Choucroute de Darek
Bigos polski
Spécialité polonaise.
Déguster
avec une bière et servir accompagner de pommes de terre cuites à l’eau.
Ingrédients pour 6 convives
1 Kg de choucroute crue
50 g de cèpes séchés - en sachet
12 Pruneaux - dénoyautés
250 G de bœuf dans la macreuse – coupé en cubes de 2 x 2 cm
250 g de porc maigre - coupé en cubes
1 Saucisson à l’ail fumé de 300 à 500 g ou 2 “zulawska”
350 g de saucisse sèche ou de “kielbasa”
1/2 Cuillère à café de poivre noir en grains
15 Cl de Madère ou de vin rouge
1 Feuille de laurier
50 g de beurre
1 Cuillère à soupe bombée de farine
Sel & Poivre
Indications de préparation
Laisser tremper les cèpes séchés dans une casserole avec 20 cl d’eau pendant 2 h.
Les émincer en fines lanières et les faire bouillir pendant 1 min dans leur eau de trempage.
Réserver l’ensemble dans la casserole.
Rincer la choucroute crue à l’eau froide. L’essorer entre les mains et la mettre à cuire dans une cocotte avec 20 cl d’eau, le poivre noir en grains et le laurier.
Chauffer dans une poêle le beurre sur feu vif.
Lorsqu’il commence à se colorer, dorer les viandes de bœuf et de porc pendant 3 min.
Saupoudrer de farine, saler et poivrer.
Laisser dorer un peu en raclant le fond de la poêle.
Verser dans la choucroute.
Ajouter les champignons avec leur eau, les pruneaux.
Mélanger et laisser cuire à couvert, 2 h sur feu doux en remuant de temps en temps.
Au bout de ce temps, ajouter le madère ou le vin rouge, le saucisson à l’ail coupé en grosses rondelles ou les 2 “zulawska”.
Dorer la saucisse sèche ou la “kielbasa” dans une poêle sur feu vif.
La couper en 6 morceaux, les poser sur la choucroute et laisser mijoter encore 30 min en couvrant à demi pour laisser s’évaporer un peu de liquide.
Remuer de temps en temps.
Au IIIè siècle avant J-C, des choux fermentés au
vin nourrissaient les coolies travaillant à la construction de la
grande muraille. Arrivée de Chine avec les Tatars et mongoles en
Europe centrale, principalement en Transylvanie, elle plut...
En France, elle fut mise à la mode à la Cour par la princesse
Palatine.
En Alsace, 1000 recettes ''uniques'' cohabitent entre Colmar, Strasbourg, Saverne, Brienne-le-Château et Montbéliard, et c’est heureux !
Il y a 2000 ans ou presque, Virgile célébrait déjà le pruneau et ses vertus. Il ne s'agis pas encore, pourtant, de notre pruneau "national".
Celui-ci attendit, pour apparaître, le Moyen Âge.
Ce sont les
moines de l'abbaye de Clairac, près d'Agen, qui, au cours d'une
année de surproduction, auraient constaté que le séchage au soleil
des prunes permettait de les conserver toute l'année...
Tunnels d’air chaud ou étuves ont désormais remplacé la traditionnelle méthode de dessiccation. Au cours de cette opération, le fruit perd une grande partie de sa teneur en eau, plus de 3 kilos de prunes sont nécessaires pour l'obtention d'1 kg de pruneaux...
Une fois séchée, la prune conserve toute sa
richesse.
Rouges ou violacées, les prunes d’Ente, variété du ''prunus domestica'',
dites aussi “prunes-dattes” ou “robe de sergent”, seuls les pruneaux
issus de la prune d'Ente à droit à l'appellation "pruneau d'Agen".
L'Agenais ne détient pas le monopole du pruneau célèbre. Il y eut
jadis, à Tours, la prune sainte-Catherine, avec laquelle on
confectionnait de fameux pruneaux fourrés. Il y eut les prunes de
Brignole, qui jouèrent un petit rôle dans l'Histoire et furent
surnommées ''prunes de Monsieur'', par allusion à un de leurs grands
amateurs, Gaston, frère de Louis XIII. Et il y a encore, à Vitteaux,
en pays Auxois, des pruneaux blonds...