Galette
des Rois, mandarine
Autrefois la galette n'était consommée que le jour de l'Épiphanie.
Ce jour là, dans toute l'Europe, la coutume voulait que chaque famille confectionne une galette dans laquelle on glissait 1 fève ou une figurine.
Celui qui la trouvait était couronné roi et avait le droit de commander jusqu'au soir...
Ingrédients pour 4 convives
2 petites galettes
2 rouleaux de pâte feuilletée
2 mandarines
100 g de sucre en poudre
50 g de beurre
80 g de poudre d'amande
2 œufs + 1 jaune pour la pâte
Indications de préparation
Brosser et essuyer les mandarines à l'eau
froide.
Prélever de larges zestes avec un couteau bien aiguisé.
Les détailler en fins bâtonnets puis les couper grossièrement en
cubes.
Presser le jus des mandarines, le verser dans
une petite casserole avec les zestes.
Porter à frémissement 2
min, puis laisser réduire légèrement.
Laisser refroidir.
Fondre le beurre.
Fouetter les œufs avec le
sucre en poudre jusqu'à ce que le mélange blanchisse.
Ajouter le
beurre fondu petit à petit en mélangeant bien, puis verser le jus
de mandarine avec les zestes, tout en continuant de remuer.
Ajouter la poudre d'amandes en plusieurs fois afin que le
mélange soit bien homogène.
Préchauffer le four à 210°c - Th 7.
Découper
4 cercles de pâte de la taille d'un bol.
Poser les 2
premiers sur la plaque du four avec une feuille de papier
cuisson.
Verser le mélange au centre des cercles, puis recouvrir
avec les 2 autres cercles, en rabattant le surplus de pâte afin
de réaliser un joli bourrelet.
Badigeonner, avec un pinceau, les galettes au
jaune d'œuf.
Dessiner ensuite des motifs avec la pointe d'un
couteau.
Parent de la clémentine, le mandarinier "Citrus reticulata" était un agrume respecté dans la Chine ancienne, et son
fruit symbole de longévité et de noblesse, était réservé aux
dignitaires de l'Empire: les célèbre mandarins.
L'origine du nom du fruit coule de source...
La mandarine ne fut
connue que fort tard en occident, environ 4 siècles après l'orange.
On la cultiva en Algérie à partir des années 1850, mais sans
parvenir à la débarrasser de ses nombreux pépins...
Le bigaradier "citrus aurantium", est aussi appelé oranger
amer. La mandarine n'est plus aujourd'hui que l'ombre d'elle-même.
Ses pépins ennuies le consommateur moderne.
Il existe bien une
variété japonaise qui en est à peu près exempte mais celle-ci a
également laissé toute saveur au vestiaire...
La mandarine, rapportée en Europe par Alexandre le Grand, nous
arrive désormais de Corse, d’Afrique du Nord et des États-Unis. Sa
pulpe est juteuse, douce et sucrée, son zeste agréable et parfumé.
Mais ses nombreux pépins lui font souvent préférer sa cousine et
rivale :
la clémentine, hybride d'orange amère et de mandarine qui
ensoleille nos papilles depuis 1902, grâce au père clément Rodier,
missionnaire en Algérie, qui l'a créée et lui a donné son nom.
Elle
a quasiment remplacé la mandarine sur les étals.
Originaire du Moyen-Orient, l’amandier était
connu des Hébreux et des Phéniciens. Il fut acclimaté dès le Ve
siècle dans le midi de la France. Il est à présent largement cultivé
en Californie, en Afrique et en Australie du Sud. L‘amandier
ressemble au pêcher, son proche parent botanique. Ses fleurs rose
pâle sont plus grosses et s’épanouissent avant ses longues feuilles
étroites. Il fleurit une quinzaine de jours avant le pêcher et subit
souvent les dégâts du gel.
Les espèces sauvages ont parfois les branches épineuses. Les fruits
possèdent une enveloppe duveteuse coriace, immangeable, brun
verdâtre, mais qui s’ouvre facilement. À l’intérieur se trouve un
noyau dur, lisse, et criblé de petits trous qui ne transpercent pas
la coque. Celle-ci renferme une graine unique, plate, ovale et
pointue.
Le sirop d’orgeat, réalisé autrefois avec une décoction d'orge, est
aujourd’hui fabriqué avec une émulsion d'amandes.