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 Aumônières de chèvre
        et poires
 

 

 

 

 

 

 

 

 

Ces délicieuses crêpes se dégusteront chaudes accompagnées d'une salade ou encore se substitueront au fromage.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


Ingrédients

Pâte pour ± 9 crêpes ou aumônières

  • 2 Œufs 

  • 125 g de farine fluide

  • 30 cl de lait entier

  • 2 Cuillères à soupe d’huile de tournesol

  • 1/2 Sachet de levure chimique

  • Sel & poivre

Garniture pour 2 aumônières

  • 1 poire Williams - bien mûre

  • 2 cuillères de sucre semoule

  • 1 crottin de Chavignol - pas trop sec et coupé en 2

  • 2 longs brins de ciboulette

  • Sel & Poivre 

Indications de préparation

  • Mettre la farine, la levure, le sel et le poivre dans un saladier.
    Creuser un puits, casser les  2 œufs entiers.
    Mélanger énergiquement à l'aide d'un fouet et verser l'huile petit à petit.
    Délayer la préparation peu à peu avec le lait chaud.
    Laisser reposer la pâte au moins 1 h.

  • Éplucher et débiter la poire en fines tranches.
    Dans une poêle, les caraméliser dans le beurre et le sucre sur feu doux.

 

 

  • Préparer les crêpes dans une crêpière antiadhésive de 22 cm de Ø.

  • Préchauffer le four à 180°c - Th 5/6

  • Poser des tranches de poire au centre de chaque crêpe et ajouter la moitié d'1 crottin de chavignol.

  • Plier chaque crêpe en forme de bourse puis la fermer à l'aide d'un brin de ciboulette.

  • Les placer dans un plat et le mettre 20 min au four.

  • Ces aumônières se dégustent chaudes accompagnées d'une salade ou encore se substitueront au fromage.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

C’est aux Sarrasins que nous devons de produire et de déguster tant de délicieux fromages de chèvre. Arrêtés à Poitiers au VIIIe siècle puis chassés de France, ces descendants des Arabes nous ont laissés en repartant vers l’Espagne, leurs chèvres et leurs recettes de fromage. Depuis ces grandes invasions mauresques qu'a connu la France au cours du Moyen Âge, sa technique s'est perfectionnée, mais la base de fabrication est demeurée la même..
A.O.C depuis 1976, le Crottin de Chavignol est un petit fromage au lait cru de chèvre. Sa pâte blanche ou ivoire est recouverte d'une croûte naturelle, fine et fleurie. Il contient au moins 45 % de m. g. C'est un cylindre plat très légèrement bombé à la périphérie, pesant 60 g minimum. Il est présenté nu.
Entre la Loire et les plaines du Berry, c'est dans le Sancerrois, avec sa capitale Sancerre et son village de Chavignol, que se situe le berceau du Crottin de Chavignol. L'élevage de chèvres de race alpine ; reconnaissables à leur robe marron, par les paysans du Sancerrois est traditionnel depuis le XVIe siècle. Élevage et fabrication de fromages, constituent leur principale richesse comme en témoigne "L'histoire mémorable de Sancerre" écrite par Jean de Léry en 1573.
Le Crottin de Chavignol tirerait son nom du terme berrichon " crot " qui signifie " trou ". Étaient ainsi nommés les lieux au bord des rivières où les femmes lavaient leur linge. La terre argileuse qui bordait ces "crots" était utilisée par les paysans qui en firent d'abord des lampes à huile puis des moules à fromages."Crot" aurait donné naissance à "Crottin", le contenant donnant son nom au contenu. Un ouvrage de 1829 mentionne que les fromages de chèvre du Sancerrois portent le nom de "Crottin de Chavignol”.
Produit avec du lait très faiblement emprésuré, le plus souvent à chaud. Le caillé est mis dans des moules cylindriques percés de petits trous, les "faisselles". Après démoulage et salage, il est séché, avec de fréquents retournements, puis affiné au moins 10 jours.
Consommé en fin de repas comme beaucoup de fromages, le Crottin de Chavignol est apprécié en de nombreuses circonstances.
Dans le Sancerrois, il reste le casse-croûte favori du vigneron et du paysan. Suivant les goûts, on le mange onctueux ou très sec, il a alors un goût confirmé apprécié des amateurs. Il entre dans de nombreuses recettes régionales. Essayer de le griller ou encore de le laisser  macéré dans du vin blanc…
C'est l'un des rare fromages qui puisse se consommer à plusieurs stades d'affinages. Il se consomme toute l'année avec une préférence du printemps à l'automne.  

