Müesli
Le Birchermüesli, a plus de 110 ans !
Né en 1867 à Aarau (Suisse), le Docteur
Maximilian Bircher-Benner fut un esprit novateur.
Enfant, il eut quelques problèmes de santé qui, peut-être, le
poussèrent à devenir médecin.
Contrairement à l'opinion des
médecins de l'époque, il est persuadé du potentiel
thérapeutique des aliments crus.
Après avoir effectué un certain nombre d’expérimentations sur
quelques patients, sa famille et lui-même, il en déduit que
l’on arrive à guérir certaines maladies par un régime.
Par ailleurs, il se guéri ainsi, de la jaunisse...
Si aujourd’hui, nous connaissons le rôle des vitamines et savons que
les crudités sont excellentes pour la santé... il en allait tout
autrement en 1904 !
Rapidement, les médecins de l’époque affirment que "Monsieur Bircher a perdu
l’entendement scientifique". Cette conviction lui vaudra d'être
exclu de l'Ordre des médecins.
Max Bircher, lui-même,
admet qu’il travaille à partir de
spéculations...
Sanatorium "Lebendige Kraft", sur le Zürichberg, dans les années 1920: on aère les couvertures et les matelas.
Quoiqu'il en soit, très rapidement, il offre à ses pensionnaires l’Apfeldiätspeise, un plat de régime aux pommes
(bientôt abrégé en
dialecte Spiis de l’allemand die Speise, signifiant "le
mets" ou "repas de régime aux pommes", puis
progressivement nommé en Müesli ou "bouillie, purée"...).
Le Dr Bircher,
développe sa recherche sur l'alimentation.
C'est de ce travail qu'est issu l'un de ses plats de
régime, le
"Birchermüesli", qui obtint plus tard une renommée mondiale.
Entre müesli, régime de crudités, compresses froides et autres
"cures de cheval", le Dr Max Bircher eut un succès énorme.
"Lebendige Kraft", en 1917.
Dans les années 20 déjà, le
Birchermüesli figure sur la carte de restaurants végétariens
zurichois, tel que le légendaire Gleich
ou encore le Hiltl, dont le succès ne s’est jamais démenti.
La clinique eu des hauts et des bas.
Elle survécue à la mort du Dr Bircher survenue en 1939, et
continua de soigner des patients venus du monde entier jusqu’en
1994, où elle fut rachetée par la Zurich Assurances, qui en fit son
centre de formation et voulut oblitérer tout signe rappelant le Dr
Bircher et ses célèbres cures.
Peine perdue !
Le Birchermüesli fut le plus fort.
Les visiteurs posèrent, tant et tant de questions sur le Dr Bircher
que, finalement de guerre lasse, la Direction installa des
vitrines contenant quelques-uns des objets ayant appartenu au bon
docteur, dont son microscope.
En avril 2004, des savants vinrent du monde entier au bâtiment de
la Zurich, redevenu pour 3 jours la clinique "Force vivante" du Dr
Bircher, afin d'évoquer différents thèmes, tels que "Repenser notre
nourriture" ou encore "Le Muësli, repas global" …
Une jolie revanche posthume, pour ce scientifique opiniâtre, que ses contemporains avaient hâtivement considéré comme un peu fou...
Original müesli du Dr Max Bircher
lesquels ont été laisser tremper la veille au soir dans un peu d'eau
afin de les faire gonfler et faciliter ainsi la digestion du
lendemain. pour le trempage, Ils seront juste couverts de liquide.
C’est tout, c’est simple et délicieux !
Le müesli d'origine, se situe
loin des visions
quotidiennes du petit-déjeuner normalisé.
Ces flocons sont cuits et recuits, alors que l'avoine du
Müesli est simplement floconnée et reste crue !
Est-ce si grave ?
À l'inverse de l'intuition publique, ce ne sont pas tant les flocons
qui importent dans le müesli, mais bien le fruit cru.
Fervent adepte d’une alimentation végétarienne à base de crudités,
Bircher-Benner
Si il est dit dans nombre d'écoles de nutrition que les fruits ne se
consomment qu'en dehors des repas, la pomme heureusement, fait
généralement exception.
De plus en plus, les traditionnels flocons d’avoine sont remplacés par
des mélanges tout prêts de fabrication industrielle, apparus dès les
années 40.
On substitue au lait condensé, du
yaourt, du sucre voire de la crème fraîche...
Le birchermüesli est de moins en moins présent sur la table
du soir.
Aujourd’hui, on le consomme surtout au petit-déjeuner ou à midi, en
guise de repas léger.
Sa préparation n’a plus grand-chose à voir
avec la recette originale.
Dans les restaurants, il est souvent très
sucré et garni d’une montagne de chantilly, et s’apparente plutôt à
un dessert.
MÜESLI “MAISON”
FONDUE DE RHUBARBE AU MÜESLI
YAOURT AUX CÉRÉALES & AUX PRUNEAUX
2012
Nos pommes actuelles, Malus communis, sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son Rerum rusticarum, au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier
avallo, un nom que l'on retrouve dans celui de la ville
d'Avallon, île légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement
''pommeraie''. D'ailleurs, dans la famille des langues
indo-européennes, la pomme était nommée abol, qui a donné
apple en anglais, apfel en allemand, et appel
en néerlandais.
En latin, pommum désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au
Moyen Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan,
le mot pommum a changé de sens pour désigner uniquement la
pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.
Plus adaptée que le blé, l'avoine fait depuis longtemps partie des
traditions culinaires écossaises.
Cultivée depuis 2 000 ans avant
notre ère, elle est à la base de l'alimentation écossaise.
Dans son Dictionary of the English Language,
Samuel Jobnson définissait
l'avoine comme une céréale utilisée, en Angleterre, pour nourrir les
chevaux et, en Écosse, les habitants. Ce à quoi les Écossais
rétorquèrent que l'Angleterre avait peut-être les meilleurs chevaux,
mais que l'Écosse avait les meilleurs hommes...
Le lait concentré non sucré, ou lait concentré,
parfois appelé lait évaporé (anglicisme du terme Evaporated milk),
est un produit laitier obtenu à partir de lait de vache, auquel une
partie de l'eau a été retirée, par évaporation.
C'est Nicolas Appert qui mit au point le procédé dans les années
1820.
Le procédé industriel employé afin de fabriquer le lait concentré
non sucré est sensiblement différent de celui utilisé pour le lait
concentré sucré : il incorpore un processus de stérilisation,
inutile lorsque le sucre est employé pour accroître la durée de
conservation.