Rillettes d'oie landaises
Spécialité de Gascogne, plus spécialement de la “Grande Lande”.
Dans les verres, un coteaux du loir ou sinon un muscadet
Ingrédients pour 8/10 convives
500 g de viande d'oie
500 g de lard de poitrine
500 g de maigre de porc
300 gde saindoux
1 gros oignon
6 échalotes
1 verre à liqueur d'Armagnac
Sel & Poivre
Indications de préparation
Hacher grossièrement et séparément, le lard de poitrine, la viande maigre de porc, et la chair d’oie.
Dans une grande cocotte, placer le lard de poitrine avec une noix de saindoux, et laisser fondre sur feu doux.
Ajouter le maigre de porc, mettre à feu vif
afin que la viande rissole.
Lorsqu’elle a pris une belle couleur
dorée, baisser le feu et joindre le saindoux et la viande d’oie.
Éplucher les oignons et les échalotes, les
mettre entiers dans la cocotte.
Ajouter le thym et le laurier.
Cuire sur feu doux à couvert 5 h, en remuant
de temps en temps.
30 min avant la fin de la cuisson, ajouter 1
pincée de gros sel, le poivre et l'Armagnac.
En fin de cuisson retirer le thym, le
laurier, l’oignon et les échalotes.
Laisser tiédir les
rillettes.
Remplir des pots en grès, en veillant à ce que la chair d’oie soit bien recouverte par le saindoux.
Couvrir les pots d’un papier sulfurisé et cercler d’un élastique.
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Les Landes
- quel joli vocable empreint de romantisme pour désigner un
département qui doit son nom à la vaste plaine infertile qui
formait les 2/3 de son étendue.
Les longues côtes landaises de sable
blond ne comptent que 2 ports: Capbreton et Hossegor. De là
partaient les pêcheurs de baleines et de morues, aventuriers
des eaux froides, en direction des côtes américaines. La
pêche a disparue. Les côtes sont vouées au tourisme... |
La
réputation des rillettes, remonte au XVe siècle et
Boileau évoqua avec gourmandise ces “rilles et rillons”,
savoureuses sur du pain grillé encore tiède.
L'appellation correspond
à une préparation : coupée en cubes avec du lard, la viande est
mise à fondre sur feu doux pendant 3 ou 4 h avec des aromates.
Elle est ensuite écrasée, parfois hachée, comme les rillettes de
Tours, puis tassée dans des pots de grès.
Rillons
:
spécialité
tourangelle mais aussi angevine et vendéenne, cette
charcuterie savoureuse, dont la consistance est voisine de
celle du confit et qui est souvent un peu grasse, prend aussi
les noms de : “rillauds”, “rillots” ou “grillons”.
Balzac
la mentionne dans Le lys dans la vallée.
À cheval sur 3 départements, le Gers, les Landes
et le Lot-et-Garonne, l'appellation Armagnac se divise en 3 régions
distinctes avec lesquelles on ne plaisante pas. Le Bas-Armagnac, la
Ténaréze et le Haut-Armagnac se disputent, les experts et les
connaisseurs afin d’imposer leur suprématie et gagner ainsi les
faveurs des amateurs français et surtout étrangers.
Sorti de ces
querelles de clocher dignes du célèbre d’Artagnan, il fait bon
découvrir en pays de Gascogne
cette eau-de-vie aux multiples facettes.
Il est malheureusement très
difficile pour un néophyte de comprendre toutes les subtilités de
l'étiquetage des armagnacs. En effet, le millésime n'a que peu
d'importance si l'eau-de-vie n’a pas vieilli
un nombre d'années suffisantes avant d’être mise en bouteille. Même
si les grands connaisseurs s'accordent pour dire que certains
millésimes sont exceptionnels, tous donnent au terroir une grande
importance. Les armagnacs issus du secteur
des ''Grands-bas'', sont les plus prisés. Ceux vieillis 5
ans et + peuvent porter les dénominations suivantes : Extra, Hors
d’Âge, Napoléon, Vieille Réserve, X.O. (Extra Old).
Une bouteille portant une petite étiquette avec le millésime 1985, la mention Vieille Réserve, 25 ans d’âge et ayant pour provenance un des villages situés dans le secteur des ''Grands-Bas'', est l'assurance quasi certaine de posséder une petite merveille. Attention, seule l’étiquette est importante, poussière, cachet de cire rouge et toiles d'araignée n'ont jamais donné, à eux seuls, de bons armagnacs !