Un crottin frais, pèse 140 g démoulé de sa faisselle. Il se déguste alors frais, souvent enrobé de fines herbes. Il est onctueux et a une saveur de noisette.  

Avec un affinage de 2 semaines, il ne pèse plus que 110 g - L'affinage dure de 2 à 4 semaines dans la région de production.

À 6 semaines, sa pâte ayant durcie, il devient demi-sec et son goût est plus prononcé.

Au-delà sa pâte est cassante, le crottin est dit sec, voire très sec, son goût caprin se renforce, sans jamais être piquant.

Au bout de 4 mois, il ne pèse plus que 40 g … Très affiné, et notamment, lorsqu’il est “repassé”, c’est à dire placé en jarre, il devient brun noirâtre, et retrouve son moelleux d’origine. D’où une 2e hypothèse concernant l’appellation de “crottin”…

Sabots et racines se frottent au même sol calcaire et aride… d’où ce caractère affirmé. Le seul effet “terroir” ne peut expliquer la fusion de ce crottin-sancerre blanc. Magique ! Servir à 8-9°c en seau d’eau fraîche avec des glaçons pour exalter sa minéralité.
À défaut, les vins blancs secs et vifs du val de Loire à base de cépage sauvignon : ménetou, salon, quincy, reuilly, touraine… Voisins du sancerre et de même cépage, ces vins ont une fraîcheur citronnée, florale… en moins cher !  Éviter les vins rouges puissants.

 

En savoir plus sur les galette et les crêpes...

 

 

 

 

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La poire

 

 

Est-elle comme bon nombre de nos fruits usuels, originaire de la Chine où on l'aurait cultivée voici déjà 6000 ans?
Vient-elle plutôt de l'Asie centrale, entre le Cachemire et la Mésopotamie...
Il est probable que le poirier sauvage croît spontanément
dans toutes les régions un tant soit peu tempérées de l'immense Eurasie, mais faut alors des yeux très avertis pour en identifier les fruits, surgissant minuscules après une floraison remarquablement éphémère...

Les premières poires cultivées furent sélectionnées dès l’époque préhistorique à partir d’arbres sauvages originaires d’Asie Mineure. Bien connue des Grecs et des Phéniciens, les Romains eux, cultivaient des variétés améliorées, et l’appréciaient crue, cuite ou séchée au soleil. Il en faisait déjà une boisson fermentée.
Au temps de Caton, il existait au moins 6 variétés de poires différentes. Pline en mentionne 41, Palladius 56... En Italie médiévale, une liste destinée au grand-duc de Toscane, Cosme III en cite 209. La Quintinie, jardinier de Louis XIV, a dénombré 500 variétés de poires, mais a surtout privilégié la poire à cuire ''Catillac'' pour le Potager du roi. La création de la plupart de nos variétés modernes fut surtout l’œuvre de quelques arboriculteurs passionnés français et belges de la fin du XVIIIe siècle.

 


Crêpes et galettes

 


Les crêpes correspondent à l’une des plus anciennes manières de faire cuire de la pâte, technique issue de la confection des premières galettes de pain.
Friandise populaire et courante depuis le Moyen Âge, elles se mangent traditionnellement
à la chandeleur et Mardi gras.
À cette occasion, il est recommandé, pour s’assurer d’avoir de l’argent toute l’année, de retourner la crêpe en la faisant sauter en l’air d’une main, tout en tenant une pièce d’or dans l’autre...
Si la crêpe retombe dans la poêle, la richesse est assurée!