Oreillettes au sucre ardéchoises
Spécialités ardéchoises à servir pour le goûter ou en fin de repas avec une crème à la vanille ou une mousse...
Le terme “oreillette” ferait allusion à l’épisode de l’Évangile ou Jésus remet en place l’oreille du centurion, tranchée par Saint Pierre ?
Dans les verres,
du cidre
Ingrédients pour 4 convives
500 G de farine
4 Œufs
200 G de beurre ramolli
70 G de sucre en poudre
Sucre glace
Huile d’arachide
sel
Indications de préparation
Mélanger tous les ingrédients dans un saladier, sauf le sucre glace.
Pétrir longuement afin d’obtenir une pâte souple. Confectionner en boule.
Étaler la pâte au rouleau sur une épaisseur de 3 mm.
À l’aide d’une roulette dentelée, découper des losanges. Les fendre au milieu d’un coup de couteau.
Cuire les oreillettes par 3 ou 4 à la fois dans une poêle contenant une bonne quantité d’huile chaude.
Les égoutter longuement sur du papier
absorbant.
Saupoudrer de sucre glace.
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La coutume des beignets trouve son origine
dans les fêtes romaines des calendes de mars. Celles-ci célébraient
le réveil de la nature par des rites agraires. À cette occasion, les
interdits étaient transgressés et les déguisements autorisés.
La première recette d'une pâte à beignet, "l'aliter dulcia", est
donnée par Apicius dans son ouvrage De re coquinaria.
Le terme "beignet" est un mot obscur attesté au
début du XIVème siècle.
Il semble dérivé de "bignet", pâte frite enveloppant quelques
substance alimentaire. Le terme de bugne constitue la forme
provençale du beignet, lequel est enregistré sous sa graphie
actuelle par le dictionnaire de l’académie en 1798. Les mots bugne
et beignet sont contemporains, puisque bugne, au sens de beignet,
est attesté à Lyon au début du XIXe siècle ou bien...
les noms de beigne et beignet désigneraient pour le premier une
bosse suite à un coup (buyne d'origine vraisemblablement préromane),
c'est encore un terme employé de nos jours - on dit aussi une
"bigne" -. Son dérivé, le beignet, serait ainsi dénommé parce qu'il
est enflé, bosselé...
Quoiqu'il en soit, les formes étranges,
grotesques des beignets rappellent le carnaval, la fête après le
jeûne...
À l'origine, ce n'étaient que des morceaux de pâte qu'on faisait
tomber dans le bac à friture.
Il revint en force au moment des croisades
grâce aux Sarrasins.
L'histoire nous rappelle que les Croisades furent + qu'une guerre
chrétienne mais une imprégnation culturelle. C'est ainsi que les
Croisés rapportèrent en France cette gourmandise au XIIIe s. On les
déguste les jours de fête, dans un cornet de papier qu'on achète aux
frituriers ambulants. Mais il faudra attendre le XVIIIe siècle. pour
retrouver le goût du beignet tel qu'on le connaît aujourd'hui avec
l'importation du sucre.
Dans la tradition culinaire, on retrouve de nombreuses recettes de
beignets salés. On préconisait à une certaine époque les abats en
beignet pour accompagner les viandes blanches rôties. Puis vinrent
les fleurs, grappes d'acacia, fleurons de courgette (tradition qui
se perpétue encore en Italie), cymes de sureau dans leur cocon
croustillant.
Sucré, le beignet porte des noms savoureux avec sa personnalité, sa
distinction régionale:
bugnes de Lyon, roussette de Strasbourg, merveille de Gascogne,
bottereau de Charente, oreillette de Provence, etc...