Tartare
d'huitres
et de St Jacques
La sophistication en toute simplicité...
"
Magit mat ho korf,
hoc'h ene a chomo pelloc'h e-barzh."
Dans les verres,
un peu de prestige, un
Pouilly fumé.
Tartares et autres carpaccio de poisson, exigent une
fraîcheur irréprochable. Pour ce faire, demander au
poissonnier de lever les filets devant vous. Pour les femmes
enceintes ou les personnes âgées, il est prudent de réaliser
le plat avec des surgelés…
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Ingrédients pour 4 convives
12 huîtres
8 noix de Saint-Jacques
40 g de filet de saumon frais
2 poignées de mesclun
20 g de gingembre frais
2 cuillères à soupe de ciboulette
Le jus d'1/2 citron jaune
Le jus d'1/2 citron vert - lime
Œufs de lump noirs
3 cuillères à soupe de vinaigrette
Huile d'olive
Sel et poivre
Persil
Indications de préparation
Ouvrir les huîtres, les décoquiller puis les
réserver dans leur jus, au frais.
Conserver les coquilles.
Nettoyer les noix de St Jacques en retirant les barbes, les
viscères et les parties sablonneuses.
Les rincer sous l'eau froide.
Préparer le
tartare
Hacher grossièrement le saumon, les noix de St Jacques et les
huîtres.
Mélanger l'ensemble et réserver au frais.
Ciseler la ciboulette.
Peler et hacher le gingembre.
Avant de servir, mélanger les jus de citron,
la ciboulette ciselée et le gingembre au tartare.
Assaisonner de sel, de poivre et d'huile d'olive.
Répartir le tartare dans les coquilles.
Les accompagner de mesclun assaisonnée de vinaigrette.
Déposer 1 cuillère à café d'œufs de lump pour la déco et 1 brin
de persil.
Servir illico !
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Catégories d'huîtres & poids (en g) | |||||
Plates | Creuses | Spéciales | |||
N6 | 20 | - | - | - | - |
N5 | 30 | P6 | 30 | - | - |
N4 | 40 | P5 | 40 | - | - |
N3 | 50 | M4 | 50 | P5 | 50 |
N2 | 60 | M3 | 65 | M4 | 60 |
N1 | 70 | G2 | 80 | M3 | 75 |
0 | 80 | TG1 | 110 | G2 | 90 |
00 | 90 | - | - | - | - |
000 | +100 | - | - | G1 | 120 |
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L’huître, ce "trésor des gourmands" selon le mot d’Alexandre Dumas, est un mets estimé depuis l’Antiquité. Elle était déjà fort appréciée des Grecs, qui la faisaient venir de l’Hellespont. Les Romains en raffolaient, soit frappée de glace, soit cuite assaisonnée au ''garum'', condiment que l’on obtenait en faisant macérer dans de la saumure un mélange salé de maquereaux, d’intestins de thons, et de sardines...
L’huître est un mollusque bivalve qui possède 1
cœur, 1 estomac, un foie, 2 reins, 1 intestin et 1 circuit de
circulation sanguine. Hermaphrodite, elle change de sexe à chaque
saison.
Jusqu’au début du XXe siècle les huîtres étaient
uniquement plates. L’huître creuse dite japonaise fut importée en
1970, afin de remplacer l’huître creuse portugaise décimée par la
maladie.
La France est le 1er producteur européen d’huîtres et le
4e dans le monde après la Chine, le Japon et la Corée. -
2009
Ce coquillage toujours présent sur les tables de
fête est devenu l’élément indispensable des réveillons
traditionnels.
Au XXe siècle, nous avons longtemps préféré nos huîtres
crues et il fallut la révolution de la Nouvelle Cuisine et des
recettes comme celle-ci pour nous convaincre que les huîtres cuites
sont tout aussi savoureuses...
Nos ancêtres le savaient bien !
Encore appelé "pèlerine" ou "peigne",
depuis que ce gros
coquillage bivalve, la coquille St Jacques, servit dès le Moyen Âge
d’emblème aux pèlerins allant à Saint-Jacques-de-Compostelle. Ils la
fixaient à leur manteau et à leur chapeau.
C'est au début du IXe siècle qu'un ermite guidé par une étrange
étoile, découvrit dans cette cité de Galice - terre celte - les
reliques de l'apôtre Jacques. D’où ses différents noms.
La Saint-Jacques vit de façon sédentaire sur les fonds sableux et herbeux, à une
profondeur moyenne de 70 m, se déplace par petits bonds et peut
vivre une bonne vingtaine d'années.
En Europe elle réside dans le nord de l'Atlantique et la Méditerranée.
On la trouve dans le Pas de Calais, en Normandie, en Bretagne, en
Écosse, en Irlande, en Italie ou en Angleterre.
Appréciée pour sa chair, très riche en fer,
les Français mangent
aussi sa glande génitale, appelée corail en gastronomie.
Elle est tellement appréciée qu'elle se raréfie, et sa pêche est de
plus en plus règlementée. En France, elle n'est autorisée, que du
1er octobre au 15 mai par arrêté ministériel.
Dans l'industrie alimentaire, les termes Saint-Jacques et noix de
Saint-Jacques peuvent être utilisés pour désigner les noix d'autres
pectinidés: pétoncles pêchés au Canada et en Nouvelle-Angleterre
Placopecten
magellanicus ou Chlamys islandica, en Australie, au
Chili (Pétoncle chilien), au Pérou, pétoncles pêchés ou élevés en
Asie (Chine/Japon) Patinopecten Yessoensis, de la région
d'Hokkaido,...
Ceci est tout-à-fait légal, les besoins de l'industrie, en
particulier en petites noix, dépassant de loin les apports français
voire même européens. Le nom latin et l'origine sont obligatoirement
indiqués dans la liste d'ingrédients. Il conviendra de bien
vérifier la mention Pecten maximus. 2003