Truites farcies au foie gras
Pistrang libamaggal töltve
La Hongrie pour des raisons historiques a depuis fort longtemps, à l'instar de l’Alsace et de la "Grande Lande", été un lieu de production de foie gras.
Escorter d’un vin blanc Olaszrizling, si l'on en trouve un flacon...
Ingrédients pour 6 convives
6 Truites - nettoyées et vidées
1 Bloc de fois gras frais d’oie ou de canard de 250 g
5 cl de Cognac
4 Tranches de pain de mie
5 cl de vin blanc
2 grosses cuillères à soupe de crème fraîche
2 cuillères à soupe de persil haché
1 Œuf
120 g de beurre
Sel & Poivre
Indications de préparation
La veille, placer le foie gras frais dans le réfrigérateur, puis le couper en petits dés.
Les mettre à macérer dans un bol avec le Cognac, du sel et du poivre pendant 1 nuit, dans le réfrigérateur.
Le jour même, retirer la croûte des 4 tranches de pain et émietter la mie dans un bol.
Ajouter la crème fraîche, le vin blanc, l’œuf, le persil haché, du sel et du poivre.
Bien malaxer l’ensemble en farce molle.
Ajouter les dés de foie gras, mélanger.
Laver à l’eau froide l’intérieur des truites et retirer le sang coagulé sur l’arête centrale.
Saler légèrement et remplir le ventre de farce.
Enfermer chaque truite ainsi farcie dans une papillote en papier d’aluminium. Le dessus pourra s’ouvrir aisément.
Poser les truites sur un plat allant au four et enfourner.
CUISSON à four chaud, Th 6 - 200°c, pendant 20 min.
Chauffer le beurre sur feu vif jusqu’à ce qu’il prenne une couleur noisette.
Poser chaque papillote sur une assiette, ouvrir le dessus et arroser d’un peu de beurre noisette.
Servir chaud.
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La truite appartient à la famille des salmonidés.
Carnivore, rusée, elle vit en eaux vives et fraîches < 18°, riches
en oxygène, et fuit la pollution.
L’unique espèce qui peuple nos rivières est la truite fario
salmo trutta fario.
Près des estuaires, la truite migre parfois en mer, mais revient
toujours se reproduire en eau douce dans sa rivière d’origine.
La truite arc-en-ciel, originaire d’Amérique de l’Ouest, fut
introduite en Europe à la fin du XIXe. C’est aujourd’hui
la plus répandue en France: 95% de la production.
C’est au Moyen Âge que la technique de l’élevage des poissons d’eau douce s’est développée en France à l'instigation des moines. Un savoir-faire pourtant bien connu des chinois, égyptiens et romains. La salmoniculture pris son essor, fin XIXe, en 1866, grâce à 2 pêcheurs vosgiens: Remy et Gehin, qui mirent au point la reproduction artificielle des truites.
La truite se place au 4e rang des
poissons achetés par les ménages, avec une part de marché de 7,5 %.
1 foyer achète en moyenne 1,5 kg/an de truite fraîche (de + en + de
filets) - 2011.
Nota : Vider les truites par les ouïes et non en fendant la peau du
ventre, elles se déformeront moins à la cuisson...