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 Bœuf Stroganoff
            Bef Stroganov

 

 

 

 

 

 

Un Classique qui défie le temps.

Le bœuf stroganoff est composé de morceaux de bœuf sautés servi avec une sauce à la crème aigre.

Classiquement, il ne nécessite aucune épice supplémentaire, mais empruntant l’idée aux cuisiniers chinois, l'on pourra ajouter du paprika ou 1 pincée de piment de Cayenne, afin de relever un peu l'ensemble.
Servir par ex. avec des pommes de terre sautées et de gros cornichons au sel, du vin rouge ou à l'instar du comte Pavel, avec un verre de vodka glacée !

 

Blason des comtes Stroganoff Au XVIIe siècle, lorsque le mets fit son apparition sur les tables des aristocrates russes, les origines du bœuf Stroganoff sont connues.
Le cuisinier français du comte Pavel Stroganoff (1772-1817) , adapta une recette classique de fricassée de bœuf au goût local, en ajoutant de la crème aigre.
Il donna au plat le nom de son maître, selon la coutume de l'époque : Bef Stroganov.
La révolution de 1917 dissémina la noblesse russe et ses traditions dans le reste du Monde.
Les cuisiniers chinois empruntèrent la recette du "Stroganoff" à la communauté des "Russes blancs" de Harbin - Capitale de la province du Heilongjiang, située en Mandchourie, dans le nord de la Chine.
Ils enlevèrent la crème aigre, introuvable en Chine, et ajoutèrent des épices pour le servir sur du riz.
Plus tard, cette adaptation fut exportée aux États-Unis, dans les années 1940, par des militaires.
Par ailleurs, la recette connut, comme souvent, de nombreuses variations. D'autres russes avaient émigré en Scandinavie, au Brésil...
Le Larousse gastronomique de 1938 chercha à synthétiser l'ensemble et confirma en définitif l’ajout d’oignons, de moutarde et de concentrée de tomate...

 

 

 

 

 

 

 

 

  

   Dans les verres, un beaujolais, un brouilly à 13°c ou plus thématique...    Oser la vodka glacée !!

 

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Ingrédients pour 4/5 convives

  • 600 g de Steak d’aloyau, mariné dans de la sauce soja ou Worcester pendant ± 2 h.

  • 400 g de champignons de Paris - coupés et sautés dans du beurre et du vin blanc

  • 1 cuillère à soupe de poudre de moutarde sèche ou à défaut de moutarde de Dijon

  • 1 cuillère à soupe de sucre

  • Poivre noir moulu

  • 1 cuillère à soupe d’huile végétale

  • 1 oignon moyen - finement haché

  • 2 cuillères à soupe de concentré de tomate

  • 4 cuillères à soupe de farine

  • 8 cl de vin blanc ou mieux : de vermouth

  • 35 cl de bouillon de bœuf

  • 12 cl de crème fraiche

  • Persil

Indications de préparation

  • Faire sauter les champignons dans le vin blanc et le beurre et mettre de coté.

  • Mélanger la poudre de moutarde et le sucre avec 2 cuillères d’eau chaude jusqu’à l’obtention d’une pâte.

  • Huiler une sauteuse et chauffer jusqu’à ce que ça fume. Sécher la viande marinée et roussir des 2 cotés.
    Mettre de coté.

  • Ajouter les oignons, les champignons, le poivre et 1/2 cuillère à thé de gros sel et laisser dorer pendant 5 min. Ajouter le concentré de tomate et la farine et laisser cuire jusqu’à ce que les légumes soient enrobés.

  • Ajouter le bouillon, le vin et la pâte de moutarde.
    Laisser frémir et gratter le fond de la sauteuse afin de détacher les morceaux roussis...

  • Baisser la température et laisser cuire jusqu’à ce que la sauce épaississe (5 min).

rumsteak

  • Couper en lamelles la viande cuite, ± 7 mm d’épaisseur.
    Ajouter la viande et son jus à la sauce puis laisser cuire jusqu’à ce que le bœuf soit chaud.

  • Enlever la sauteuse du feu et laisser refroidir jusqu’à ce que le frémissement cesse.
    Ajouter alors la crème fraiche et 1 cuillère à soupe de vin blanc.

Corriger l’assaisonnement selon le gout du jour et penser éventuellement au Cayenne ou au paprika...

