Coquilles
Saint- Jacques
au champagne brut
Spécialité de Bretagne pour laquelle il faudra préparer 4
cassolettes en porcelaine à feu.
Accompagner de riz pilaf par
ex..
Dans les verres,
un champagne, d'évidence...
Ingrédients pour 4 convives
12 Coquilles St Jacques – décoquillées par le poissonnier
1/2 Bouteille de champagne brut
2 Échalotes
1 Oignon
1 Bouquet garni
Sel & Poivre
Sauce
4 Jaunes d’œufs
1 Cuillère à soupe de crème fraîche
1 Cuillère à café rase de fécule
1 Bol de court-bouillon de coquilles
Indications de préparation
Retirer les bardes des coquilles, ne
conserver que la noix blanche et le corail.
Laver à grande eau
afin d’enlever le sable. Si les noix sont très grosses les
couper en 2 dans le sens de l’épaisseur.
Dans une casserole, placer le bouquet garni,
les échalotes coupées, l’oignon.
Saler, Poivrer. Couvrir de
Champagne.
Porter lentement à ébullition sur feu doux et laisser “frissonner” juste 2 min,
Surtout éviter de laisser bouillir !
Égoutter les coquilles et réserver au chaud.
Filtrer le bouillon de cuisson.
Le chauffer sur feu vif sans
couvrir afin qu’il “réduise”, s‘évapore de moitié. Conserver
l’équivalent d’un bol.
Dans un bol, mélanger les 4 jaunes d’œufs, la crème fraîche, la
fécule.
Incorporer au fouet un peu de bouillon bouillant.
Reverser l’ensemble dans la casserole de bouillon sans cesser de
remuer, sur feu doux.
Dès que la sauce s’épaissit légèrement,
retirer du feu sans laisser bouillir.
Présenter les coquilles dans les cassolettes individuelles, recouvertes de sauce.
Servir chaud.
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Encore appelé "pèlerine" ou "peigne", ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques servait dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle, qui la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
Elle vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle vit dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Très
appréciée pour sa chair, très riche en fer. Les Français mangent
aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus réglementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés : pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre (Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica), en Australie, au
Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en
Asie (Chine/Japon) (Patinopecten Yessoensis), de la région
d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en
particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français
voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement
indiqués dans la liste d'ingrédients. Il convient de bien vérifier
la mention "Pecten maximus".
Sa robe d’or aux reflets paille et sa très grande
richesse aromatique ou se mêlent des arômes de pain grillé et de
noisette ainsi que quelques touches minérales, donnent à ce vin fin
et léger un équilibre remarquable.
Installé sur les collines qui surplombent la Marne et l’Aube, le
vignoble champenois nous offre un vin “festif” unique au monde...