Tripes à la mode de Caen
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Ingrédients pour 4 convives
1 Kg de gras double - blanchi et coupé en petits carrés.
2 pieds de veau - fendu et coupés
6 oignons
3 carottes - coupées en rondelles
2 gousses d’ail
1 litre de cidre brut
10 cl de Calvados
100 g de farine
4 clous de girofle
3 cuillères à soupe d’huile d’arachide
2 pincées de "4 épices"
Sel & Poivre
Indications de préparation
Faire revenir les oignons et l’ail haché, puis les carottes, en cocotte dans l’huile.
Dès que les oignons
deviennent transparents, ajouter le gras double et les pieds de
veau en remuant avec une cuillère en bois, afin de bien répartir
les morceaux.
Saler et poivrer.
Ajouter le bouquet garni et les 2 pincées de “4 épices”.
Arroser de Calvados et flamber.
Recouvrir de cidre.
Bien remuer, sur feu doux, jusqu’à ébullition et laisser frémir 5
min.
Réaliser une pâte
épaisse avec la farine et de l’eau.
Couvrir la cocotte et sceller
– luter - le couvercle avec cette pâte afin de fermer hermétiquement son
couvercle.
Placer la cocotte au four au four à température douce, pendant 8 h – seulement 2 h si l’on utilise du gras double déjà cuit.
En fin de cuisson,
retirer les os et le bouquet garni.
Servir dans des assiettes de service chaudes.
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Ce mélange remplace le piment officinal dit “quatre-épices” qui ne se trouve plus en Europe actuellement.
Il réunissait la saveur des 4 épices, sauf le gingembre ajouté ultérieurement au mélange afin d'en corser le goût!
On trouve également des mélanges dans lesquels on a ajouté du piment de la Jamaïque et de la cannelle, de la cardamome, voire du gingembre, réglisse ou badiane.
On retrouve le mélange 4 épices dans les charcuteries, notamment les terrines, les farces et les pâtés. C'est l'allié parfait pour la préparation des foies gras maison. Il se marie idéalement avec le miel afin de déglacer les volailles.
Lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum,
au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines,
possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils
importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées
''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés
de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides,
douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité,
triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût fermentera ± 1
mois, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à
plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en
pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur
incomparable!