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  Œufs "à la tripe"

 

 

 

 

 

 

Cette spécialité, qui se retrouve en Anjou, dans les Landes et davantage encore à Paris, n’est autre qu’une préparation d’œufs à la béchamel et aux oignons.
D'aucun y voit un plat typiquement lyonnais dont l'étymologie  pourtant, reste à découvrir.


Néanmoins pour certains, la présence de fines lamelles d'oignons suffit à évoquer  le gras-double à la lyonnaise... d'où cette dénomination "à la tripe", alors que pour d'autres, il s'agirait d'une spécialité des tripiers lyonnais qui la mettaient au menu de leur casse-croûte.
Difficile de brider l'imaginaire !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 



Ingrédients pour 6 convives

  • 6 Œufs
  • 6 Oignons : 350 g
  • 50 Cl de lait ou de bouillon de volaille
  • 2 Cuillères à soupe de farine
  • 60 G de beurre
  • 2 Cuillères à soupe de crème fraîche épaisse
  • Sel & Poivre
  • Muscade râpée

Indications de préparation

  • Couper les oignons en rondelles et les faire blanchir 3 min dans une grande casserole d'eau bouillante salée. Les égoutter complètement.

  • Fondre le beurre dans une casserole, ajouter les oignons bien séchés et terminer leur cuisson, sans qu'ils colorent, pendant 15 mm, à couvert et sur feu doux.

  • Chauffer le lait. Durcir les œufs à eau frémissante salée pendant 10 min.

  • Saupoudrer les oignons avec la farine, mélanger à la spatule.
    Mouiller peu à peu avec le lait bouillant sans cesser de tourner et porter à ébullition toujours en tournant.

  • Laisser mijoter sur feu doux, en remuant souvent, pendant 20 min.

  • Saler, poivrer et râper un peu de noix de muscade.

  • Ébouillanter un plat creux et l'essuyer. Écaler les œufs. Les couper en rondelles épaisses. Les placer dans le plat chauffé.

  • Ajouter la crème à la préparation “à la tripe”, mélanger soigneusement sur feu doux et verser sur les œufs coupés.

  • Servir bien chaud, sans attendre.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L'oignon

 

Originaire de l’Asie et de la Palestine, l’oignon est cultivé depuis + de 5000 ans. Apprécié des Égyptiens et des Hébreux, surtout cru, il possédait, aux yeux des Grecs de grandes vertus thérapeutiques. En Europe, depuis la fin du Moyen Âge, l’oignon est l’un des piliers de la cuisine et de l’alimentation.
À la fois légume et condiment, jaune, rouge ou blanc, il vient de la Côte-d’Or, du Vaucluse, du Finistère et du Nord. Mais la production française demeurant insuffisante, il est aussi importé des Pays-Bas, d’Espagne, d’Italie et même d’Égypte.

 

 


La noix de muscade
Myristicaceae

 

Originaire de l’île Banda – Archipel des Moluques. Graine d’un arbre odorant de 6 à 15 m de haut, avec une flaveur très épicée, résineuse, à odeur de noix fraîche, et une saveur brûlante et âcre.
Les noix de muscade toujours râpées sont employées pour relever des plats assez fades, comme les soufflés, la sauce béchamel et la purée de pommes de terre. Elles aromatisent des viandes blanches, des ragoûts, des fondues, des poissons sardines), des pâtés, boudins), des légumes, des potages (soupe à l'oignon) et des sauces destinées à accompagner les viandes et les omelettes. Elles sont incorporées également dans des gâteaux, des cakes, des biscuits, des tartes aux fruits, des gâteaux au miel et au citron, des soufflés sucrés, des compotes de fruits, des entremets à la vanille et des confiseries. Il convient de doser cette épice avec soin pour éviter de masquer les arômes assez subtils des fruits. La muscade donne son arôme au vin chaud sucré.
Elle entre dans la fabrication de certaines liqueurs (Chartreuse) et de certains apéritifs (Vermouth). La muscade est présente dans des mélanges d'épices. Elle s'associe en particulier, au poivre, au clou de girofle et à la vanille.