Logo


 Hareng en papillote
        à la moutarde

 

 

 

 

 

 

 

Trahit sua quemque voluptas - Chacun est entraîné par son penchant...

 

 

 

 

 

 

 

  Dans les verres, Un chignin-bergeron blanc de Savoie






Ingrédients pour 4 convives

  • 4 gros harengs frais

  • 4 cuillères à soupe de Moutarde forte de Dijon

  • 4 cuillères à soupe de crème fraîche

  • 1 Branche de thym émiettée

  • 1 feuille de laurier

  • Sel & Poivre

Indications de préparation

  • Étaler sur le plan de travail 4 rectangles de papier sulfurisé ou d’aluminium, assez grands pour envelopper les poissons, c'est évident...

  • Poser les harengs sur les feuilles de papier alu. ou sulfurisé.

  • Étaler sur chacun d'eux 1 cuillère à soupe de moutarde et autant de crème, répartir le thym et le laurier, saler et poivrer légèrement.

  • Refermer les papillotes en repliant les bords.

  • Poser les papillotes sur un plat ou sur la lèchefrite du four, enfourner.  

  • CUISSON à four chaud, Th 8 - 240°c, pendant 15 min.

  • Déguster chaud.




 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les plus connus des emballages de papillotes sont le papier d'aluminium & le papier sulfurisé.

▪ Le papier d'aluminium convient aussi bien pour la cuisson sous la cendre, au barbecue que pour une cuisson vapeur ou encore au four. Noter que les 2 côtés du papier aluminium réagissent différemment à la chaleur : mis à l'extérieur, le côté mat permet une cuisson uniforme dans le four et les aliments absorbent plus rapidement la chaleur. Au contraire, pour des cuissons au barbecue, il vaut mieux placer le brillant à l'extérieur.
Le papier sulfurisé est tout indiqué pour des cuissons courtes au four traditionnel. Une cuisson prolongée risquerait néanmoins de le faire brûler ou plutôt se consumer.
Des emballages naturels, telles les feuilles de bananier ou d'épis de maïs, permettent de confectionner des papillotes originales.
Moins exotique, les feuilles de chou ou de vigne juste ébouillantées avant usage, transfigurent n’importe quel ingrédient

- Ne pas hésiter à doubler la feuille de papier si elle doit contenir des aliments un peu lourds !
- Pour des cuissons avec circulation d'air - qui permettent aux aliments de déployer toute leur saveur - ne pas serrer trop les papillotes contre leur contenu. Le papier doit pouvoir gonfler !
- Papier d'aluminium ou sulfurisé seront préalablement huilés ou beurrés sur leur surface intérieure avant d'y placer les aliments.
- Veiller à ce que les papillotes contiennent suffisamment de liquide, sauce, vin, crème fraîche, afin que les aliments soient hydratés.
- Ne pas hésiter à utiliser des herbes qui, avec ce mode de cuisson exhalent tous leurs parfums.
- Essayer de bien espacer les papillotes sur la grille du four.

 

 

Accès au site Original - ex - cuisine-collection.com , devenu :  ja6.free.fr

 




 

 

 

 

Le Hareng

Poisson téléostéen clupéiforme, long de 20 à 30 cm, au dos bleu-vert et au ventre argenté, vivant par bancs, que l’on pêche sur toutes les côtes européennes de l’Atlantique. Microphage, il se nourrit de plancton. Pour frayer il se rapproche des côtes, et pénètre même dans les estuaires. C’est à ce moment-là, en automne, qu’il est le plus savoureux mais aussi le plus gras. Le hareng saur est un hareng salé, séché et fumé.

Pêché dès les temps préhistoriques, le hareng est conservé par ''saurissage''.
Salé (hareng pec), fumé (hareng saur) ou désormais en conserve, il se cuisine également frais en papillote ou au four, accompagné de sauces douces à base de crème ou de légumes comme les choux, les poireaux ou encore les pommes de terre.
Pour la cuisson en papillote le hareng ''vide'', c'est à dire pêché à la fin de l'hiver, après le frai est préférable. Dépourvu d'œufs ou de laitance, il a surtout une chair plus maigre.



La moutarde

 



Dès l’antiquité, le goût piquant et parfumé de la moutarde fut prisé. Le + souvent, les graines étaient concassées et mélangées à du moût de raisin pour donner du ''mustums ardens'' (moût à la saveur ardente), terme à l’origine du mot ''moutarde''.
Au Moyen Âge, en Europe, on en faisait une forte consommation, son prix étant peu élevé. Son usage était surtout réservé à l’accompagnement des venaisons et de la charcuterie. Au XIIIe siècle la ville de Dijon devient une référence pour son savoir-faire. La ''moutarde de Dijon'' était d’abord sèche, se présentant sous forme de tablettes à délayer dans du vinaigre. On trouvait également des moutardes de pâte, mélange de sénevé, cannelle, miel et vinaigre.
En 1390, la fabrication de la moutarde fut règlementée : elle devait être faite de "bonne graine et compétent vinaigre", sans autre "liant".
Louis XI aimait tellement la moutarde de Dijon qu’il avait découvert à la Cour des grands Ducs de Bourgogne, qu’il ne se déplaçait jamais sans un pot de ce précieux condiment.
Au XVe siècle, de petites fabriques s’implantent dans la région dijonnaise et inventent de nouvelles saveurs.
La corporation des vinaigriers-moutardiers naquit à la fin du XVIe siècle à Orléans.
Le XVIIIe siècle voit apparaître des moutardes aux câpres, aux anchois ou au champagne, tandis que naissent de plus grandes entreprises. Après avoir été commercialisée dans des tonneaux par des marchands ambulants, la moutarde est dorénavant vendue en pots.

Aujourd’hui, il existe une infinie variété de goûts: moutarde de Meaux au broyage grossier qui laisse apparaître les graines, moutarde à l’estragon, au miel, aux fines herbes, au vin, sucrée...
La moutarde est assez facile à préparer chez soi, il suffit d’écraser les graines de sénevé dans un mortier et de les mélanger avec du vinaigre et du sel. Le reste n'est que question de dosage...