Homard au cidre breton
Servir comme sur les côtes des îles bretonnes : le homard encore chaud, accompagné de tartines de pain de campagne beurrées et de gros sel…
Escorter d’un Muscadet bien frais.
Ingrédients pour 4 chanceux
4 Homards “portion”
1 Bouteille de cidre brut
Gros sel & poivre
2 Branches de thym
½ Feuille de laurier
1 Oignon
1 Clou de girofle
1 Carotte
Pain de campagne et beurre breton ½ sel ...
Indications de préparation
Mettre le cidre dans une marmite.
Ajouter
1 poignée de gros sel,
1 pincée de poivre, le thym, le laurier, l’oignon piqué du clou de girofle, 1 carotte et de l’eau en quantité suffisante
afin que les 4 crustacés baignent sans problème lors de leur introduction.
Placer les homards dans le
court-bouillon porté à ébullition pendant 15 min sur feu moyen.
Couvrir.
À reprise de l’ébullition vive, calculer la durée de
cuisson : 8 min pour les premiers 450 g, + 3 ou 4 min par
450 g supplémentaires.
Pour les âmes sensibles, le moyen le plus “soft” de tuer Homard, langouste ou autre crustacé..., reste de le placer 15 min au congélateur...
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Égoutter en plaçant les homards la tête en bas dans une passoire afin qu’ils s’égouttent.
Servir les homards égouttés et encore chauds avec quelques tartines de pain de campagne beurrées et du gros sel.
Penser au casse-noix pour décortiquer le roi des crustacés.
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Les meilleurs homards du monde sont les
''demoiselles de Cherbourg'' de 250 à 400 g. En Manche, on appelle
''demoiselles'' les petits homards individuels. Aujourd'hui, on
trouve surtout des homards d'élevage canadiens, de couleur brune.
Moins onéreux que les homards bretons (de couleur bleue), ils sont
moins bons, surtout s'ils sont sortis du vivier depuis un certain
temps. Pour ce genre de recette toute simple, les crustacés de nos
côtes sont préférables!
Ils vivent dans les cavités des roches sous-marines proches des
côtes d'Armor. Ce grand crustacé sédentaire bouge sans cesse mais ne
s'éloigne jamais très loin de sa ''grotte'', surtout en hiver. Sa
pêche commence au printemps jusqu'aux premiers jours d'été, puis
reprend en septembre pour s'achever en octobre. Aujourd'hui sa
rareté confère à sa pêche un caractère confidentiel et est réservé
au particuliers ou restaurateurs.
Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'',
au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses
pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la
pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés
de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides,
douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité,
triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1
mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin,
clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en
pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur
incomparable!
Si la présence de vignes dans le pays nantais dès
l'époque romaine ne fait aucun doute, c'est au XVe siècle qu'apparu
le cépage "la folle blanche" - qui donne aujourd'hui le Gros Plant.
Au XVIIIe, les viticulteurs tirèrent le premier muscadet de plants
de “melon”. Le cépage est aussi appelé melon de bourgogne, car ses
feuilles ont une forme de melon, de plus il a été importé de
Bourgogne après le terrible hiver de 1709 qui dévasta le vignoble.
Blancs et secs, les muscadet se déclinent aujourd'hui en 4
appellations : "Coteaux de la Loire" à l'Est, "Sèvre et Maine"
au Sud de Nantes, "Grand-Lieu" autour du lac éponyme, et tout
simplement “Muscadet” en dehors de ces 3 terroirs.
Ces vins sont vinifiés selon les méthodes habituelles ou sur lie:
après la fermentation, les lies - dépôts de fond de cuve - sont
laissées jusqu'à la mise en bouteilles. Les lies permettent d'éviter
l'oxydation et enrichissent la matière du vin.
Un léger "perlant" - gaz carbonique dissous - peut être présent du
fait de l'absence de transvasement.
Le muscadet est souvent considéré comme un petit vin.
À tort... car
la région compte de plus en plus de vignerons talentueux qui
produisent des vins étonnants de qualité.
Les meilleurs muscadets peuvent vieillir et se bonifier sur 10 ans
et + …
Néanmoins, la qualité du Muscadet varie beaucoup d'une
exploitation à l'autre, comme son prix...
Ce vin accompagne à merveille fruits de mer, crustacés et poissons.
- 2008