  • Servir chaud, sans attendre, avec des pommes de terre sautées et des gros cornichons au sel. 
    Parsemer de persil ciselé ou décorer de persil haché.

 

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Qualité des viandes


On détermine la maturation des viandes et leur tendreté en mesurant leurs propriétés électriques.

Comment être certain que la viande que l’on se prépare à cuire sera bonne ?
les cuisiniers ont leurs méthodes. Par ex., ils examinent le "persillé" : lorsqu’ils voient dans le morceau des infiltrations grasses, ils supposent que la viande aura du goût, en raison des molécules odorantes présentes dans les graisses et que cette viande aura une bonne texture, grâce au "fondant" apporté par le gras.

Pour voir si la viande est tendre, ils savent aussi la pincer entre les doigts : si la texture approche celle du beurre, la viande a des chances d’être tendre. D’autres font glisser le pouce dessus, afin de sentir le "grain" (la rugosité serait de mauvais aloi). Méthodes artisanales, subjectives, que l’on aimerait maîtriser.

Au Centre INRA de Clermont-Ferrand-Theix, Jacques Lepetit, Sylvie Clerjon et Jean-Louis Damez ont montré que les propriétés électriques des viandes fournissent des informations objectives sur l’état de maturation des viandes, élément essentiel de la résistance mécanique des viandes, dénommée tendreté.
Au cœur du travail, la notion d’impédance électrique : pour la viande comme pour n’importe quel matériau, l’impédance électrique décrit la façon dont un objet, placé entre 2 électrodes, permet le passage d’un courant électrique alternatif. Cette impédance se compose de 2 parties : d’une part, la résistance électrique, qui mesure la dissipation de l’énergie sous la forme de chaleur ; d’autre part, la capacité, qui mesure la quantité d’énergie stockée.
Dans la viande, cette composante capacitive est notable, parce que la viande se comporte comme un condensateur : les liquides intra et extracellulaire, qui contiennent des ions, sont conducteurs, mais les mouvements de ces charges électriques sont gênés par les membranes biologiques isolantes.
Les chercheurs de l’INRA ont tiré profit des variations de l’impédance selon la direction du courant (parallèle ou perpendiculaire aux fibres musculaires). On conçoit la cause de la différence : la viande est un matériau anisotrope, parce qu’elle est constituée de fibres musculaires, qui sont des cellules allongées contenant un réseau de protéines, de l’eau et tout ce qui fait vivre ces cellules. Ces fibres musculaires sont limitées par leur membrane et gainé par un tissus fibreux contenant du collagène (lequel donne la gélatine, après une longue cuisson dans l’eau). Elles sont réunies en faisceaux par d’autres tissus faits de collagène et des graisses et sont incluses dans la structure.

Tendreté et électricité
Comment évolue la tendreté de la viande de bœuf  ?
L’état de santé de l’animal est important, mais la maturation après l’abattage est crucial : c’est un processus lent et, surtout de durée très variable selon les animaux.
En France la viande bovine est généralement commercialisée après 1 à 2 semaines de stockage, alors que l’optimum de maturation n’est pas toujours atteint : le consommateur paye cher une viande qui n’est pas toujours tendre.
Comment le satisfaire tout en minimisant les frais de stockage ?
Des méthodes de laboratoire, physique ou biochimique, permettent déjà de connaître cet état de maturation, mais ces méthodes ne sont pas exploitables en site industriel.
Les chercheurs ont donc mis au point des méthodes de mesure rapides et non destructives, adaptées aux contraintes industrielles.
Ils ont découvert une relation entre les propriétés électriques et mécaniques de la viande en cours de maturation : pendant la maturation, l’impédance diminue proportionnellement à la résistance mécanique.
Pourquoi ? Parce que le muscle évolue au cours de sa maturation : d’une part, les membranes cellulaires se détériorent progressivement, ce qui réduit leur capacité électrique ; d’autre part, l’espace extracellulaire évolue, ce qui change sa résistance électrique.
Toutefois, la relation découverte entre impédance électrique et résistance mécanique n’est pas exploitable pour le contrôle de l’état de maturation, car le rapport entre impédance électrique et résistance mécanique varie d’un muscle à l’autre.
Cul-de-sac technologique ?
Pas tout à fait : très récemment, les chercheurs de Theix ont montré, que l’anisotropie électrique, c’est-à-dire la différence entre les impédances électriques mesurées parallèlement et perpendiculairement aux fibres musculaires, est directement relié à la résistance mécanique, indépendamment du muscle et de l’animal.
Cette relation résulte d’un même mécanisme biochimique qui dégrade les membranes et le réseau des protéines dans les fibres musculaires.

