Compote
de pommes
au caramel
La compote ainsi préparée devient un dessert raffiné, particulièrement apprécié après un repas un peu chargé. Accompagner de crème fraîche épaisse très froide ou d'une crème anglaise.
Ingrédients pour 6 convives
2 Kg de pommes
600 G de sucre
Crème fraîche épaisse
Indications de préparation
Dans une grande casserole - non émaillée - mettre 200 g de sucre, L’humecter d'un verre d'eau, le cuire sans hâte au caramel.
Lorsqu'il est d'un beau brun doré, enduire toute la casserole, laisser refroidir.
Ajouter alors les pommes soigneusement épépinées et épluchées, coupées en quartiers et le reste du sucre – 400 g.
À très petit feu, faites cuire les pommes.
Lorsqu'elles commencent à brunir, remuer de temps en temps,
veiller à ce que la compote épaississe sans attacher.
Il arrive que certains morceaux de pomme restent blancs. Lorsque la compote est à point, la passer au mixeur afin de faire disparaître les blancs.
Servir froid mais non glacé, accompagner de crème épaisse très froide ou d'une crème anglaise.
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Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.