Raie au beurre noisette
et câpres
Spécialité des Pays de l’Ouest...
Dans les verres, un blanc d'Alsace, un pinot gris (tokay) à 11°c
Ingrédients pour 4 convives
1 Kg de raie bouclée, en 4 morceaux
6 cuillères à soupe de vinaigre
2 Tranches de pain de mie
1/2 Citron
40 g de câpres
100 g de beurre
Sel
Indications de préparation
Laver la raie à l’eau froide.
La mettre dans une grande casserole.
La recouvrir
d’eau salée et vinaigrée: 5 cuillères à soupe de vinaigre.
Porter doucement à ébullition.
Écumer.
Laisser pocher 15 min
dans l’eau juste frémissante.
Pendant la cuisson de la raie, couper le pain
en dés.
Peler le citron et le couper en rondelles.
Hacher le
persil.
Égoutter la raie.
Retirer la peau, des 2 côtés, si le
poissonnier ne l’a déjà fait.
Déposer la raie dans un plat de service
chaud, parsemer de câpres, de persil et de morceaux de citron.
Tenir au chaud.
Fondre le beurre dans une poêle.
Mettre les
dés de pain à dorer assez rapidement.
Verser l'ensemble sur la
raie.
Remettre la poêle sur le feu avec 1 cuillère à soupe de
vinaigre.
Laisser bouillir un instant.
Arroser la raie de vinaigre et servir chaud... Ouf !
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Curieux poisson plat en forme de losange, parfois
de grande envergure, la raie vit sur les fonds de sable dur où elle
est pêchée au chalut.
Les plus renommées viennent de Normandie de Dieppe, de Cherbourg et
surtout de Port-en-Bessin.
18 espèces de raies sont recensées tant en Atlantique qu'en mer du
Nord et Méditerranée. Si certaines sont savoureuses, d’autres sont à
peine comestibles.
La raie "bouclée", dite "clouée" (Raia clavata Lin.) à
Boulogne-sur-Mer, la plus courante sur nos côtes, la plus petite de
toutes, est la meilleure. Reconnaissable aux bandes transversales
sur la queue et aux callosités de sa peau. Sa chair, d’un beau blanc
rosé, est particulièrement savoureuse.
La "Pocheteau", est reconnaissable à son museau très pointu, noir ou
blanc. Ce cousin de la raie peut peser jusqu’à 100 kg. Moins cher
que la raie bouclée mais tout aussi bon, "pocheteau", se pêche au
chalut du nord de l’Écosse jusqu’au Portugal.
La Raie "circulaire" aussi savoureuse que la raie bouclée, est moins
courante.
La Raie "fleurie" ou "étoilée" est excellente, de taille
impressionnante.
La Raie "papillon" dotée d’une tache sur chaque aile, est assez
bonne, encore qu’il lui arrive, inexplicablement, d’être
immangeable.
La Raie "ponctuée" variété aux ailes estampées de taches vers les
bords, mesure moins de 75 cm reste comestible.
Si les raies "brunette" et "capucin" sont mangeables mais guère
savoureuses, la raie '"aigle" est à peine comestible et la raie
"chardon" impropre à la consommation.
La raie sent normalement l'ammoniaque... Cette odeur disparaît après
plusieurs lavages dans une eau légèrement vinaigrée puis à la
cuisson.
La chair doit être blanc rosé, ferme et élastique. Le foie et les
"joues" de raie sont des morceaux recherchés mais rares.
La raie se sert le plus souvent cuite au
court-bouillon, nappée de beurre noisette auquel on peut ajouter des
câpres. Elle se prépare aussi meunière ou en friture, surtout les "raiteaux".
Cuite à la vapeur ou pochée, elle s'accompagne d'une sauce
hollandaise ou d'une sauce Béchamel.
Elle s'accommode également en salade, avec une vinaigrette aux
herbes et de la tomate ou à la bretonne, avec des haricots blancs ou
des blancs de poireau.
La raie ne peut se congeler.