Farcitude de Tarnac
Spécialité du Limousin à servir avec une salade en petit repas léger ou en accompagnement d'une viande.
|
Ingrédients pour 6 convives
200 G de pain rassis - coupé en morceaux
50 Cl de lait entier
3 Œufs
200 G de lardon demi-sel
2 Échalotes
2 Gousses d’ail
1 Bouquet d’oseille : 1 poignée
1 Bouquet de ciboulette
Persil – quelques brins
2 Blancs de poireaux
1 Pincée de noix de muscade
Beurre
Sel & Poivre
Indications de préparation
Chauffer le lait et le verser bouillant sur le pain dans une jatte. Laisser gonfler.
Chauffer
1 noix - 40 g de beurre dans une poêle sur feu moyen, et fondre les lardons 2 à 3 min.
Hacher les échalotes, l'ail, l'oseille, la ciboulette et le persil.
Ajouter ce hachis d'herbes dans la poêle ainsi que les blancs de poireaux.
Cuire 5 min l’ensemble, tout en remuant.
Verser sur le pain et mélanger.
Ajouter les
3 œufs, 1 pincée de noix de muscade râpée, un peu de sel et du poivre.
Remplir de cette farce un plat à gratin beurré, en terre. Lisser le dessus et parsemer de petits flocons de beurre.
CUISSON à four chaud, Th 5 - 190°c, de 45 min à 1 h. Servir chaud.
Depuis les monts du Lyonnais jusqu'aux
contreforts du Limousin, de la Creuse jusqu'à l'Aubrac en
passant par le Rouergue et la Limagne, c'est bien le cœur de
la France, débordant les limites proprement dites du Massif
central. Le Limousin, qui sur les marches tient aussi
du Périgord et du Quercy, du Poitou et du Bourbonnais et l'Auvergne,
"réserve d'eaux vives, d'herbe douce, de forêts et de
landes virginales…” |
Native d’Iran, du nord de l’Eurasie ou plus
simplement d’Europe, l’oseille est spontanée aujourd’hui du
Groenland au Chili, en passant par le cap Horn. La variété la plus
répandue en France aujourd’hui, l’oseille ''de Belleville'' a larges
feuilles blondes, mentionnée dès 1749, était naguère cultivée d’un
bout a l’autre de l’année par les maraîchers parisiens, qui la
faisaient hiverner sous châssis. Il en existe aussi une belle
variété à feuilles rouges. En climat doux, son feuillage est
bienvenu en hiver. Le catalogue Vilmorin de 1885 affirme que
certains récoltent la touffe entière, mais les maraîchers parisiens
la cueillent plutôt feuille à feuille, de manière à toujours avoir
des pousses tendres. À peine cueillie, l’oseille flétrit.
En cuisine, on l’associe souvent à d’autres légumes à feuilles
vertes afin de réduire son acidité due a l’acide oxalique, parfois
mal toléré. Ses feuilles vertes au goût acide, qui se cuisinent
comme les épinards, accompagnent traditionnellement le veau, les
œufs et les poissons de rivière, comme l’alose, le sandre ou le
brochet, dont elle dissout les arêtes.
Son acidité fait aussi merveille avec la volaille et les farces.
L’historien Waverley Root rapporte que les Lapons la font bouillir,
puis mêlent l’eau de cuisson refroidie à du lait de renne...