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  Velouté de chou-fleur
         aux coques

 

 

 

 

 

 

 

Un velouté discret, réservé aux pêcheurs à pieds ou à quelques touristes du littoral. 
Dès que l'on aura quelques coques, tenter cette recette, simplissime...

 

 

 

 

 

 

 

 








Ingrédients pour 4 convives

  • 1 Chou-fleur

  • 1 Litre de coques

  • 4 Échalotes

  • 80 G de beurre

  • 10 Cl de crème fraîche épaisse

  • 1/2 bouquet de ciboulette

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Diviser le chou-fleur en petits bouquets.
    Les rincer, puis égoutter.

  • Peler et émincer 2 échalotes.
    Les faire étuver au beurre dans une casserole, sans les laisser colorer. Elles seront transparentes.

  • Ajouter les bouquets de chou-fleur, mélanger puis ajouter 75 cl d’eau bouillante.
    Laisser cuire 30 min sur feu doux.

  • Laisser tremper les coques dans une bassine d’eau froide salée. Les rincer soigneusement. Les égoutter.

  • Placer les coques dans une casserole avec les 2 échalotes restantes.
    Couvrir, et laisser ouvrir les coques à feu vif, en mélangeant souvent.
    Lorsque toutes les coques sont ouvertes, éteindre le feu.

  • Égoutter les coques, filtrer le jus, éliminer les coquilles. Réserver la chair.

  • Mixer le potage, lorsque le chou-fleur est cuit. Le verser dans une casserole, ajouter la crème fraîche, les coques et leur jus.

  • Laisser mijoter quelques minutes sur feu doux. Saler, poivrer.

  • Ajouter la ciboulette ciselée. Servir chaud...



 

 

 

 

 

 

 

 

 

La pêche à pied, loisir accessible à tout âge, permet de ramasser coquillages et crustacés. Elle se pratique au niveau de l’ “estran” – zone de marnage – découverte à marée basse.
Commencer la cueillette au milieu du “jusant” : marée descendante. Préférer les marées à fort c
œf.  évidemment, mais vérifier avec le plus grand sérieux l’horaire des marées. Évaluer le retour de la marée afin d’éviter de se retrouver bloqué par  la marée montante, + ou – rapide selon la localisation, la pente ou configuration de la zone…
Ne pas trop perturber le milieu, par ex. : remettre les pierres retournées dans leur position initiale.
Une pierre non remise à sa place pourra mettre plusieurs années à se repeupler ! 
Pour plus d’efficacité, éviter de trop remuer l'eau, afin d’éviter d’effrayer la faune.
Éviter de pêcher les jours suivant de trop fortes pluies. L'eau de ruissèlement risque d'entraîner avec elle de nombreux pesticides qui se dirigeront naturellement vers l' “estran”.

Les mieux équipés penseront à la hotte en osier, ainsi qu'au pousseux (filet à crevettes) et à l'épuisette.
Pour les coquillages, penser à avoir un couteau sur vous, et éviter d'oublier votre montre !

 

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!". Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

La coque

 

 

'Mollusque bivalve (ordre des lamellibranches). Une robuste coquille qui comporte des taches de couleur variable, brun-roux; en forme de cœur, elle est recouverte de côtes rayonnantes, d'épines, et de lamelles. L'intérieur est couleur blanc cassé.

Cosmopolite, elle vit enfouie dans le sable, à faible profondeur. Sa taille ne dépasse pas ± 10 cm. ''Cardium edule'' a une certaine valeur alimentaire, son aire de répartition est vaste: nord ouest de l'Atlantique, Méditerranée,
mer Noire, mer du Nord et Baltique.

Plutôt rare, ''Cardium hians'' se trouve en Méditerranée. Également appelée ''rigadeaux'' en Bretagne, elle est généralement plus petite et légèrement moins goûteuse que celle des côtes normandes...
Sur la côte, il est aisée de faire une pêche correcte dans le sable, à l'aide d'un vulgaire râteau, principalement à mer descendante ou au jusant. Il est nécessaire de ''dessabler'' soigneusement les coques à l'eau de mer bretonne (c’est mieux) pendant au moins 2 h. Elles contiennent souvent du sable, surtout lorsqu’elles ont été ramassées en début de marée. Les brasser, permet de laisser s’ouvrir les coques vides ou pleines de vase. Elles se dégustent ''nature'' en apéritif avec un pique-olive, accompagnent une salade variée et peuvent aussi agrémenter un plat de pâtes avec des filets de saumon et de la crème fraîche ou encore être ajoutées à une soupe de poisson...