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 Müesli

 

 






Le Birchermüesli, a plus de 110 ans !


Né en 1867 à Aarau (Suisse), le Docteur Maximilian Bircher-Benner fut un esprit novateur.
Enfant, il eut quelques problèmes de santé qui, peut-être, le poussèrent à devenir médecin.

Il ouvre en 1892, un cabinet dans les quartiers populaires de Zürich.
Contrairement à l'opinion des médecins de l'époque, il est  persuadé du potentiel thérapeutique des aliments crus.

Après avoir effectué un certain nombre d’expérimentations sur quelques patients, sa famille et lui-même, il en déduit que l’on arrive à guérir certaines maladies par un régime.
Par ailleurs, il se guéri ainsi, de la jaunisse...

1904: inauguration du sanatorium "Lebendige Kraft", sur un Zürichberg encore vierge de toutes constructions.

Un beau jour de mars 1904, il ouvre une clinique ou plutôt un sanatorium qu'il nomme Lebendige Kraf (Force vivante), sur les hauteurs du Zürichberg, avec vue sur les Alpes, à des curistes prêts à pratiquer un régime qu’il préconise.

La salle à manger du sanatorium "Lebendige Kraft", sur le Zürichberg, vers 1909.


Si aujourd’hui, nous connaissons le rôle des vitamines et savons que les crudités sont excellentes pour la santé... il en allait tout autrement en 1904 !
Rapidement, les médecins de l’époque affirment que "Monsieur Bircher a perdu l’entendement scientifique". Cette conviction lui vaudra d'être exclu de l'Ordre des médecins.
Max Bircher, lui-même, admet qu’il travaille à partir de spéculations...

Sanatorium "Lebendige Kraft", sur le Zürichberg, dans les années 1920: on aère les couvertures et les matelas.


Quoiqu'il en soit, très rapidement, il offre à ses pensionnaires l’Apfeldiätspeise, un plat de régime aux pommes (bientôt abrégé en dialecte Spiis de l’allemand die Speise, signifiant "le
mets" ou "repas de régime aux pommes", puis progressivement nommé en Müesli ou "bouillie, purée"...).

Râpe à birchermüesli originale - Datée de 1940 - Musée national suisse


Il a toujours raconté qu’il tenait la recette de montagnards des Alpes – jamais identifiés, mais qu’importe !
Le Dr Bircher, développe sa recherche sur l'alimentation.
C'est de ce travail qu'est issu l'un de ses plats de régime, le "Birchermüesli", qui obtint plus tard une renommée mondiale.

Ce produit était constitué de flocons d'avoine, de pommes crues, de lait condensé, de noix et de jus de citron.

Max Bircher-Benner dans le jardin de sa maison de vacances de Braunwald, dans les années 1920.

Il obtint avec cet aliment de bons résultats médicaux, chez de nombreux patients...
Entre müesli, régime de crudités, compresses froides et autres "cures de cheval", le Dr Max Bircher eut un succès énorme.

Nombreux furent ceux qui se sont confiés à ses soins, notamment l’écrivain Thomas Mann, lequel a écrit qu’à la clinique, il se sentait "comme un Nabuchodonosor herbivore, qui va faire sa cure à 4 pattes..."


"Lebendige Kraft", en 1917.



Dans les années 20 déjà, le Birchermüesli figure sur la carte de restaurants végétariens zurichois, tel que le légendaire Gleich ou encore le Hiltl, dont le succès ne s’est jamais démenti.

À partir des années 40 et 50, les ménagères suisses alémaniques le servent souvent pour le dîner. À la même époque, on le retrouve régulièrement au menu des prisons, des homes, des couvents, de la cuisine militaire...

 

La clinique eu des hauts et des bas.
Elle survécue à la mort du Dr Bircher survenue en 1939, et continua de soigner des patients venus du monde entier jusqu’en 1994, où elle fut rachetée par la Zurich Assurances, qui en fit son centre de formation et voulut oblitérer tout signe rappelant le Dr Bircher et ses célèbres cures.

Peine perdue !
Le Birchermüesli fut le plus fort.
Les visiteurs posèrent, tant et tant de questions sur le Dr Bircher que, finalement de guerre lasse, la Direction installa des vitrines contenant quelques-uns des objets ayant appartenu au bon docteur, dont son microscope.

