aux herbes sauvages, aux haricots et aux pissenlits, aux oignons, à l'ail et au lard, les soupes ont longtemps constitué le plat principal des diners paysans.

Héritage sans doute d'un passé italien, avec la sauce tomate cuisinée à l'huile d'olive du pays, les pates souvent farcies au brocciu (ravioli ou cannelloni), au sanglier (lasagne) ou mariées à la langouste sont souvent à l'honneur dans la cuisine traditionnelle.

Au printemps le parfum de la sève et des fleurs de maquis attirent les abeilles qui offriront cet ambre tout de douceur, le miel, qui à l'instar de la gelée d'Arbouses sauvages "fraises de l'hiver", viendra accompagner sur la table familiale le brocciu.
Mais si l'île est naturellement la plus verte de la Méditerranée, elle est aussi grâce à ses hommes, le 4ème verger du monde avec une récolte annuelle d'environ 35 000 t de clémentines désormais connues et appréciées au delà de ses rives. - 2010
Au nom des produits typiques et ... typés de la Corse, peuvent être également cités: la confiture, la liqueur ou le vin de mandarine, le vin d'orange et la liqueur d'arbouses, le cédrat confit, la liqueur de myrte ou de châtaigne sans oublier l'apéritif "Cap Corse" qui a depuis fort longtemps franchi les limites de la Méditerranée et que certains aiment à boire en croquant un morceau de Finuchiettu - sorte de gâteau sec non sucré en forme de chiffre 8 piqué de grains d'anis. - 2010

 

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le brocciù


Le broccio, ou brocciù, dont l’existence en Corse est sans doute aussi ancienne que la présence de brebis.
Son origine et ses caractéristiques sont les mêmes que celles de la brousse provençale. De fabrication fermière, artisanale ou industrielle, dans le Nord comme dans le Sud, le broccio utilise aujourd’hui du lait de brebis ou de chèvre. La pâte molle et fraîche, non affinée, est très douce. Elle se présente le plus souvent comme une boule aplatie, moulée dans une petite corbeille dont la taille est variable (1 kg en moyenne). Sa meilleure période est le début du printemps pour le broccio de brebis ou l’été et l’automne pour le broccio de chèvre. On le déguste nature en dessert, mais il entre aussi, fréquemment, dans la préparation de plats salés ou de pâtisseries, comme le fameux fiadone ou les imbrucciate.
À moins qu’il ne soit consommé ou utilisé frais (dans les 48 h), le broccio peut subir un affinage: salé et mis à sécher, puis enveloppé dans des feuilles et entreposé au frais dans une cave. On l’utilise aussi sous cette forme en cuisine, en particulier pour des gratins ou des farces de légumes méditerranéens, après l’avoir fait dessaler.