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Moules au cidre
         de Pouldreuzic

 

 

 

 

 

 

 

 

Pouldreuzic vient du breton "ploe" (paroisse) et de Trozic.
Pouldreuzic semble être une ancienne paroisse primitive. La commune comprend les 2 paroisses de Pouldreuzic et de Lababan. La paroisse de Pouldreuzic dépendait jadis du pagus de Cap Caval et de l'ancien évêché de Cornouaille.
Dotée d'une façade maritime sans débouché portuaire, Pouldreuzic avait une économie principalement agricole.
Un élément industriel non négligeable est intervenu au début du XXème siècle : la conserverie Hénaff.
Sinon l'Ouest de la Cornouaille comme le reste de la Bretagne compte de nombreux sites mégalithiques, sur le Haut Pays Bigouden, de nombreux mégalithes subsistent...
Bien sur, crêpes moules et cidre sont appréciés localement depuis longtemps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un cidre de Cornouailles









Ingrédients pour 4 convives

  • 3 litres de moules de bouchots

  • 50 cl de cidre brut

  • 100 g de crème fraîche

  • 3 oignons

  • 3 cuillères à soupe de farine

  • 3 cuillères à soupe de moutarde forte de Dijon

  • 50 g de beurre

  • Ciboulette - ciselée

  • Poivre

Indications de préparation

  • Placer dans le fait-tout la moitié du cidre, les moules.
    Poivrer et faire cuire sur feu vif.

  • Les moules ouvertes les retirer, enlever les valves vides.
    Ranger les pleines dans un plat de service chaud.

  • Filtrer le jus de cuisson.

  • Fondre le beurre dans une poêle et mettre les oignons à blondir.

  • Saupoudrer de farine.
    Mouiller de la moitié restante de cidre.
    Ajouter le jus de cuisson des moules.

  • Laisser réduire de moitié le jus, puis baisser le feu.

  • Ajouter le mélange crème/moutarde en remuant.

  • Napper les moules de la sauce et saupoudrer de ciboulette hachée. Servir chaud.



 

 

 

 

 

 

 

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...


  Briton, Britannus, Britton, Breton...

 

 

 

 

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La moule

 



1235, un marin Irlandais, Patrick Walton, fait naufrage sur la côte de Charente. À la nage il gagne le rivage de l’Aiguillon. Dans le but d’attraper quelques oiseaux sauvages, il plante dans l’eau des pieux, reliés par des branchages.

Ce furent des moules qui se fixèrent sur les branches.

Bouchot : ''Bout choat'' en gaélique, faisceaux de branchages.
Elles furent Jugées nettement meilleures que celles ramassées dans les rochers. La Mytiliculture était née !



Le cidre

 

 

Lorsque Varron rédigea son ''Rerum rusticarum'', au 1er siècle av. J.-C., chaque région latines, possédaient ses pommiers. Les romains pratiquaient le greffage. Ils importèrent la pomme en Gaule.
Au XIe siècle, le cidre coulait dans les bolées ''normandes''...
Tout l’art du cidrier tient dans l’assemblage des diverses variétés de pommes qui donneront le cidre : 2/3 de pommes acides, douces-amères et aigres, 1/3 de pommes douces, récoltées à maturité, triées, broyées, puis portées au pressoir. Ce moût va fermenter 1 mois durant, période au cours de laquelle il sera, comme le vin, clarifié à plusieurs reprises.
Parmi les meilleurs, ceux de Valognes et surtout de Cambremer en pays d’Auge, légèrement troubles certes, mais d’une saveur incomparable!