Toasts
en duxelles
de champignons
Où l'Art du toast atteint un sommet...
Dans les verres,
un vin de Cahors à 16°c.
Ingrédients pour 4 convives
500 G de champignons de Paris
8 Tranches de pain de campagne
2 Échalotes - ciselées
40 G de beurre
150 G de crème fraîche : ± 3 cuillères à soupe
2 Jus de - citrons
50 G de mie de pain râpée - facultatif
8 Brins de persil
Sel & Poivre
Indications de préparation
Nettoyer les champignons puis les laver rapidement dans 2 eaux. Les égoutter et en réserver quelques uns, entiers.
Hacher les autres champignons puis les presser fortement dans un torchon afin d'éliminer l’eau de végétation. Ajouter le jus d'½ citron.
Faire “suer” - cuire sans coloration - les 2 échalotes hachées dans une casserole avec 30 g de beurre.
Ajouter le hachis de champignons et le jus d' 1 citron. Saler, poivrer. Cuire sur feu vif jusqu’à évaporation de l’eau de végétation - ± 5 min.
Verser la crème fraîche dans cette duxelles puis laisser réduire doucement - ± 10 min - afin d’obtenir une purée semie-épaissse ou “sèche”...
Ajouter facultativement la mie de pain pour
lier puis mélanger à la spatule.
Réserver au chaud.
Faire sauter les quelques champignons réservés et émincés à la poêle avec le reste beurre.
Placer les 8 tranches de pain sous le gril et les laisser dorer.
Couvrir les toasts de duxelles de champignons puis déposer sur chacune quelques champignons émincés et un brin de persil.
Déguster chaud...
La sauce à la Duxelles est mentionnée dans le “Cuisinier François”
(1651), rédigé par François Pierre dit La Varenne, écuyer de cuisine
du marquis d’Uxelles. Son ouvrage se vendra jusqu’à la moitié du
XVIIIe siècle.
Ce livre donne le coup d’envoi à une révolution culinaire. Sa grande
originalité sera de remettre les légumes au goût du jour, mais aussi
d’utiliser avec modération les épices, marquant une rupture avec la
tradition du Moyen Âge.
Née sans doute du croisement de l’ail et de l’oignon, de saveur moins âcre que le premier et plus subtile que le second, l'échalote fut ramenée du Proche-Orient par les croisés.
Au XIIe siècle on parlait ''d’escaluigne'', altération du latin ''ascolonia cepa'', ail d’Ascalon, d’après le nom d’une vielle ville de Palestine, dont l’échalote est originaire. Elle était bien connue des Carolingiens.
Rose ou grise, elle reste un condiment traditionnel de la cuisine française, accompagnant salades et viandes grillées, relevant sauces et marinades.