Casseroles de fruit de mer
Zarzuela de mariscos
Un charme singulier émane de cette spécialité espagnole de Catalogne.
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Escorter d’un vin blanc de Ribera ou encore, un Côtes de Roussillon village
blanc.
Accompagner de pain chaud grillé et frotté d’ail.
Ingrédients pour 6 convives
12 Gambas ou grosses crevettes - crues et non décortiquées
500 G de queue de lotte – Baudroie - coupée en dés
250 G de noix de coquilles St Jacques ou de pétoncles – Fraîches ou surgelées
500 G de grosses moules fraîches nettoyées ou encore moules et clovisses
500 G de petits calamars surgelés
1 Fine tranche de Jambon de serrano ou Bayonne hachée – Jambon fumé
2 Gros oignons - hachés
1 Cuillère à soupe d’ail - hachée
1 Gros poivron rouge
6 Tomates ou 1 boite de tomates - pelées
3 Cuillères à soupe d’amandes - écalées ou en poudre
2 Cuillères à soupe de jus de citron
1 Cuillère à café de sucre
20 Cl de vin blanc
1 Brin de thym
1 feuille de laurier
5 Cuillères à soupe d’huile d’olive
1 Dose de safran
Sel & Poivre
2 Cuillères à soupe de persil haché - pour la déco.
Indications de préparation
Couper la chair des tomates pelées et épépinées en dés.
Enlever les graines du poivron et le hacher au mixeur.
Verser l’huile d’olive dans une sauteuse et dorer sur feu moyen, ail, oignons et poivron pendant 4 min en remuant.
Ajouter le jambon haché et laisser cuire 2 min encore.
Ajouter les tomates, les amandes écalées ou en poudre, le safran, le sucre, le thym, le laurier, 1 cuillère à café de sel et du poivre.
Augmenter sur feu vif et en remuant, laisser réduire le mélange en purée épaisse pendant 3 min.
Mouiller ensuite du jus de citron, du vin blanc et de 25 cl d’eau.
Amener à ébullition sur feu vif et ajouter les calamars.
Couvrir et laisser cuire 10 min.
Réduire sur feu moyen, ajouter les gambas et les moules. Cuire 5 min.
Ajouter les coquilles St Jacques et terminer par 5 min de cuisson sur feu très doux.
Servir chaud, saupoudrer de persil ciselé et accompagner de pain chaud grillé et frotté d’ail.
1 pistil = 3 stigmates ou
filaments
Dosage : |
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Le Jambon Serrano cru, est issu de la tradition
espagnole en matière de charcuterie, renommée pour l'excellence de
ses produits. Serrano dérive du mot ''sierra'' qui signifie montagne.
Ce terme évoque les origines de l'élaboration du jambon, qui dans
des zones montagneuses se caractérisant par un climat à l'air pur,
de niveau d'humidité idéal et aux hivers froids. Tous ces facteurs
favorisent depuis longtemps la tradition de l'affinage des jambons.
Le Jambon Serrano est l'extrémité postérieure du
porc blanc domestique obtenue dans les conditions précises et de
dépeçage de l'animal puis soumise à un processus de salaison-séchage
et de maturation selon des critères traditionnels. La fabrication du
Jambon Serrano se confond avec l'histoire gastronomique de
l'Espagne. Elle repose sur une recette qui peut sembler simple
puisque les seuls ingrédients nécessaires sont : du jambon, du sel,
de l'air et du temps... Pourtant l'élaboration d'un bon Jambon est
un véritable défi technique. S'il est assez facile d'élaborer un
jambon quelconque, il est, en revanche, compliqué d'obtenir un
produit de grande qualité.
Aujourd'hui les étapes de fabrication du Jambon
Serrano s'inspirent des méthodes d'antan, rythmées par les saisons,
lorsque les familles ou les petits producteurs des régions
traditionnelles de la charcuterie sacrifiaient les porcs élevés chez
eux pendant de longs mois. L'élaboration du jambon s'effectue dans
des séchoirs dotés de technologies avancées et bénéficiant d'un
niveau d'hygiène optimal.
C'est dans ces séchoirs que sont reproduites les étapes de
fabrication qui recréent les conditions climatiques des différentes
saisons. Comme jadis, c'est en hiver qu'ont lieu la salaison et la
post-salaison. Au printemps et en été, s'écoulent les mois qui
permettent aux jambons d'acquérir leur maturation. En automne vient
le temps du repos. Ainsi, il est possible de garantir une production
continue à un niveau de qualité constant...
Le crocus qui produit le safran, est originaire d’Asie Mineure. Il fut introduit en Europe par les Phocéens, puis à nouveau par les Arabes comme l’atteste son nom ''d’assfar'', devenu ''sahafaran'' puis safran.
Il s’implanta en Espagne et en Avignon, pour gagner le Quercy, le Vaucluse, l’Angoumois, l’Albigeois, le Gâtinais et même les Pays-Bas. Aujourd’hui, en France, les safranières ont pratiquement disparu, alors qu’elles s’étendaient autrefois sur 12 000 ha. Le safran est désormais importé du bassin méditerranéen (celui de la Mancha, en Espagne, est le plus prisé), et d’Amérique du Sud.