En avril 2004, des savants vinrent du monde entier au bâtiment de la Zurich, redevenu pour 3 jours la clinique "Force vivante" du Dr Bircher, afin d'évoquer différents thèmes, tels que "Repenser notre nourriture" ou encore "Le Muësli, repas global" …

Une jolie revanche posthume, pour ce scientifique opiniâtre, que ses contemporains avaient hâtivement considéré comme un peu fou...







Original müesli du Dr Max Bircher

Par personne, mettre dans un bol :

  • 1 cuillère à soupe de lait condensé sucré

  • Le jus d’un demi-citron

  • 200 g de pomme râpée, - non pelée

Pour finir, l’on ajoute :

  • 1 cuillère à soupe de flocons d’avoine,
    lesquels ont été laisser tremper la veille au soir dans un peu d'eau afin de les faire gonfler et faciliter ainsi la digestion du lendemain. pour le trempage, Ils seront juste couverts de liquide.

On mélange, puis l’on sert immédiatement.

À table, l'on saupoudre son müesli avec :

  • 1 cuillère d’un mélange d’oléagineux râpés au choix: noix, noisettes, amandes…

Surtout pas de sucre ajouté.
C’est tout, c’est simple et délicieux !




Le  müesli d'origine, se situe loin des visions quotidiennes du petit-déjeuner normalisé.

Les flocons d'avoine qui, lors de leur découverte au début du siècle, étaient composés de grains entiers, sont dorénavant réduits à du pur amidon, auquel on ajoute du sucre et quelques vitamines de synthèse.
Ces flocons sont cuits et recuits, alors que l'avoine du Müesli est simplement floconnée et reste crue !
Est-ce si grave ?
À l'inverse de l'intuition publique, ce ne sont pas tant les flocons qui importent dans le müesli, mais bien le fruit cru.

À l’origine, la recette se compose uniquement de pommes, flocons d’avoine, noisettes, eau, jus de citron et lait condensé sucré.

Fervent adepte d’une alimentation végétarienne à base de crudités, Bircher-Benner considérait que les pommes fraîches, râpées avec la peau et le cœur, et non les céréales, en étaient l’ingrédient le plus important.

Si il est dit dans nombre d'écoles de nutrition que les fruits ne se consomment qu'en dehors des repas, la pomme heureusement, fait généralement exception.

Très vite, on verra apparaitre des variantes de la recette originale.

De plus en plus, les traditionnels flocons d’avoine sont remplacés par des mélanges tout prêts de fabrication industrielle, apparus dès les années 40.
On substitue au lait condensé, du yaourt, du sucre voire de la crème fraîche...

Le birchermüesli est de moins en moins présent sur la table du soir.
Aujourd’hui, on le consomme surtout au petit-déjeuner ou à midi, en guise de repas léger.

 

Brunch - ja6


Sa préparation n’a plus grand-chose à voir avec la recette originale.
Dans les restaurants, il est souvent très sucré et garni d’une montagne de chantilly, et s’apparente plutôt à un dessert.

 



MÜESLI “MAISON”

FONDUE DE RHUBARBE AU MÜESLI

YAOURT AUX CÉRÉALES & AUX PRUNEAUX





2012

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 





 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pomme

 



Nos pommes actuelles, Malus communis, sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.

Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...

Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier avallo, un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme était nommée abol, qui a donné apple en anglais, apfel en allemand, et appel en néerlandais.
En latin, pommum désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot pommum a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore aujourd’hui le fruit.

 

 

L'avoine

 

 

Plus adaptée que le blé, l'avoine fait depuis longtemps partie des traditions culinaires écossaises.
Cultivée depuis 2 000 ans avant notre ère, elle est à la base de l'alimentation écossaise.

Dans son Dictionary of the English Language, Samuel Jobnson définissait l'avoine comme une céréale utilisée, en Angleterre, pour nourrir les chevaux et, en Écosse, les habitants. Ce à quoi les Écossais rétorquèrent que l'Angleterre avait peut-être les meilleurs chevaux, mais que l'Écosse avait les meilleurs hommes...

 

 

 

Lait concentré
non sucré

 



Le lait concentré non sucré, ou lait concentré, parfois appelé lait évaporé (anglicisme du terme Evaporated milk), est un produit laitier obtenu à partir de lait de vache, auquel une partie de l'eau a été retirée, par évaporation.
C'est Nicolas Appert qui mit au point le procédé dans les années 1820.

Le procédé industriel employé afin de fabriquer le lait concentré non sucré est sensiblement différent de celui utilisé pour le lait concentré sucré : il incorpore un processus de stérilisation, inutile lorsque le sucre est employé pour accroître la durée de conservation.