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 Alose girondine grillée
        sur braises

      BBQ

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, un blanc du haut poitou










Ingrédients pour 6 convives

  • 1 Alose

  • Fines herbes

  • 4 Échalotes grises - hachées finement

  • Huile d’olive

  • 1 Botte d’oseille

Indications de préparation

  • Laver le poisson après l’avoir vidé, sans retirer les écailles qui serviront de protection pendant cuisson.

  • Préparer le barbecue.

  • Placer l’oseille à l’intérieur du ventre - afin de dissoudre les petites arêtes.
    Utiliser un gril double, permettant de retourner le poisson sans le toucher.

  • Laisser cuire, sur feu doux, le poisson 1 heure, après l’avoir incisé 2 fois de chaque côté.

  • Tourner souvent le poisson dans un plat contenant de l’huile, des fines herbes et de l’échalotes grises.
    Saler et poivrer.

  • L’Alose est cuite. - La chair s’écarte avec 2 fourchettes.

  • Écarter la chair blanche de l’arête centrale.

  • Servir avec une vinaigrette, accompagnée d’une purée d’oseille.

 




 

 

 

 

 

 

 

 

L’alose se vide en laissant en place la laitance, ou les œufs.

Éviter d'acheter des “Gâts ou Gâtes”, qui ressemblent à l’alose, mais avec beaucoup plus d’arêtes…
La pêche de la grande alose reste interdite en Gironde. Les poissons viennent de la Loire et de l'Adour. La demande est forte et les prix flambent... (2011

 

ALOZES

Alozes vuydes cest le boyaulx ostez et lamer (le fiel) lavez les et saulpoudres faictes rostir sur le gril en les tournant arrouses de beurre et verius avec une branche de sauge puis mettes en plat beurre vert(ius) et menues herbes haches menu saffran avec groiselles aigretz bouillir le tout entre deulx platz ou terrasses sur le charbon. Ainsi peut on faire de maquereaulx au moys dapvril avec romarin/mariolaine estuvee en yver au brochet du verius beurre/pouldre blanche

Livre fort excellent de cuisine - 1390  


 

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

 

 

 

 

Alose et Shad

Alosa alosa

 

Très beau poisson d’estuaire. Ce poisson vit en solitaire le long des côtes. Au début du printemps, il remonte les fleuves avant la ponte. L'alose ne mord à aucun hameçon, elle se capture au filet dérivant ou tramail fixe.
À consommer très frais car sitôt pêchée, l'alose meurt et sa chair s'altère rapidement. Son inconvénient en a fait sa célébrité : elle est remplie de fines arêtes. D'où son accompagnement traditionnel d'oseille dont l'acide oxalique dissout la chaux.
De l'autre côté de l'océan, une légende des Indiens Micmac raconte que ce poisson, renommé pour ses nombreuses arêtes, descendrait du porc-épic. Ayant décidé de le transformer en un autre animal, le "Grand Esprit" aurait attrapé la créature épineuse et l’aurait jetée dans la rivière afin qu’elle recommence sa vie en tant qu’alose.

Malgré toutes ses arêtes, ce poisson est considéré comme un mets savoureux par les habitants de la Nouvelle-Angleterre qui attendent avec un grand plaisir l’arrivée des aloses chaque printemps.
Le nom latin de ''shad'' est Alosa sapidissima, qui signifie ''le plus délicieux des harengs''. De toute évidence, la tribu Algonquienne de la Côte Est à laquelle appartenaient les Micmacs les trouvait délicieux. Ils attrapaient un nombre impressionnant d’aloses à chaque printemps, lorsque ces poissons migrateurs quittaient les eaux salées et remontaient les eaux fraîches des rivières de la côte, pour frayer. Les femelles sont meilleures que les mâles, non seulement pour leur corail volumineux, mais également pour la qualité de leur chair.
Comme tous les membres de la famille des harengs, l’alose est riche et grasse, mais sa saveur est particulièrement délicate. Le corail au goût de noisette est très prisé et reste l’une des spécialités du printemps.

 


L'oseille

 


Native d’Iran, du nord de l’Eurasie ou plus simplement d’Europe, l’oseille est spontanée aujourd’hui du Groenland au Chili, en passant par le cap Horn. La variété la plus répandue en France aujourd’hui, l’oseille ''de Belleville'' a larges feuilles blondes, mentionnée dès 1749, était naguère cultivée d’un bout a l’autre de l’année par les maraîchers parisiens, qui la faisaient hiverner sous châssis. Il en existe aussi une belle variété à feuilles rouges. En climat doux, son feuillage est bienvenu en hiver. Le catalogue Vilmorin de 1885 affirme que certains récoltent la touffe entière, mais les maraîchers parisiens la cueillent plutôt feuille à feuille, de manière à toujours avoir des pousses tendres. À peine cueillie, l’oseille flétrit.
En cuisine, on l’associe souvent à d’autres légumes à feuilles vertes afin de réduire son acidité due a l’acide oxalique, parfois mal toléré. Ses feuilles vertes au goût acide, qui se cuisinent comme les épinards, accompagnent traditionnellement le veau, les œufs et les poissons de rivière, comme l’alose, le sandre ou le brochet, dont elle dissout les arêtes.
Son acidité fait aussi merveille avec la volaille et les farces. L’historien Waverley Root rapporte que les Lapons la font bouillir, puis mêlent l’eau de cuisson refroidie à du lait de renne...