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 Pannequets aux artichauts
         et champignons
 

 

 

 

 

 

 

 

Attesté depuis le XVe, pannequet est une altération de l'anglais pancake, "crêpe".
Ces crêpes se mange froides ou chaudes, accompagnées d’une vinaigrette dans laquelle l'on aura ajouté 1 œuf dur haché...

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

    

 

 


Ingrédients

Pâte pour 8 crêpes

  • 2 Œufs

  • 125 g de farine

  • 30 cl de lait entier

  • 2 Cuillères à soupe d’huile de tournesol

  • 1/2 Sachet de levure chimique

  • 200 g de champignons

  • 1 échalote

  • 1 cuillère à soupe de crème fraîche

  • 1 noisette de beurre

  • Se & Poivre

Garniture pour 1 crêpe

  • 1 fond d'artichaut

  • 1 filet de citron

Indications de préparation

  • Mettre la farine, la levure, le sel et le poivre dans un saladier.
    Creuser un puits, casser les 2 œufs entiers.
    Mélanger énergiquement à l’aide d’un fouet et verser l’huile petit à petit.
    Ajouter la duxelles de champignons.
    Délayer la préparation peu à peu avec le lait chaud. Laisser reposer la pâte au moins 1 h.  

  • Mettre le fond d'artichaut dans une casserole d'eau bouillante citronnée, et laisser cuire de 20 à 30 min, selon la taille.
    L'égoutter puis l'éponger. Le couper en petits dés et mettre de côté.

 

 

  • Préparer les crêpes  dans une crêpière antiadhésive de 25 cm de Ø et laisser refroidir à  t° ambiante.

  • Préchauffer le four à 180°c - Th 5/6.

  • Couper les crêpes en forme de rectangle.
    Garnir le centre avec les dés d'artichauts.
    Ramener chacun des côtés vers le centre afin d'obtenir un petit paquet rectangulaire.

  • Placer les crêpes sur la plaque du four recouverte de papier sulfurisé et mettre ± 10 min au four.

 

 


 

 

 

 

 

 

 

 

Pliage simple

 

Pour des crêpes plus fines, mettre moitié eau et moitié lait.
Verser la pâte liquide dans la poêle chaude, la répartir rapidement, puis récupérer le surplus de pâte...

Pour des crêpes plus légères, remplacer l'équivalent d'1 verre de lait par 1 verre de bière blonde.

Pour des crêpes qui ne collent pas à la poêle, ajouter 1 cuillère à soupe d'huile ou 1 cuillère à soupe de beurre fondu, discrètement, dans la pâte.
Graisser légèrement la poêle avant la cuisson de chaque crêpe.
Verser de l'huile dans un bol, nature ou assaisonnée selon le type de crêpe: basilic, estragon, ail, coriandre, curry, paprika...
L'étaler dans la poêle à l'aide d'une grosse pomme de terre coupée en 2 et piquée au bout d'une fourchette côté peau.

Pour une pâte sans grumeau
, incorporer la farine progressivement tout en remuant rapidement et de façon régulière avec un fouet électrique.

Pour garder au chaud des crêpes sans les dessécher, les déposer dans une assiette posée sur une casserole d'eau bouillante.

  

En savoir plus sur les galette et les crêpes...

 

"Sur cette péninsule d'Armorique, la mer et la terre, qui se combattent dans un corps à corps qui les fait s'épouser intimement, ont formé 2 types d'hommes qui cousinent dans la méfiance et s'épient dans l'amour, le paysan et le marin", écrit jean Ferniot.

La cuisine bretonne ressemble en fait à la Bretagne elle-même, sans manières, sans sophistication et avec franchise.
Poissons, coquillages et crustacés se suffisent le plus souvent à eux-mêmes, sans apprêt compliqué.
Quant aux fars, crêpes et légumes, ils étaient, peu de temps encore, nourritures de pure frugalité.
On aurait tort cependant de croire qu'il n'existe pas de gastronomie bretonne. Le célèbre Curnonsky (1876-1956), s'exclamait: "Voilà 50 ans que je crie sur tous les toits que la Bretagne est une admirable région gastronomique méconnue!".
Par ailleurs, le recueil de recettes de Simone Morand, publié en 1965 sous le titre de Gastronomie bretonne, référence absolue en la matière, reste la preuve incontestable que la Bretagne possède une forte personnalité en la matière.
Poulet de Janzé et andouille de Guéméné, huîtres de Belon ou de Cancale, sardines à l'huile et beurre salé, cidre de Fouesnant et fraises de Plougastel, sel de Guérande et canard de Challans, crêpes dentelle et galettes sablées... On pourrait croire que la Bretagne se résume facilement à quelques appâts gourmands.
En fait, les vraies recettes du terroir prouvent que ce pays d'iode et de landes recèle bien des surprises...

 

 

 

 

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Crêpes et galettes

 


Les crêpes correspondent à l’une des plus anciennes manières de faire cuire de la pâte, technique issue de la confection des premières galettes de pain.
Friandise populaire et courante depuis le Moyen Âge, elles se mangent traditionnellement
à la chandeleur et Mardi gras.
À cette occasion, il est recommandé, pour s’assurer d’avoir de l’argent toute l’année, de retourner la crêpe en la faisant sauter en l’air d’une main, tout en tenant une pièce d’or dans l’autre...
Si la crêpe retombe dans la poêle, la richesse est assurée!



L'artichaut

 

 

L’artichaut, plante potagère originaire de Sicile. D'abord remède, il fut réputé guérir de la mélancolie.
Cette fleur comestible, populaire depuis longtemps dans le Midi, devint à la mode et fit son entrée officielle dans la cuisine à l’époque de la Renaissance, sous l’influence italienne. Il est dit que Catherine de Médicis faillit mourir d’une indigestion d’artichauts, dont elle raffolait ! Elle en imposa la mode à la cour et bientôt la France s'engoua...
Cultivé en France depuis le XVIe siècle, il s’est particulièrement bien adapté en Bretagne. La Bretagne produit les beaux et gros artichauts ronds, le Midi fournit les violets, plus petits et plus fins dont certains si tendres qu’on peut les manger crus. C’est un légume d’été que l’on trouve sur tous les marchés à partir du mois de mai.

 


Duxelles...

 

 

Le Quillet donne ce mot comme étant pluriel : il semble qu'il s'agisse d'une erreur provenant d'une confusion sur l'étymologie du terme. En clair, le s de duxelles n'est pas la marque du pluriel mais vient du nom propre d'Uxelles.
La sauce à la Duxelles est mentionnée dans le “Cuisinier François” (1651), rédigé par François Pierre dit La Varenne, écuyer de cuisine du marquis d’Uxelles. Son ouvrage se vendra jusqu’à la moitié du XVIIIe siècle. 
Ce livre donne le coup d’envoi à une révolution culinaire. Sa grande originalité sera de remettre les légumes au goût du jour, mais aussi d’utiliser avec modération les épices, marquant une rupture avec la tradition du Moyen Âge.