Pain perdu aux pommes
Le verger du Roussillon est gros producteur de pommes et d'abricots.
On fait pousser aussi la roussanne de Perpignan, une pêche à la peau très coloré et à la chair rousse,
mais revenons à nos pommes....
Dans les verres, un cidre bouché breton
Ingrédients pour 4 convives
8 Tranches de pain brioché
2 Œufs
25 Cl de lait
80 G de sucre en poudre
Compote de pommes
6 Pommes, Golden ou Granny Smith
1 Zeste râpé d’orange
20 G de beurre
100 G de sucre en poudre
Cuisson du pain
30 G de beurre
1 Cuillère à soupe d'huile d'arachide
Indications de préparation
Les pommes sont épluchées et coupées en petits cubes.
Mettre dans une casserole avec le zeste d’orange râpé, 20 g de beurre et 100 g de sucre, couvrir.
CUISSON 20 min - quelques minutes avant la
fin de la cuisson, suppression du couvercle pour l’évaporation.
Laisser refroidir.
PRÉPARATION DU PAIN PERDU
Battre les 2 œufs en omelette avec le sucre en poudre, ajouter le lait.
Tremper les tranches de pain successivement dans le mélange obtenu. Égoutter.
Dorer à la poêle dans le mélange beurre/huile - 6 min par face.
Servir tiède, avec la compote froide.
RIQUE-MANGER Prenez deux pommes aussi grosses que deux œufs ou pou plus, et les pelez, et ostez les pépins, puis les decouppez par menus morceaulx, puis les mettez pour boulir en une paelle de fer, puis purez l’eaue, et mettez seicher le rique-menger puis mettre beurre pour frioler, et en friolant, filez deux œufs dessus en remuant; et quant tout sera friolé, gettez pouldre fine dessus, et soit frangé de saffran, et mengiez au pain ou mois de Septembre.
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Nos pommes actuelles, ''Malus communis'', sont issues de pommiers sauvages originaires d’Asie centrale. Les espèces sauvages de pommes étaient déjà récoltées pendant la préhistoire. On a retrouvé des restes de pommes coupées dans les cités lacustres des vallées alpines.
Les pommes étaient aussi bien connues des Phéniciens. Caton n’en comptait que 6 variétés au IIe siècle av. J.-C. Mais lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au Ier siècle av. J.-C., chaque région possédait ses pommiers. Un siècle après, Pline en connaissait déjà 32 variétés. Les Romains qui pratiquaient le greffage, importèrent la pomme en Gaule...
Le Moyen Âge apprécia beaucoup la pomme, on en
trouvait partout, elle était, en
général, peu chère et on la considérait comme un fruit pouvant
également servir de légume. Les Celtes appelaient le pommier ''avallo'',
un nom que l'on retrouve dans celui de la ville d'Avallon, île
légendaire et sacrée dont le nom signifie simplement ''pommeraie''.
D'ailleurs, dans la famille des langues indo-européennes, la pomme
était nommée ''abol'', qui a donné ''apple'' en anglais, ''apfel''
en allemand, et ''appel'' en néerlandais.
En latin, ''pommum'' désigne un fruit à pépin ou à noyau. Au Moyen
Âge, dans certaines langues comme le français et le catalan, le mot
''pommum'' a changé de sens pour désigner uniquement la pomme.
Dans d’autres langues comme le roumain, il signifie encore
aujourd’hui le fruit.