Vichyssoise
aux crevettes roses
Spécialité du Ritz Carlton de New York au début du siècle, crée par un chef français
Louis Diat, venant du Bourbonnais…
Our historic Manhattan hotel launched in 1904 as the Hotel
Seville just before the opening of the New York City subway. |
Ingrédients pour 10 convives
1 Kg de poireaux
500 g de Pommes de Terre : bintje
500 g de céleri-branche
80 g de beurre
2 Litres d’eau ou bouillon de bœuf
30 cl de crème fraîche
1 Brin de Thym
10 Brin de ciboulette
1 Brin de persil
100 c de petites crevettes roses - cuites & décortiquées
Sel & Poivre
Indications de préparation
Laver et éplucher les poireaux, ne conserver que les blancs.
Les
émincer, couper le blanc en 2 puis en rondelles.
Tailler le céleri sans les feuilles en petits dés.
Éplucher les pommes
de terre, les couper en gros dés.
Dans une grande casserole, fondre le beurre.
Ajouter les blancs de poireaux émincés, les branches du cœur de céleri
et les laisser fondre sur feu doux, sans prendre couleur.
Ajouter les dés de pommes de terre dans la casserole, mélanger.
Verser l’eau dessus, saler, poivrer et ajouter le persil, le thym.
Porter à ébullition et laisser cuire à petits frémissements 35 min.
Égoutter poireaux et pommes de terre, retirer les brins de thym et de persil.
Réserver un peu d’eau de cuisson.
Dans un bol, mixer les légumes, les réduire en purée.
Reverser cette purée dans la casserole avec une louche de l’eau de cuisson et la crème fraîche.
Poser sur feu moyen et ramener à ébullition sans cesser de fouetter.
Laisser refroidir avant de mettre au réfrigérateur pendant ± 2 h.
Au moment de servir frais, rectifier l’assaisonnement en sel et poivre.
Verser dans les tasses à consommé, ajouter quelques crevettes roses décortiquées et parsemer de ciboulette hachée.
Légume accommodant, le poireau tolère toutes
sortes de climats, se prête à quantité d’usages en cuisine, mais
possède une saveur bien a lui. Très apprécié en France, il n’a pas
encore vraiment conquis l’Amérique. Il n’en mérite pas moins le nom
de ''Conqueror'', car il a toujours su s’allier aux puissants de ce
monde, ce qui lui vaut de sérieuses références historiques — telles
ces 100 bottes de poireaux attribués par le pharaon Chéops à son
magicien de cour en sus de 1000 poires, 100 pichets de bière et 1 bœuf.
Mais le poireau était aussi un aliment pour ouvriers - à commencer
par ceux qui bâtirent les pyramides d'Égypte. Juvénal voyait en lui
''l’asperge du savetier''. Vers 640, les guerriers gallois en
ornèrent leur casque pour combattre les Saxons et firent de lui un
emblème national... Chez les mineurs du Northumberland, c’est à qui
cultivera le plus gros, nourri de vin ou de sucre brun. Pour
Rabelais comme
pour Ronsard, sa tête blanche et sa tige verte symbolisaient la
virilité de l’homme mûr...
Aliment de santé, le poireau partage les vertus de ses cousins, l’ail et l’oignon. Un traité d’herboristerie assyrien le recommande contre le grisonnement des cheveux, Démocrite contre les saignements de nez, et le médecin de François I : ''aux mugueteurs de dames pour leur donner plaisante haleine''.
Différents
petits poireaux verts croissent à l’état sauvage sous
divers climats. La variété à bulbilles, légume ancien tombé dans
l’oubli, connaît un regain de faveur Mais le poireau commun cultivé
en annuel est apprécié pour son long pied blanc.
Originaire des lieux humides d'Europe. La plante sauvage variété ''silvestri'', aurait été utilisée comme médicament puis comme aromate.
Elle a donné successivement 3 variétés : le
céleri vert à couper, le céleri branche et le céleri-rave. Utilisé
pour son parfum dans de nombreux plats, le céleri est également
délicieux tel quel, braisé, cuit au four ou servi cru en salade.
Les branches sont filandreuses, en particulier celles de l’extérieur
dont on doit enlever les fils, ou que l’on utilise hachées dans des
plats mijotés. Les branches internes, plus tendres, se mangent
crues. Les cœurs de céleri ne nécessitent aucune préparation et se
braisent très bien.
Les graines séchées du céleri, à l’arôme légèrement amer, s’utilisent en condiment.