Un bonheur ne vient jamais seul, et les chercheurs ont fait un nouveau pas avec le passage aux hyperfréquences : lorsque l’on envoie une onde électromagnétique de fréquence comprise entre 300 mégahertz et 20 gigahertz, polarisée linéairement (la direction du champ électrique est fixe), on peut également mesurer l’anisotropie diélectrique de la viande. Comme pour les fréquences comprises entre 1 et 10 kilohertz, l’anisotropie des réactions aux hyperfréquences diminue au cours de la maturation.
De surcroît, avec les  hyperfréquences, il n’est plus nécessaire de planter des électrodes dans la viande pour enregistrer son impédance (ce qui risque de propager des micro-organismes) : on mesure la maturation de la viande sans contact, à l’aide d’antennes.
Des capteurs hyperfréquences révèleront-ils bientôt la maturation des viandes ?
Quand cela sera , les bouchers sauront, mieux qu’au toucher, déterminer la tendreté de leur produit. - 2010 -

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sauce soja

 



La sauce soja, préparation de couleur brun foncé, est à la base de nombreux assaisonnements japonais.
Inventée pour préserver les aliments durant les mois chauds d’été, son goût fut tellement apprécié et devint si populaire que son emploi s’est répandu tout au long de l’année.

Il existe de nombreuses variétés de sauce soja de nos jours et il est difficile de choisir parmi tous les produits chinois et japonais.

La sauce japonaise ''Kikkoman'' est un produit naturel fermenté, fait seulement de soja, de blé et de sel. La version classique est la plus populaire. De couleur rouge foncé et un arôme très riche, on l’utilise aussi bien en condiment pour la table que dans la préparation de mets. Les procédés de fermentation sont les mêmes que les
sauces soja chinoises, mais la version japonaise contient moins de blé et ne fermente que 6 mois. Elle est moins salée, légèrement sucrée et toujours plus claire qu’en Chine, même dans sa variété foncée. La sauce Kikkoman existe en différentes versions. L’une d’elles, la ''Light Color Soy Sauce'', est légèrement plus salée que la sauce classique. D’une couleur plus claire, les autres ingrédients d’un plat gardent ainsi leur couleur à la cuisson. On s’en sert autant pour cuisiner, que comme condiment.
Les sauces Kikkoman sont fabriquées dans la ville de Noda, au Japon, près de la rivière Edo qui servit pendant des siècles de route de transport jusqu’à Tokyo. En 1917, 8 sociétés familiales se regroupèrent afin de former la compagnie
''Noda Shoyu'', prendra le nom de ''Kikkoman Shoyu'' en 1964, puis de ''Kikkoman Corporation'' en 1980. Ses produits sont aujourd’hui exportés dans le monde entier... - 2009



Le vermouth




Autrefois, le vermouth, vin aromatisé d'herbes et d'épices, n'était guère considéré comme une boisson digne d'intérêt, mais il a une longue tradition. Son nom, qui vient du vieux haut allemand werimouta désigne une substance végétale amère stimulant l'estomac mais peu agréable au goût.
Les choses changèrent complètement lorsque Antonio Carpano offrit aux clients d'un bar de Turin, en 1786, l'une de ses créations qu'il appelait vermouth.
Cette nouvelle boisson suscita l'enthousiasme. Carpano venait de réussir non seulement â ennoblir un vin blanc régional avec un mélange d'herbes particulièrement raffiné et strictement secret mais aussi à transformer l'image du vermouth en le vendant désormais comme un vin de luxe...
Cette idée trouva l'adhésion des concurrents de Carpano.
Peu après, d'autres producteurs de spiritueux, Cinzano le premier, commencèrent â fabriquer ce vin liquoreux aromatisé. Martini & Rossi arriva sur le marché en 1863 avec sa propre version du vermouth. D’autres firmes piémontaises comme Gancia et Cora suivirent...